Septembre 2016 - C’est la rentrée !

Le mot de la rédac

Par Philippe Belleney

C'est la rentrée...classique !

Septembre, placé sous le signe du ministère de l'Education. Chargés de gros cartables à roulettes, les enfants se précipitent vers les nobles bâtiments de l'Enseignement. « Qu'as-tu appris à l'école, mon fils aujourd'hui, qu'as-tu appris à l'école ? »

Dans tous ces beaux programmes bien préparés, quelle place sera faite à ce qui nous intéresse, nous à l'égo du moi(s), à l'art ? Ah! Ah ! Ben ça y'est, il remet ça avec p'Art ati, p'Art ata ! Quel ring'Art !

L'Art c'est la liberté, l'école c'est l'encadrement, un tableau a-t-il besoin d'un gros cadre bien joufflu surtout s'il s'agit d'un grand maître ?*

Vivement que l'on soit au mois d'octobre pour oublier cette routine trop classique !

 

* Et doré le cadre, ça fait riche ! Hè ! Hè !

Remonter le temps avec le Trombinotron !

Texte et photos Didier Leplat

Comment le Trombinotron

a-t-il put être conçu ?

 

Pour commencer, ce fut la découverte des photos de Fernand Bignon par l’intermédiaire d’une émission sur France Région Normandie fin 2008. Fernand Bignon était un photographe pictorialiste, peut-être un des derniers puisqu’il officia dans les années 1910-1920. Intéressé par ses images, et en faisant mon enquête, j’ai fini par rencontrer sa petite fille Frédérique Closier. Celle-ci envisageait de faire connaître davantage l’oeuvre de son grand-père, et après quelques échanges par mail et par téléphone, je lui proposais d’exposer Fernand Bignon au festival photo de La Loupe. Son accord fut immédiat. Elle est venue au studio où j’ai scanné les plaques originales en vue d’en faire des tirages sur papier. Pour ne pas trop nous disperser dans l’exposition, il ne fut choisi que la série humaniste, les paysages devant hypothétiquement entre exposés plus tard en Normandie.

 

Quelques liens sur Fernand Bignon :

www.archivesenligne.fr/component/zoo/item/bignon-fernand 

www.thydelor.eu/photographie/bignon.html 

www.photo-graphie.biz/2009/bignon/galerie2.html 

 

Du coup, je me suis beaucoup documenté sur le travail des photographes pictorialistes en passant par le français Constant Puyo ou l’anglais Peter Henry Emerson et ce courant photographique qui essayait de convaincre le monde que la photo pouvait être de l’art, au même titre que la peinture.

 

Quelques liens sur le courant pictorialiste :

www.youtube.com/watch?v=kGd1maRN-dA 

http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/le-photographe-constant-puyo-defenseur-du-pictorialisme-6541

 

C’est durant cette période que le hasard me fit rencontrer Philippe François sous les halles de Brou lors d’une exposition de printemps où j’avais exposé une quinzaine de photographies de paysage en noir et blanc tirées sur un beau papier 100 % coton.

 

La conversation fut vite engagée et rapidement j’appris qu’il était passionné par ce même courant : le pictorialisme. Des échanges importants se firent entre nous, il me présenta son livre « Sylvie, souvenirs du Valois » une nouvelle de Gérard de Nerval illustrée par ses photographies. Toutes ces photos étaient faites à la chambre 4x5 inches équipée d’optiques improbables qui permettaient de rendre la douceur du rêve tout en nimbant les hautes lumières. Du très beau travail qui fut ensuite exposé au Festival Photo de La Loupe en 2010.

 

A cette époque là, dans l’entrée du studio, rue de la Gare à La Loupe, se trouvait une chambre en bois 18x24 cm en décoration. Elle était équipée d’un objectif Boyer de 270 mm de focale. Celui-ci était dirigé vers l’extérieur et sur le dépoli, était visible l’image de la rue, à l’envers bien sûr !

Fernand Bignon : le rayon de soleil - Mutrécy (Calvados) - 1924

Tous droits réservés

Fernand Bignon : préparation des confitures - Mutrécy (Calvados) - 1923 - Tous droits réservés

Fernand Bignon : après le passage du facteur - Mutrécy (Calvados) - 1922 - Tous droits réservés

Philippe François : allée plantée d’arbres entre Mortefontaine et Loisy

Tous droits réservés

Philippe François : environ de Ver-sur-Launette

La couverture du livre « Sylvie, souvenir du Vallois » Unenouvelle de Gérard de Nerval, illustrée par des photographies de Philippe François

Philippe François : environ de Ver-sur-Launette -  Tous droits réservés

La chambre 18x24 en bois « Gilles Faller » installée à l'entrée du Studio avec son objectif 270 mm Boyer

Cette chambre est restée longtemps ainsi dans le studio et à chaque fois que je sortais je voyais inconsciemment cette image sur le dépoli. Et puis un midi, d’un coup, j’ai eu l’idée de photographier avec mon numérique l’image de ce dépoli.

 

Et là, tout se mis en place ! transformer une vieille chambre photographique pour la rendre « numérique » ! Mes échanges avec Philippe étaient à leur paroxysme et très rapidement je mis au point le premier prototype qui permettrait de s’affranchir des lumières parasites venant frapper le dépoli lors des prises de vues. En un week-end je le réalisais autour de la chambre en bois avec du carton et avec deux trépieds, un pour supporter la chambre munie de son objectif de 270 mm et l’autre supportant mon Nikon D700 numérique du moment. Philippe étant venu me rejoindre, nous avons procédé aux premiers essais dans le studio. Chacun de nous fit l’opérateur et le modèle. Je vous joins ici les photos.

L’image inversée vue sur le dépoli que j’ai photographié !

Philippe, le premier à être photographié par le Trombinotron !

Très vite, on s’aperçu que c’était possible de faire de belles photos, tout à fait dans le courant pictorialiste, mais techniquement il y avait encore beaucoup de problèmes à régler.

 

Le premier problème était la mise au point, elle devait se faire à deux niveaux, en premier avec l’objectif de la chambre sur le dépoli et ensuite faire la mise au point avec l’objectif de l’appareil photo sur l’image affichée sur le verre dépoli. Le montage du premier prototype n’était pas du tout opérationnel pour cette double manoeuvres puisque le dépoli avançait et reculait à chaque mise au point du sujet, ce qui impliquait qu’il fallait aussi refaire la mise au point sur l’objectif de l’appareil photo. Pas du tout pratique, car le sujet, souvent, n’arrêtant pas de bouger, il fallait passer son temps à faire le point des deux côtés à la fois !

 

Le second problème était le dépoli lui-même. Celui qui équipait la chambre d’origine était très rayé avec de nombreuses marques et aussi et surtout était imprimé dessus en sérigraphie les différents formats de cadrages. Cela ne pouvait pas se faire avec ce dépoli là, il fallait donc en trouver un autre.

 

Tout en partant à la recherche d’un nouveau dépoli, je me lançais dans la création du prototype numéro 2. Pour conserver une mise au point constante entre le dépoli et le boîtier numérique, il fallait que celui-ci soit fixé sur un support qui se déplaçait en même temps que le dépoli. J’eu l’idée de concevoir une sorte de chambre en bois qui s’accrocherait derrière le dépoli et qui supporterait le boîtier. Après avoir défini l’objectif et l’angle de prise de vue, j’en déterminais la longueur et pus ainsi faire la cotation des pièces nécessaires à sa fabrication.

 

Quant au dépoli, l’affaire n’était pas simple ; j’ai d’abord essayé du verre dépoli avec du sable, mais le grain était beaucoup trop gros pour rendre une belle image. J’ai vu qu’il existait aussi une manière de dépolir le verre à l’acide. J’en ai commandé un morceau pour faire des essais, mais là je me suis aperçu qu’il n’y avait en effet pratiquement plus de grain mais par contre, il était très absorbeur de lumière ce qui obligeait à utiliser un éclairage très fort pour compenser la perte de luminosité.

La troisième solution vient du hasard ! Nous étions avec Philippe en prise de vue dans un garage quand je découvris entassé au milieu d’autres bricoles un ancien lecteur de cartes à microfiches comme on en trouvait avant dans les magasins de pièces détachées automobiles. Son écran carré d’environ 30x30 cm a flashé dans mes yeux et dans mon cerveau ! Coup de bol, Michel, mon ami garagiste chez qui nous étions, me dit que je pouvais le prendre car il était de toute façon destiné à la déchetterie !

Impatient, je démontais l’appareil pour en extraire l’écran qui était finalement en matière plastique. Mais qu’à cela ne tienne je le plaçais aussitôt à l’arrière de la chambre et constatais avec bonheur que c’était exactement ce qu’il fallait ! Pratiquement pas de grain et une belle luminosité faisaient ressortir avec brio les images formées par l’objectif.

Le processus de fabrication du deuxième prototype était donc lancé !

 

Les pièces en bois découpées selon mes cotes, l’assemblage de l’ensemble me prit moins d’une semaine, aussi nous avions pris rendez-vous avec Caroline, notre mannequin fétiche pour lui tirer le portrait à l’ancienne. Pour l’occasion, Philippe lui avait trouver des vêtements datant du début du XXe siècle pour ainsi la faire ressembler à Cléo de Mérode, une princesse danseuse de ce début de siècle. Cette jeune femme avait été photographiée par Nadar le célèbre photographe portraitiste et pictographiste de la fin du 19e siècle et du début du 20e. Le challenge était osé avec la comparaison à un tel Maître ! Mais rien ne nous faisait peur.

 

Caroline était donc habillée avec une robe du début du 20e siècle à la manière de Cléo de Mérode, et Philippe lui a fabriqué un serre tête.

 

Fiers de notre résultat, nous avons voulu encore le perfectionner.

Mon portrait par Philippe François avec le Trombinotron !

Philippe pose pour

le Trombinotron !

Les premiers schémas pour le prototype n° 2

Le lecteur de micro-fiche dans le garage !

Caroline avec le Trombinotron

en 2010 dans le studio de La Loupe

Cléo de Mérode en 1901 par l’atelier Reutlinger à Paris

Caroline avec le Trombinotron

en 2010 dans le studio de La Loupe

Cléo de Mérode par l’atelier de Nadar à Paris

Voigtländer Heliar 480 mm de focale - f 4,5

Hermagis à portrait N° 3 - 500 mm de focale - f 4,5

Et c’est ainsi que j’ai voulu monter sur l’appareil des objectifs de longue focale spécial portrait pour nous rapprocher davantage du style Nadar.

 

Je possédais en héritage différents matériels photos dont la chambre 18x24 qui sert de support au Trombinotron mais aussi de deux très gros objectifs. Le premier est un Voigtländer Héliar 480 mm de focale et d’ouverture 4,5, il pèse dans les 6 kilogrammes et date des années 1930 ! Il possède en plus une bague qui lui permet de régler le flou, mais donne des images relativement bien nettes et détaillées, le flou n’étant obtenu que par sa très faible profondeur de champ à pleine ouverture. Très belle optique allemande pleine de rigueur avec laquelle je décidais de faire quelques portraits. Pour cela, je dû rallonger le tirage de la chambre avec une extension en bois que je plaçais devant. Le poids de l’optique a dû nécessiter des renforts et un support adapté !

Le Trombinotron avec l’Heliar 480 mm de focale

Philippe Belleney photographié avec l’Heliar

Les premiers résultats avec l’Hermagis avec Claire comme modèle

Le Trombinotron avec l’Hermagis à portrait N° 3 - 500 mm de focale

Claude Prévost

photographié avec l’Heliar

Charlotte

Les premiers essais de portrait furent très concluant mais les flous étaient trop régulier ! Aussi je décidais très rapidement de remplacer cet Heliar par l’autre objectif que je possédais. C’était un Hermagis à portrait N°3, il datait d’environ 1890 et mesurait environ 30 cm de long pour 12 centimètres de diamètre. Cette optique française, conçue par l’opticien Fleury-Hermagis, était calculée selon la formule optique de l’opticien autrichien Joseph Petzval de 1842 où tous les calculs ont permis d’obtenir une grande ouverture pour minimiser les temps de pose très long à l’époque au détriment des autres défauts tels le coma ou les aberrations chromatiques. C’est vrai qu’à l’époque la couleur n’était pas encore connue et tous les portraits étaient réalisés en noir et blanc.

Bref, mon système était conçu pour pouvoir adapter sans problème cette optique tel un appareil moderne à objectif interchangeable !

 

Les résultats obtenus avec l’Hermagis était vraiment fantastiques et en phase avec mes souhaits, par contre, beaucoup plus pointu pour la mise au point et la mise en oeuvre. Mais tant pis, on n’a rien sans effort et c’est dans cette configuration que l’appareil pas encore baptisé fut appelé le Trombinotron. Par la suite, je lui ai adapté un pied plus design et plus pratique pour pouvoir le transporter assez facilement.

 

Du studio de la rue de la Gare à La Loupe où pas mal de visages ont été immortalisés, il est maintenant, et avec un nouveau pied, opérationnel dans son nouveau studio à Fontaine-Simon et prêt pour de nouvelles aventures !

 

Je vous attends tous pour tirer votre portrait à l’ancienne !

L’image passe à travers un objectif du 19e siècle et ressort sur un support du 21e siècle !

Bruno

Pierre

Régine

Pascal

Elodie

François Lebert

Helena

Serge

Zac

Kathia

Marie

Jean-Pierre

Je vous attends tous pour tirer votre portrait à l’ancienne avec le Trombinotron !

Je vous attends tous pour tirer votre portrait à l’ancienne !

 

Quelques liens : 

La page Facebook du Trombinotron : www.facebook.com/trombinotron

Le site internet du Trombinotron : www.trombinotron.com

Le nouveau studio du Trombinotron à Fontaine-Simon

La zone sauvage (fin)

Texte et photos par Philippe Belleney

De jour en jour, cette petite aire rendue à la liberté a repris le cour normal des plantes, fleuraison, fructification (graines) et desséchement des parties aériennes.

 

De diverses couleurs en tons harmonieux, la zone sauvage s'étiole dans un ocre jaune sentant le désert.

 

Cette transformation naturelle due au cycle normal des saisons nous interroge sur plusieurs points. Notre carré toujours vert de ce beau gazon rectiligne est-il réellement beau ? Ce monochrome international représente-t-il la beauté comme certaines œuvres d'art portées aux nues par une élite jouant au golf le week end ?

 

Ce simple petit mètre carré de verdure oublié le temps d'une saison n'a-t-il pas beaucoup à nous apprendre à nous qui pensons dominer le monde ?

 

Lorsque l'an prochain, recommencera le bal des tondeuses, laissez donc une petite zone sauvage... histoire de dire ! Et rendez lui visite régulièrement...pour voir !

La zone sauvage en nocturne

La zone sauvage en nocturne

La zone sauvage en plein soleil

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle !

Expositions et manifestations

Festival « Prise de terre » 12 ans pairs, 12 Ampères !

Le festival se prépare, les artistes sur le terrain vous proposent un avant-goût de leurs œuves à venir.

 

Deux thématiques se croisent et s'entrecroisent cette année. Douze ans pairs qui correspondent avec six événements passés inoubliables et douze ampères avec un bel hommage donné à monsieur Ampère, éminent scientifique aux idées lumineuses autant que visionnaires sur l'état de notre planète due à l'action plutôt néfaste de l'homme.

 

Çi ajoute, une volonté permanente à « Prise de terre » d'établir un lien entre les hommes mis à mal dans une société de plus en plus identitaire dans le sens le plus sclérosé du terme.

 

Toutes ces bonnes raisons ne peuvent qu'inciter à venir découvrir les 16 créations d'artistes sur un thème pas aussi facile qu'il n'y paraît. Une belle promenade, une belle ambiance en perspective pour ce week end des 17 et 18 septembre à  Arnouville (28).

Victoire Costes « Tension vitale » « Installation électrique »

Christophe Dumont « Soutenez-moi »

Philippe Belleney « Gaïa Magnéto B »

Lili Bel « Et si P= Uxi… échappée belle »

Christian Pichard « Trom al duoma’l eiv al »

René Plunian  « Installation électrique »

Festival Photo-Graphie#9 au château de La Loupe (28)

du 24 septembre au 9 octobre

Les artistes

Patrick Jacquet 

Une mise au point toute en rondeur !

Patrick Jacquet est un passionné de photo.

Pour partager sa vision qui va souvent au delà de ce que voit un objectif grand angle, Patrick s’est rapidement spécialisé

Samsofy 

La naissance de Samsofy

Venant d’une ludothèque, Sofiane a commencé a créer des images pour la communication visuelle de son service.

Batman Linge en Alfred’s day off

© Samsofy

dans le panorama par assemblage qu’il conjugue avec d’autres techniques comme le bracketing et/ou la pose longue.

La série des « Visions 360 » qui sera présentée au festival représente certainement le plus bel exemple de combinaison de ces techniques.

 

Sites internet : 

www.pabos-gessiens.net 

www.miseaupoint.org/

Ayant les jouets à sa disposition, il s’en servira comme support à une communication ludique et au visuel humoristique. S’en suivront des images qu’il prendra plaisir à réaliser pour amuser son entourage et qui se mueront bientôt en passion.

La mini-figure Lego® aux infinies possibilités devient pour Sofiane un vecteur de communication dans des dimensions différentes selon les décors, créés de toutes pièces dans son studio ou empruntés à la rue, véritable théâtre de mises en scènes que Sofiane connaît par cœur.

 

Le site de Samsofy : www.samsofy.fr/

Elsa Lunghini 

Il y a des murs qui nous font entrer dans un monde, des pans infranchissables qui ouvrent des perspectives, des limites réelles qui étendent à nos pieds des vues infinies.

Les Triangles Invisibles

 

Lancé en mars 2016, Les Triangles Invisibles est un courant photographique né d’un constat simple : le triangle est la seule forme géométrique élémentaire quasi inexistante de toute l‘histoire de la photographie. S’ensuit une interrogation ouverte à tous : quelle place souhaite-t-on désormais donner au format triangulaire en photographie ?

Il y a des matériaux qui ont les propriétés qu’on leur a toujours prêtées mais qui sont une matière en constante évolution, en suggestions évocatrices en deçà des idées reçues et au delà d’un imaginaire commun.

Il faut (dé)cadrer le réel pour plonger dans l’abstraction de ces paysages, extraits d’un aplat abandonné un jour entre deux fers rouillés, les lichens pigmentaires et la lumière sculptée de ce qu’il reste à voir.

 

Sites internet : 

www.e-lunghini.com

Anne-Laure Étienne 

Série « Célébration ». Là où les mots ne suffisent surgit la danse.

Yann Pendariès

Julie de Waroquier 

La série « Habiter » questionne les rapports entre l’homme et son environnement le plus proche :

son habitat. Si nous vivons entre des murs, ils nous habitent en retour et nous construisent.

Inspirée par l’amour de la photographie humaniste d’après-guerre, et mettant à profit ses talents de manipulateur numérique, la dernière de ses séries de photographies

Julie Poncet 

Esquisse d’un couple,

la série « Fragments »

s’attarde sur les gestes,

laisse couler le temps pour mieux s’imprégner de son histoire.

artistiques s’appelle «Les tout petits métiers».

Dans celle-ci, il se met en scène comme le protagoniste principal d’une myriade de petits métiers imaginaires : «repêcheur de pépins», «gonfleur de citrouilles» ou encore «leveur de soleil».

 

Le site internet dYann Pendariès :

www.yannphotographe.fr

Les photographies de l’année 2015 

Le meilleur de la photographie professionnelle

Les expos à l’étage

«Eau, source de vie» 

Au travers l’œil des élèves des écoles de photos.

Nous avons fait travailler les écoles de photos sur le thème : « L’eau, source de vie.

 

Deux écoles nous ont répondu : 

l’école Efet et l’école CE3P.

Après en avoir informé sur place les élèves, chaque école nous a remis fin juin des photos qu’un jury a sélectionné courant juillet.

Il a choisir 15 images destinées à être exposées durant le festival et une en particulier dont l’auteur sera récompensé par un prix spécial.

Conférences - Animations

Nicolas Orillard-Lemaire lauréat 2016 !

Depuis 2009, l’A3PF et Profession photographe récompensent les plus belles photographies prises par des professionnels pendant l’année écoulée, et ce sont ces photographies qui seront exposées à La Loupe durant le festival.

Nicolas Orillard-Demaire était exposé au festival#8 de La Loupe avec sa série «Verticality».

© Nicolas Orillard-Demaire

Premier prix - «Photographie animalière»

Dimanche 25 septembre - 14h30

 

L’usage des procédés alternatifs anciens à des fin artistiques

par l’association « Dans ta cuve »

 

Dimanche 2 octobre à 14h30 

 

Le « déclic » photo d’un môme de banlieue 

par Bruno Albertoni

La vie et le parcours atypique d’un professionnel de la photographie avec ses multiples facettes. Par Bruno Albertoni, actuellement responsable de l’Atelier Photo 28 de Brou.

© Nicolas Boutruche

Premier prix - «Création numérique»

Et aussi :

 

Découvrir l’astronomie avec l’exposition

des « Pléiades du Perche »

 

Des manifestations tous les week-ends

Quant à Nicolas Bouchuche, il fut exposé à La Loupe en 2012, bravo à eux deux.

La photo de l’année a été attribuée à William Lamberet pour sa sublime photo de mariage.

Ce sont ces quatorze photos qui seront exposées à La Loupe.

 

Le site des «Photos de l’année» 

www.photographiesdelannee.com/galeries/

Les clubs photo participants

CHARTRES OBJECTIF 

Contact : Georges Hereira - 06 11 76 39 05 - gerra4@gmail.com

CLUB PHOTO de CHARTRES HORIZON 

Contact : Michel Galarneau - 06 01 73 42 67 - galarneau.michel@neuf.fr

MSD PHOTO 

Contact : Gérard Baton - 02 37 34 59 32 - gerard.baton@wanadoo.fr

PHOTO CLUB de MAINTENON 

Contact : Philippe Garcia - 06 26 15 20 09 - philippegarcia28@sfr.fr

LE CHEMINOT de CHARTRES 

Contact : Fabrice Ménard - 06 13 07 41 23

fabrice-menard@orange.fr

DECLENCH’EURE ET LOIR 

Contact : Jacques Humbert - 06 32 54 42 09 - jac.humbert@orange.fr

Photo club de Senonches 

Contact : Marcel Boulivet - 06 09 83 47 54 - boulivet.marcel@orange.fr

Atelier photo de Brou 

Contact : Bruno Albertoni - 06 23 35 10 94 - atelierphoto28@gmail.com

Histoires d’eau

aux Muséales de Tourouvre (61)

Exposition d’aquarelles de Jean-Pierre Champdavoine à Tourouvre (61).

Du 1er juillet au 30 septembre 2016

Les Muséales de Tourouvre

15 rue du Québec - 61190 Tourouvre.

Et toujours notre dernier Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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