JUIN 2016 - LE MOIS DU RHUM(E) DES FOINS

Elle est passée par ici,

elle...

 

L'égo du mois a reçu cet appel désespéré et très concernés, nous en faisons le relais.

 

Cher Aréopage,

Je me permets de t'envoyer une alerte enlèvement ! Disparue, perdue, égarée, cachée, fuguée?

Nous recherchons activement " La Culture " pour le mois de juin. Depuis la nuit des musées, plus aucune trace. Susceptible, peut-être, se sentant délaissée au profit de l'agri-, profitant du mois de mai pour faire ce qui lui plaît, impossible de mettre la main dessus.

 

Peux-tu diffuser cet avis de recherche, s'il te plaît...

Sans elle c'est la fin, sans elle c'est la faim !

 

Voir la suite plus loin…

Par Gwen

Etamines, pistils, pollen, un bon cocktail pour le rhum(e) des foins !

Le bal des tondeuses

Par Philippe Belleney

Dans mon jardin, j'étais assis sur le petit banc de bois rêvant à ce que j'écrirais demain lorsque, soudain, un « joyeux voisin » entreprit d'ouvrir le bal des tondeuses.

 

Il faut vous dire, monsieur, que chez ces gens là ... la pelouse ne doit pas excéder à la toise, 4,5 cm. Il faut donc, chaque semaine de printemps, couper, raser, cette herbe échevellée qui n'arrête pas de grandir.

 

Fini la sieste, fini de rêver, le moteur 4 temps mène la danse. Pourtant cela me donna une idée : et si pour voir par curiosité ce que cette herbe anonyme et maudite recelait comme plantes, je laissais pousser une zone « sauvage ». Aussitôt dit, aussitôt fait, je délimitai un espace d'un métre carré comme je l'avais appris au lycée agricole et entrepris de laisser grandir les « herbes » qui y pousseraient. Entretemps, comme les jours de soleil sont comptés sous nos contrées, une deuxième et une troisième tondeuse pétaradantes s'étaient mises en route. Bonjour l'ambiance !

 

Parti d'une base pâquerette/herbe, voici que mon carré se diversifie au cours des semaines, prend de la hauteur, fleuri, monte en graines, en épi, quelques insectes s'aventurent pour polliniser les fleurs, enfin bref toute une vie s'organise dans ce carré témoin. La grande gagnante de cette pause « coupe de douilles » est la luzerne lupuline dite « minette » qui profite de cette opportunité pour étendre ses tiges rayonnantes tout azimut.

Le plantain lancéolé est le premier à gravir l'espace de liberté accordé par la tondeuse, un pied de bourrache reste discret n'ayant pas la place suffisante pour s'exprimer et puis au cours des semaines les graminées prennent de la hauteur, dépassent les autres plantes et laissent apparaître leurs grains de pollen. Voilà donc les coupables du « rhum des foins » ! Nous sommes bien mi-juin...aaaattttchoum !!!!!!

 

Il ne reste plus qu'à laisser pousser jusqu'aux moissons, et puis peut être que laisser ce carré sauvage grainer évitera de réensemencer régulièrement la pelouse qui est le terrain de jeu des pâquerettes et pissenlits de tout poil qui par leur faible hauteur de tige (feuilles étalées ou en rosettes) ne craignent pas le passage régulier de la faucheuse. Pour l'instant, j'ai recensé une dizaine de plantes dont trois graminées. Et vous, qu'avez vous dans votre jardin ?

 

Mea coulpa : je coupe aussi mon « herbe » avec une tondeuse mais en essayant de le faire le moins souvent possible et comme j'habite dans un village, que le terrain n'est pas très grand, j'utilise une tondeuse électrique beaucoup moins bruyante qu'un moteur à essence.

Premier état : la zone sauvage fin mai

Pissenlit et pâquerettes

Plantain lanceolé

Une bourrache discrète

Le géranium sauvage

Une pâquerette défleurie

Cliquer pour agrandir

La « minette »

Les graminés contre-attaquent

Deuxième état : la zone sauvage mi juin

Houlque molle

Juin : le mois du rhum(e)… des foins

Par Didier Leplat

Point de foins avec ce temps pourri, plutôt rester au chaud à l’intérieur.

 

Quoi de mieux que le train électrique pour ça !

Mais attention, c’est aussi la chaleur de la nostalgie qui se révèle, celle qui vous évoque la douceur de votre enfance et ces merveilleux souvenirs…

 

C’est en 1952 que je naquis... J’ai eu la chance de naître au sein de la famille d’un des créateurs de la société PMP. Société dont l’objet était la création, la fabrication et la vente de jouets scientifiques et tout spécialement de trains électriques miniatures.

 

Robert Leplat, mon père et Pierre-Marie Pillon fondèrent PMP vers 1946/47... Ne me demander pas plus de précision... Je n’étais pas encore né et jamais je n’eu l’idée de poser la question à mon papa du temps de son vivant quant à la date précise de création de la société et de ses motivations réelles !

 

Mon père, ajusteur, outilleur, ingénieur, inventeur… devait, je pense, au sein de PMP se cantonner sur les créations, les parties techniques et la fabrication. M. Pillon, quant à lui devait s’occuper de la partie commerciale et administrative... Ceci n’est toutefois que supposition, car là aussi je n’ai eu aucune information précise car il a quitté la société très vite, laissant seul mon père aux commandes.

 

Certaines personnes disent que PMP viendrait des initiales de Pierre-Marie Pillon, je ne peux vraiment l’affirmer, sauf que je me rappelle, étant enfant, mon père disant aux gens qui lui posaient la question : « PMP, c’est comme Petit Métro Parisien... »

 

Et c’est vrai que ce fut la première création de la Société PMP. Un coffret comprenant 3 voitures de métro parisien « Sprague » deux voitures vertes et une rouge, des rails et un transfo pour faire tourner l’ensemble. Par miracle, j’ai encore en ma possession une de ces voitures !

 

Etre enfant et avoir un papa fabriquant de jouet...

quel bonheur allez-vous me dire !

Le tampon de la société PMP losqu’elle était installée rue Roubo dans le 11e à Paris

Robert Leplat dans les années 50

Les binoculaires de Robert Leplat pour les travaux de précision

Le palmer de Robert Leplat pour mesurer au centième !

Le perforateur du bureau

Le milliampèremètre :

il servait pour contrôler la fabrication des moteurs et des transfos

Nostalgie

Ce sont des souvenirs attachants... juste quelques objets ayant servis ou appartenus à mon père et utilisés par la société PMP.

 

Que ce soit à l’atelier rue Roubo dans le 11e arrondissement de Paris ou rue Sartoris à la Garenne-colombes ou même peut-être à Issy-les-Moulineaux ou Boulevard Bineau à Neuilly…

 

Ou bien dans les bureaux, avec les papiers à lettre, tampons ou même les souches des carnets de salaires des quelques ouvriers (1954)…

Ma collection

Je ne sais pas comment j’ai pu faire : alors que j’avais moins de 10 ans à l’époque et que ce n’était que des jouets pour moi, j’ai réussi à conserver pas mal de modèles.

En fait, c’est bien souvent moi qui les avait montés en puisant des pièces ici et là, je me souviens même faire les soudures pour les fils sans même tout brancher ! Mais ça marchait et heureusement car c’est la seule collection presque complète que je possède, mon père n’en ayant pas conserver lui-même !

 

Pourtant je n’étais pas et je ne suis toujours pas passionné par le train électrique !

 

Anecdote : le pistolet à peinture

 

Je ne sais pas qu'elles furent ses motivations, mais un jour, mon père décida de faire lui même la peinture de ses fabrications.

 

Il acheta un compresseur et un pistolet à peinture.

Le compresseur, un grand modèle d’au moins 2 mètres de longueur fut placé à la cave qui deviendrait pour l’occasion salle de peinture.

Il était d’un beau bleu genre bleu métallisé avec deux belles poulies, des courroies et un grillage pour qu’on ne puisse pas y mettre les doigts… C’était un modèle bi-cylindres et quand il tournait il faisait beaucoup de bruit tant que la grosse cuve n’était pas remplie d’air comprimé à 8kg. J’apprenais par la même occasion à lire le manomètre et comprendre le travail de compression des pistons.

En plus pour ne pas être incommodé par les vapeurs de peinture, il installa un énorme ventilateur extracteur... il était du même bleu que le compresseur... sans doute la même marque !

 

Le pistolet, je m'en rappelle, c'était un « Lepetit », d'ailleurs, je le possède encore !

Une des souches des bulletins de salaires - A l’époque, les employés étaient payés toutes les semaines

Après le décès de mon papa, j’ai retrouvé beaucoup de choses, dont des plans originaux sur calque, dessinés par lui avec les cotations qui servaient à la fabrication, des boîtes de pièces détachées, des prototypes et plein d’autres choses, mais pas les outils de découpes. Mon père les avait vendus à M. Bascou (ANTAL) un de ses concurrents à l’époque qui voulait ressortir la gamme des voitures voyageurs. Malheureusement ce monsieur est décédé d’un accident de voiture très peu de temps après ce rachat ce qui fait que la production ne pu jamais être relancée.

 

J’ai conservé tous ces éléments et réalisé un CD rom interactif que l’on peut toujours se procurer sur le site que j’ai créé à cet effet : www.trains-pmp.com.

Le fameux pistolet à peinture, avec son couvercle de Nescafé !

Il faisait fabriquer ses peintures chez Valentine et c'était pas facile d'obtenir les bonnes teintes... C'était de la peinture cellulosique qui séchait très rapidement...

 

Aussi, un jour quand je décidais de m’en servir pour repeindre mes petites voitures, je fus surpris de la rapidité avec laquelle elle séchait sur le pinceau qui devenait tout dur !

Mon père se fâcha quand il s’aperçu de ça et me gronda... mais la punition vient surtout du mal de tête colossal que les vapeurs de peinture et de diluant me procurèrent !

 

Pour la peinture, mon père n’était pas, lui non plus, très expérimenté ! Pourtant, il avait mis au point un système simple pour changer facilement de couleur et la conserver… il utilisait les pots de Nescafé qui étaient à l’époque en verre avec un couvercle métallique. Il avait placé un de ces couvercles à la place du godet d’origine et était très content de sa trouvaille.

Plan original sur calque de la loco Boer 030

Plan original sur calque de la fameuse CC 7001

Plan original sur calque de la fameuse CC 7001

Mon magnifique fourgon Dinky Toys repeint par mes soins !

Pour les couleurs mates, il rajoutait du talc et cela marchait bien pour le rendu de la teinte, mais cela bouchait le pistolet...

 

Pour décaper les pièces avant la peinture, il les faisait tremper dans une bassine dans la cuisine... il y mélangeait du produit et rinçait dans l’évier... ce qui irritait souvent ma mère quand elle faisait en même temps la cuisine !

Travaux de peinture

Une série presque complète

Mon travail autour du train

 

Je me suis intéressé à la ligne de chemin de fer qui reliait La Loupe à Senonches jusqu’en 1990.

J’ai suivi le parcours depuis La Loupe jusqu’à

La Framboisière, petite commune située à quelques kilomètres de Senonches. Au delà, les rails ont été démontés et l’intérêt est moindre.

 

Ce parcours a été proposé pour devenir une voie verte et transformée en piste cyclable, mais en vain, les crédits n’ayant jamais été délivrés. Il faut énormément de travail pour défricher les voies et retirer les rails comme vous pouvez le voir sur les photos. Il y a des endroits où la végétation est telle que le passage est totalement impossible sans machette ou débroussailleuse !

Voir la galerie ici

Les locomotives PMP

la gamme presque complète

la gamme des voitures voyageurs

Le CD Rom de la marque de trains électriques miniatures PMP

En hommage au travail de mon papa,

j’ai réalisé un CD Rom

sur l’histoire de la marque PMP

Il est disponible ici (au prix de 35 euros)

Où est passée, La Culture ? Est-elle repassée par là ? (suite)

Elle est passée par ici, elle...

 

" Un petit mot pour m'excuser de la gêne occasionnée et aussi nous rassurer tous. Retrouvée, la grande Dame. Je l'ai croisée aux urgences. M'y rendant pour mon rhume des foins habituel, le médecin me mettait en garde contre toutes ces sources allergènes, tels le frêne et le bouleau.

 

Je comprenais " Freiner le boulot ", toujours partisane du fameux " Sois fainéant, tu vivras longtemps ".

 

Sur ce quiproquo, je " La " vois tout à coup entrer, affolée, dans le cabinet (médical) et supplier un antihistaminique, entre deux éternuements.

" Oui, mais à quel terrain êtes-vous allergique, chère Madame ? Demanda sur un ton condescendant le toubib.

 

"Vous plaisantez, Doc… (éternuement)…teur ?

Le gluten, le (éternuement ) pollen, les acariens, vous les soignez tous les jours, mais c'est rien. Moi, je dois faire face à la finance, à la politique (éternuement ), à TF1 et au pétrole. Et la fête de la musique ne suffira pas à me soigner (éternuement).

 

- Bon, je vous fais un arrêt à durée indéterminée, retapez-vous afin d'être d'attaque pour les journées du patrimoine, faut pas rigoler, y'aura la télé ! "

 

Pas de disparition, juste une allergie! A bon entendeur...

Gwen ( musicienne).

Les phrases « à la con »

de François Lebert

humour

Quand il tombe de la pluie, les insectes se déplacent sans parapluie.

 

Logique

Un poète silencieux, ça reste un poète. Un âne qui devient général, ça reste un âne.

 

Philosophie

Plutôt que de poser des bombes, je préfère poser des questions,

chaque dessin, chaque poème en est une, une question de survie !

 

Abolition de privilèges

Chaque jour le monde du fric craque un peu plus sous le poids de ses propres impérities...

La liberté de s'enrichir sans limites pour quelques uns, et celle de crever de faim pour les autres...

Il faut liquider le patronat et ses sbires avant qu'ils ne nous transforment en liquide.

On y était !

Cliquer sur les images pour les agrandir

Belle-Isle-en-Terre, la fête du papier

 

Sur le site d'un ancien moulin papetier, s'est déroulé le dimanche 5 juin, le festival « Les petits papiers » qui proposait aux visiteurs un panel d'artistes travaillant sur et avec le papier.

 

Papiers à la cuve (Françoise Valade), objets en pâte à papier, bandes dessinées, petits éditeurs, graveur sur bois, constituaient une exposition d'environ cinquante exposants dans un très beau cadre en bord de rivière.

Proche de la nationale 12, artère de la Bretagne, ce festival local est une belle halte à inscrire dans son agenda si vos pas vous portent dans les côtes d'Armor à cette saison.

Rouleaux servants à la préparation du papier

Expositions et manifestations

Brocéliande (35)

Du 4 juin au 18 septembre

Grenchen (Suisse)

Du 10 juin au 30 juillet

Yèvres (28)

Du 24 juin au 1er septembre

Guéret (23)

Agate Rousset, une jeune artiste inspirée par la « Vanité », style de peinture en vogue à la renaissance, nous en propose sa version moderne, riche en couleurs et en sensation forte.

Si le sablier vous en laisse le temps, faite un détour par Guéret pour découvrir son exposition.

PH.B.

Brou (28)

Le 6ème  vide-ateliers d’artistes organisé par LECAP va se dérouler les 8, 9 et 10 juillet (2016).

 

Il réunira 41 artistes professionnels, ayant à proposer des œuvres ne correspondant plus à leur marché actuel : esquisses, dessins préparatoires, sérigraphies, gravures, peintures, sculptures, photographies… Ils profiteront de cette manifestation pour vendre, à des prix très attractifs, ces œuvres de qualité qu’ils ne renient pas mais qu’ils ne désirent plus présenter dans des galeries et salons habituels. 

 

Vendredi 8 Juillet

17h : ouverture

18h30 : Vernissage

Nocturne jusqu’à 22h

Samedi 9 Juillet : exposition de 9h à 22h

Dimanche 10 Juillet : exposition de 9h à 18h

Et toujours notre dernier Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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