L'égo a quatre ans...

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L'égo, c'est comme les huitres, il en faut douze pour être heureux.

L’Ego du moi(s) Vidéo

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Vidéo de l'Ego du moi(s) mai 2019

Artiste et génial inventeur, l'équipe de l'Ego du moi(s) ne pouvait oublier de célébrer les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci...

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Mai 2019 - 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci

Edito

L’équipe de l’Ego du moi(s) ne pouvait pas passer à côté de cet anniversaire. Artiste, inventeur, Léonard de Vinci fut l’archétype parfait de l’homme de science génial. C’était un érudit qui grâce à ses connaissances, à son talent et à son immense imagination a mis en lumière des techniques et découvertes qui n’ont pu se finaliser et se concrétiser que 500 ans plus tard. 

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Quand vous allez regarder la vidéo du moi(s), vous allez penser que j’ai les chevilles qui enflent à me prendre pour son descendant !

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Né d’un père inventeur, j’ai été surpris de constater le parallèle de la vie de mon père et de celle de Léonard de Vinci, dans une modeste comparaison bien sûr ! J’ai vécu des moments dans ma jeunesse qui me font penser à la vie qui devait être celle de ses disciples, toujours émerveillés et prêts à aider pour l’aboutissement de la création, de la beauté et de la juste perfection.

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Certes mon père ne faisait pas de peinture, mais les croquis de ses inventions étaient tels qu’on aurait pu les confondre avec ceux de Léonard !

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Je vous souhaite une bonne lecture

Didier Leplat

Moteur rotatif Robert Leplat

Schéma de principe d’un brevet de Robert Leplat

concernant l’étude dans les 1960 d’un moteur rotatif

Fascination Léonard

Par François Lebert

dessin François Lebert

« Je voudrais avoir les mots pour blâmer ceux qui préfèrent louer l'adoration des hommes (le culte des héros) que l'adoration du Soleil, car je ne vois pas dans l'univers de corps plus vastes et plus valeureux que le soleil : sa lumière illumine tous les corps délestes distribués dans l'univers et toutes les âmes (esprits vitaux) descendent de lui, car la chaleur qui réside dans les êtres vivants vient des âmes et il n'existe aucune autre lumière dans le monde.»

Leonard de Vinci

Louange du soleil - Codex Forster

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Ce tableau qui ne le quittait jamais

Un jour la terre entière le connaîtra et le reconnaîtra : 

c'est la Joconde et son célèbre sourire...

Un portrait à la grâce évidente rempli d'une présence énigmatique...

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Mais qui est donc cette jeune femme regardant le monde entier avec une telle bienveillance?

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On l'appelle Mona Lisa... (Ma donna, madame, Mona par extension). Elle serait Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, un riche marchand toscan de la Renaissance.

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On vient de partout pour la voir, c'est le tableau le plus célèbre du monde !

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Certains prétendent qu'il ne s'agit pas d'une femme, Leonard aimait aussi les hommes... Est-elle un ange ?

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Une image parfaite n'a pas besoin de sexe pour se reproduire,

son mystère continue de féconder chaque regard...

Leonard le ci-devant maître Leonard de Vinci

comment ne pas être «fasciné»

par sa sublime peinture ?

par ses dons de cavalier ?

Par sa passion pour la musique ?

par ses grimoires secrets ?

Par ses talents de musicien ?

par ses fêtes magiques ?

par ses plans inventifs ?

par ses mystérieux écrits ?

par sa pensée fulgurante ?

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Fils illégitime d'un notaire, il est né en 1452 près de Florence. Il découvre les arts dans l'atelier de Verrochio... Et c'est ainsi que Leonard de Vinci... Une vie bien remplie...

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La cosa mentale...

Le nombre d'or, 

L'homme de Vitruve,

Le secret des corps...

Le sfumato...

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Il connaissait tout.

Il organisait des fêtes somptueuses.

Il a tout inventé, sauf l’intelligence artificielle !

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Il se forme à la peinture et aux arts en général dans l'atelier del Verrochio en compagnie de Botticelli, du Pérugin, et de quelques autres. Il devient le protégé de Laurent le Magnifique, maître de la République de Florence. On sait depuis peu qu'il était capable de peindre avec ses deux mains ! - «L’Annonciation» 1472-1475 œuvre de jeunesse...

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De caractère malcommode, ne terminant pas toujours son travail, il part pour Milan en 1482. - « La Dame à l'hermine» 1488-1490 - «La Cène» 1495-1498. Dans ce tableau, le code est brisé. Le mal, la trahison, est bien là quelque part, mais il est diffus, il n'est pas saisissable ; c'est ce qui crée l'inquiétude.

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Machina mundi. Ligne et mouvement. Rencontre avec un célèbre mathématicien, Luca Pacioli, auteur d'un traité de la «Divine proportion». Leonard absorbe tout. La tension de son esprit culmine au sommet de son art quand le peintre conjugue mathématique et vie, point, ligne, et mouvement.

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Il apprend à combiner la perfection géométrique avec le sens profond de l'univers...

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Leonard le malicieux

Un jour, selon Vasari, il fixa des ailes sur le dos d'un gros lézard très curieux, et elles vibraient en fonction des mouvements de celui-ci, il lui ajouta des cornes et il l'apprivoisa. Il le gardait dans une boite pour faire fuir de peur tous les amis auxquels il le montrait.

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1502-1503, il est ingénieur militaire au service de Borgia.

En 1513, ayant perdu ses protecteurs, il quitte Milan pour Rome.

Accueil réservé de la part de Léon X.

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Un jour de l'automne 1516, un tableau dans son sac, il prend son cheval pour quitter son Italie natale et rejoindre la France, celle de François 1er. Amboise le recevra pour de bon. Il s'y éteindra pour toujours  le 2 mai  1519.

Il avait tout prévu !

Par Henri Plessiet

dessin Henri Plessiet

Il continue toujours à me faire rêver

Par Guy Coda

Leonard est sans doute l’artiste qui m’a le plus inspiré quand j’étais un jeune dessinateur débutant, et celui qui, encore aujourd’hui, continue à me faire rêver. 

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Mais curieusement, je suis incapable de dire quoi ce soit à son sujet. En effet, tout a déjà été dit, c’est sans doute un des artistes qui a inspiré le plus de réactions tant il a touché à tous les domaines, et parler de lui c’est un peu faire l’inventaire du génie humain qu’il semble incarner à lui seul.

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Sa quête de la compréhension de la marche du monde et l’intelligence avec laquelle il l’a poursuivie nous interroge encore aujourd’hui et même s’il faut faire la part du mythe et celle de la réalité, il n’a pas fini de nous étonner.

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Je m’en tiendrai donc modestement là  mais pour ceux que ça intéresse et qui ne le connaissent pas encore, je recommande le très excellent livre de Daniel Arasse, qui s’appelle tout simplement «Leonard de Vinci».

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Quant à moi je ne peux pas conclure sans joindre à ce petit texte quelques images qui sont pour moi sans doute parmi les plus beaux dessins du monde.

dessin Guy Coda
dessin Guy Coda
dessin Guy Coda
 Guy Coda

En avance sur son temps

Par Alain Isenegger

dessin Henri Plessiet

Dans mon jardin

Texte et illustration infographique de Pierre Belleney

Pierre Belleney

Les épisodes précédents: Piero, le narrateur, vit à Shima, un programme du nouveau plan sanitaire du Ministère de la Santé Publique. Le traitement qu'il subit a effondré totalement sa libido; ses bonzaïs et son amie Alicia, pianiste et chanteuse, le soutiennent dans cette épreuve. Au cours d'une promenade au bord de la rivière, Alicia et Piero  rencontrent une nouvelle amie, la fourmi Annabelle ainsi que Leonardo, le piroguier au charmant baiser.

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Annabelle s’entiche de Leonardo

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Les peintres représentent souvent saint Léonard sous la figure d’un jeune homme d’environ trente ans ; ce qui provient de ce qu’il est apparu plusieurs fois à diverses personnes en la forme d’un beau jeune homme en la fleur de son âge, oh radieux sourire de cet ange, qui, ainsi, emballe les esprits fleuris du vieux clerc copiste.

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Ainsi que nous la transmis Florence Evin, dans le journal Le Monde, le sept novembre de l'an deux mille seize après la naissance de notre Sauveur, le Saint Jean Baptiste est l’un des trois chefs d’œuvres que Leonardo, le maître de la Renaissance italienne, a retouchés sans relâche jusqu’à la fin de sa vie, comme La Joconde et La Vierge à l’enfant avec Sainte Anne, trois tableaux qui le suivirent, brinquebalés à travers les Alpes en chariot, alors qu’il se rendait à cheval au Clos Lucé, convié par François Ier. 

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Ainsi est la vie du clerc que de copier et recopier sans relâche les dires écrits; ce à quoi je m'attache depuis mon studio de Shima en ce premier dimanche de Pâques après l'incendie de Notre Dame, oh funeste année, présage maudit, que celui dont je n’écrirai le nom, te protège.

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Bien qu’en forte résistance, je me rends bien compte que je suis totalement contaminé par l'air ambiant, un mélange de gaz lacrymogènes et d'intox à la gloire de la France, fille de l’Église et que me voici me demandant si je trouve dans le message de l’Évangile la Sagesse qu'implorait pour la France, en l’an de grâce dix neuf cent quatre vingt, Jean-Paul II au terme de son homélie passionnée au Bourget «Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger: France, Fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander: France, Fille de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ?», cette sagesse de l'amour qui donna, de saint Louis à Robert Schuman, notre père à tous et toutes,  attentionnée nounou de notre belle vache à lait Europe, l'audace à de grands politiques de gouverner «autrement», dans la justice, le désintéressement, le souci des pauvres gilets jaunes et des «laissés-pour-compte».

Curieuse atmosphère que celle de cette fin de Carême en laquelle il m'arrive ainsi de plonger lorsque, désœuvré, ou histoire de ne pas oublier que j'adore m'amuser - ce qui est tout à fait salutaire lorsque vous vous retrouvez en traitement ou en observance au centre de santé publique de Shima - je plonge, tête la première, mon renifleur au cœur du screen à fin d'y humer quelques racontars en cavale sur le World Wide Web et m'empresse de les transmettre qu'afin jamais ne se rompt la chaîne de nos pieuses connaissances, de notre bon humanisme et les plans de quelques monstrueuses et infernales machines de guerre.

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Quoiqu'il en soit, en ces présents et innombrables méandres ludiques, évoquant Leonardo, si sourire il me faut choisir entre tous ses innombrables chef-d’œuvres, sans honte et fièrement, je dirai qu'il sera celui de Jean-Baptiste à l'abondante chevelure, androgyne blondeur vénitienne bien que, étrangement, celui de Lisa Gherardini lui ressemble. 

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Je crois, qu'en fait, tout bonnement est ma préférence à cause de cet index levé au ciel avec ce tel engageant sourire, comme pointé vers le soleil; mais remarquez qu'il ne mime avec la bouche une sorte de bisou pour en faire une caricature de rabbin; Jean-Baptiste n’y songe... que celui dont je n’écrirai le nom, donné!

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Mais enfin! Ma chère… cela serait totalement anachronique, comme de lui prêter par le même geste, l’indécente intention de mourir pour La Cause dans l’instant; non, celui dont je n’écrirai le nom, n’est qu’amour; remarquez par ailleurs que notre bel éphèbe est, comme il se doit, imberbe.

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C’est pour cela que je dirai, qu'en fait, c'est une invite au septième ciel mais, l'écrivant, je vais me faire encore quelque ennemis supplémentaires; je suis fou fou fou, peut-être, folle! voilà où j'en suis après deux années de quasi abstinence passées à Shima. Aller… gay bisous! (à la cantonade).

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- Mais non Piero... ça va bien se passer.

- Tu as sûrement raison, Alicia...

- Ce n'est pas une question d'avoir raison !

- Je ne t'ai pas sonnée, Annabelle !

- Oh la la... ok ok, je retourne à la rivière, dès fois que passe un mignon canotier.

- Ah! L'autre... avec ses boules roses aux antennes et son monokini mini, elle s'imagine qu'elle va s'emballer Leonardo ! (Alicia ne le dit pas méchamment, c’est juste pour rire, entre copines). (Mais non, ce n’est pas de la provo).

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Bon… je me tais; à la prochaines, amours; eh! eh! Encore un bisou; et des petits cœurs tous roses qui ont perdu leurs cartes bleues: donations bienvenues; celui dont je n’écrirai le nom vous récompensera; vous savez, nous avons le feu, sans toit ni loi.

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J’entends déjà vos vulgaires remarques; mais nous ne sommes qu’anges romantiques et rieurs, cerises aux oreilles, de belles cerises, rouges, parce qu’il est venu, le temps; les voici mures… Croquons à belles dents; l’avenir est à nous; il n’est que les rabat-joies et les pingres, pharisiens, marchands et avares égoïstes et violents pour s’inquiéter de tant de gaieté et d’audace à changer un monde par eux, perverti et létal. L’amour soit en toi.

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Saint Jean Baptiste : Leonardo Da Vinci

Le pantographe inventé par Robert Leplat

Au revoir Joëlle

Mimir

Inspirée ou peut-être descendante des femmes mythiques issues de Mimir, Joëlle Deroubaix est partie les rejoindre pour un long voyage dans les eaux limpides des fontaines. 

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La terre a besoin d'eau pour être fécondée...

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Joëlle était féconde dans la création de ses œuvres. "Je monte mes pièces en partant de la base comme on construit une maison" nous a-t-elle dit en septembre 2011 pour un article de l'Aréopage.

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La terre, l'eau, la maison-foyer, les trois éléments d'une matière et d'une culture qu'elle aimait passionnément.

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Penchez-vous quelques instants au-dessus d'une source claire, approchez-vous de la terre mère, vous apercevrez alors, peut-être quelques traces de sa vie disparue.

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Au revoir Joëlle.

Le pantographe inventé par Robert Leplat
Le pantographe inventé par Robert Leplat
Le pantographe inventé par Robert Leplat
Le pantographe inventé par Robert Leplat

Photos Didier Leplat

Actualité des livres

Mon père inventeur

Robert Leplat, a déposé plus de 400 brevets dans sa vie. Son fils Didier Leplat, vous retrace son parcours dans ce livre de 128 pages.

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Créateur de PMP

la célèbre marque de trains électriques miniatures HO des années 1950.

Robert Leplat - 1916-1999

Le pantographe des locomotives électriques

C’est en créant ses modèles réduits de locomotive qu’il eut l’idée de la simplification des pantographes et en déposa le brevet.

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Le pistolet distributeur d’essence

C’est en effet lui qui a inventé le système à venturi

qui stoppe la pompe quand votre réservoir est plein.

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l’avion à aile ronde

Le manque de moyens financiers ne lui a pas permis d’aller jusqu’à la commercialisation de son invention.

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La poupée qui marche

Après étude et dépôt de brevet, la société qui lui avait acheté a déposé le bilan et la poupée n’a jamais été commercialisée.

l'avion à aile ronde de Robert Leplat
robert Leplat
Un coffret trains électriques miniatures PMP
La poupée qui marche

Un coffret PMP

Le pantographe que l’on retrouve sur la plupart des locomotives

Pistolet distributeur d'essence

Le pistolet distributeur d’essence que tout le monde connait

Le pantographe inventé par Robert Leplat
Didier Leplat présentant son lvre

La poupée qui marche

L’avion à aile ronde

ISBN : 978-2-9526482-9 - 20 euros - Mars 2019

Edition - Conception - Réalisation : Didier Leplat

didier@didio.biz - 30, rue de la Ferrière - 28240 Fontaine-Simon 

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Vous pouvez commander en ligne ici

Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis le trimestre dernier, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».

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Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.

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Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.

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Le numéro 45 vient de sortir, il vous permettra de découvrir votre région et une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.

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N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : www.lagazettebeaucepercheetthymerais.fr

L’actualité des expositions

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

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