Entre le vent et la poussière

Quand le déclin

s'appelle oubli

les chiens 

ont encore faim


De toutes mes forces

le soleil sera ma joie


Il était une fois

notre enfance

infini recomposé

à l'ombre du langage

jardin papillons lucioles


Réalité d'un rêve

à la dérive...


Mutation déclinaison virus

quelque chose a changé

dans la mémoire du sang


Au nom de la terre

la poussière devient

notre dernière zone 

à défendre bec et ongles...


On m'a souvent parlé

de liberté

mais qui peut bien être

aussi libre que le vent ?


Photo François Lebert