Décembre 2016 - Noël

Le mot de la rédac

Par Philippe Belleney

Le moi(s) de Noël 

Le rêve des enfants en ce mois de décembre occidental se décline en rouge et blanc. Un vieux bonhomme à l'air sympathique, porteur d'une hotte pleine de cadeaux. Le rêve est on ne peut plus différent pour les adultes car si les rues et les maisons se parent de milles feux et de guirlandes, ce n'est vous l'aurez compris que ravalement de façade pour faire oublier une tristesse sociétale de plus en plus profonde. Fracture sociale, solitude, augmentation du nombre de sans abris, des mals logés, de la pauvreté tout azimut.

Si la hotte dans certains quartiers est débordante voir vomissante de paquets, dans d'autres elle ne contient souvent qu'un seul quartier d'orange.

La période des fêtes a été créée de toutes piéces à des fins commerciales, elle permet à certains d'oublier un temps ses soucis, ses misères mais la bonhomie du Pére Noël se craquèle et sous ses fissures apparaît une autre héroine plus misérable, la petite fille aux allumettes.

Extrait de l’alphabet

du Père-Noël (1900)

La balade du Père-Noël

Par Chris Ulhuberlüfen

L’artiste Ulhuberlüfen nous décryptant une de ses oeuvres

La plaine, la neige, le silence

monochrome blanc

L'arrivée du Père Noël

technique mixe sur papier à illusion sonore

La descente par la cheminée

technique mixe sur papier à illusion sternuatoire

Des cadeaux et un coup de blanc

collage et pastel

Les enfants au petit matin

collage et pastel

Le retour du Père Noël

technique mixe sur papier

La maison, la couette, la mère Noël

monochrome blanc dit « carré blanc »

Pour Noël, un cadeau original !

Offrez une lettre de rupture

à votre conjoint 

 

Ambiance festive

et réveillon plombé garanti

Sur la route des rois mages !

Texte et photos Didier Leplat

Mai 1970, l’année de mes 18 ans, je venais d’avoir mon permis de conduire, c’était aussi le passage de mon bac avant les vacances... mais cela est une autre histoire !

 

Ma tante du Jura venait de changer de voiture et avait décidé de me faire cadeau de son ancienne voiture. Une magnifique 2cv bleue de 1960, parfaitement entretenue et bichonnée avec 60000 km au compteur. Un beau cadeau !

 

435 CL 39 

Dans un premier temps j’ai gardé la carte grise au nom de ma tante et le numéro d’immatriculation était vraiment super !

 

1970, c’était l’époque « baba cool », l’époque des voyages à Katmandou, à Kaboul ou au Népal. Ma sœur, trois ans plus âgée que moi avait déjà été en Inde en stop deux ans auparavant, et elle réussit à me convaincre avec Jean-Marc son petit ami de l’époque de partir à Katmandou ensemble. Mon cousin Christian serait aussi du voyage.

 

Le projet initial après réflexion prévoyait que nous partions tous les quatre. Avec mon cousin nous avions envisagé d’aller en Roumanie dans le delta du Danube, et là, nous laisserions ma sœur et son ami afin qu’ils aillent, eux, en direction de Katmandou.

 

Préparations très sommaires telles que se procurer un passeport, réunir du matériel photo et quelques cartes. Ma mère toujours très soucieuse nous obligea à contracter une assurance auprès de « Mondial Assistance »... On ne sait jamais !

Ah ! c’était quand même bien plus simple en 1970 que maintenant !

 

Question photo, j’avais dans mes bagages le fameux 6x6 que m’avait prêté mon prof d’histoire géographie deux ans auparavant.

 

Mon cousin m’avait donné un « Focasport » 24x36 et il me semble que j’avais emporté une chambre à soufflet 9x12 avec quelques châssis chargés de film couleur négatif. J’avais placé tout ce matériel dans une boîte que j’avais placée sous le siège conducteur en y incorporant des films couleur diapos pour le Foca, couleur négatif et noir et blanc pour le 6x6.

 

A l’aventure ! 

Départ comme prévu début août de La Garenne-Colombes avec première étape Cousance dans le Jura où habitait ma tante. Dès le lendemain matin, l’aventure commençait vraiment !

 

Direction Milan, Verone. Bref passage à Venise où nous avions décidé de nous y arrêter davantage au retour.  Ensuite Trieste avant d’attaquer la Yougoslavie.

 

Dès notre passage en actuelle Croatie, sous la chaleur du mois d’août, nous nous sommes arrêtés au bord de l’Adriatique. La mer était attirante et la baignade obligatoire pour se rafraîchir ! C’était sans compter que je ne suis jamais très rassuré dans l’eau et là, pas de sable, mais des rochers et des coraux...

Certainement très beau pour les amateurs de plongée mais un peu la panique à mon niveau quand je me suis retrouvé le pied coincé entre deux rochers ! J’ai cru ma dernière heure arrivée ! Après plusieurs tasses d’eau de mer, j’ai réussi à me détacher et regagner la rive. Bref, ce n’est quand même pas à cause de cet incident que nous avions décidé de passer par le haut de la Yougoslavie.

 

Le passage par les montagnes (Alpes Dinariques) devait en effet nous permettre d’atteindre plus facilement la Roumanie.

 

Alors ce fut Zagreb, puis Belgrade par les petites routes. Il faisait beau, il faisait chaud !

Découverte de ce pays qui n’existe plus, pourtant la vie paraissait agréable, on se demande comment la guerre a pu y éclater.

 

Plus tard ce fut Sofia en Bulgarie, là, les gens paraissaient tristes et renfermés sur eux-même. Beaucoup de travail dans les champs, peu d’automobiles, plutôt des carrioles tractées par des bœufs ou des ânes.

 

Nous avions emporter des livres pour nous occuper le soir, surtout des romans policiers, sur la couverture de l’un se trouvait la photo d’une femme légèrement vêtue...

A la vue de cette couverture lors du passage à la frontière, un des douaniers nous a pris la tête. Pas facile de le comprendre mais nous avons du laisser le livre !

 

Puis ce fut la direction du delta du Danube où nous ne sommes restés qu’une nuit... Agressés par des moustiques énormes qui rentraient dans la tente et partout. Le lendemain matin, après une nuit horrible, attaqués de toutes parts, nous décidions de ne pas rester. Après concertation, nous décidions tous les quatre d’aller à Istanbul et là nous nous séparerions.

 

Après un petit passage en Grèce encore sous l’emprise des colonels, la traversée d’une tortue devant nos roues fut fatale aux soubassements de la voiture ! L’animal s’en est mieux sorti que la tôle que nous avons eu du mal à redresser pour qu’elle ne frotte plus par terre.

La 2cv bleue dans les rues de Zagreb en Yougoslavie !

La chaleur d’août dans les rues d’un village yougoslave

Qui de l’homme ou de la roue ?

Un marché aux bestiaux sur les chemins de Yougoslavie entre Zagreb et Belgrade

Le travail des champs en Bulgarie

Une page de passeport bien remplie !

Dans les rues d’Istanbul en août 1970 - Sous la tente, un vendeur de fruits et de pastèques

Le Samovar

électrique

Dans les rues d’Istanbul en août 1970

Les rues qui mènent au Grand Bazar

Dans les rues d’Istanbul en août 1970 - Des enfants dans les vieux quartiers à façade de bois

Dans les rues d’Istanbul en août 1970 - Le vendeur de jus d’orange bien frais

Dans les rues d’Istanbul en août 1970 - Le livreur

Istanbul en août 1970 - Un vendeur de poissons grillés le long du Bosphore vers le pont Galata

Istanbul en août 1970 - Le soleil se couche entre Sainte Sophie et la Mosquée bleue

Le tabac qui sèche au soleil d’août en Grèce

Istanbul à l’horizon 

Et puis nous finissons par arriver enfin à Istanbul. Et là, force est de constater qu’il est impossible de circuler normalement en toute sécurité. Personne ne respecte le code de la route à se demander même s’il en existe un ! Aucune signalisation n’est respectée, c’est à celui qui intimide le plus l’autre de passer, même au feu rouge, même au stop ! Aussi j’ai décidé de laisser la voiture sur un parking aux bons soins d’un turc à qui nous avions donné la pièce pour qu’il surveille la 2cv.

 

La rencontre d’autres jeunes, comme nous en voyage, nous a permis de trouver de quoi dormir le soir. Il s’agissait de la terrasse d’un hôtel dans un quartier du centre ville d’Istanbul. C’était vraiment pas cher et surtout cela avait l’avantage de pouvoir dormir en profitant de la fraicheur de la nuit. Nous pouvions jouir des toilettes dans l’immeuble bien que celles-ci n’aient pas toujours de l’eau !

 

Les jours qui ont suivis, nous prenions un taxi pour nous déplacer. Frayeur aussi de ces taxis qui se remplissent au fur et à mesure et surtout qui roulent comme des fous dans les rues sans respecter les feux ! Chaque intersection était l’occasion de serrer les fesses !

 

La visite de Sainte-Sophie, de la mosquée Bleue, puis du Grand Bazar nous confirma le dynamisme et l’accueil des turcs. Toujours près à nous aider, et à nous rendre service en nous posant plein de questions du genre : « How many brother and sister have you ? » « You are French »... Dans le Grand Bazar, beaucoup de monde nous offraient le thé servi dans les fameux petits verres.

J’en ai profité pour acheter un samovar électrique qui garde l’eau chaude toute la journée pour le thé. J’ai acheté aussi une pipe en écume et du tabac. Là-bas quand vous demandez du tabac à pipe il faut dire « turc pipo tutugnu » !

 

Quel plaisir de visiter les vieux quartiers et de manger des  « chiche kebab » et quand c’était bien on nous avait dis de dire

« choc güzel » ! Bref, de bons moments passés.

 

Ce qui était impressionnant aussi, c’était le nombre invraisemblable de bateaux qui circulaient sur le Bosphore sans jamais se toucher. On pouvait regarder ça en passant dans l’étage inférieur du pont Galata. Ce pont est un pont flottant ce qui fait qu’en passant dessus on se croirait sur un bateau. Au dessus, il y a la route où circulent les véhicules et l’étage en dessous est réservé aux petites échoppes et aux bars où tout le monde vient, qui fumer le narguilé, qui jouer au jacquet ou boire un verre.

De chaque côté du pont sur les quais, il y a les fameux marchands de poissons grillés qu’ils vendent directement sur leur bateau.

Beaucoup de vendeurs ambulants de pastèques, de fruits divers ou de boissons fraîches. Ils sont soit au coin des rues, soit sur des charrettes, soit même sous des tentes au milieu de la rue. Ça grouille, ça s’active, ça vie et c’est bien agréable.

 

Seul pour le retour 

Au bout de deux jours, mon cousin habitué aux grands palaces n’était pas du tout dans son élément et nous avons du le mettre dans le train direction Paris ! Ma sœur et son ami décidèrent de continuer leur chemin en direction de Katmandou, je me retrouvais ainsi tout seul pour faire le chemin du retour.

 

Pour le retour, je décidais de passer cette fois le long de la côte en évitant l’Albanie qui était à l’époque un pays complètement fermé.

 

Ce fut d’abord la Grèce avec ses maisons peintes en blanc où souvent le tabac sèche devant les murs. Comme j’avais décidé d’aller assez vite pour le retour, je roulais le plus possible dans la journée et tentais de dormir en camping sauvage la nuit, mais dans ce pays comme aussi en Bulgarie, ceci était totalement prohibé et interdit. A la tombée de la nuit, un petit chemin sur la droite dans une forêt m’interpella comme un petit endroit bien tranquille pour y passer la nuit à l’abri des regards. La température du mois d’août me permettait de dormir dehors dans le duvet à l’abri de la voiture.

 

Dormir à la belle étoile est souvent synonyme de réveil de bonne heure lorsque le jour commence à poindre, et ce matin là, que ne fut pas mon étonnement de me retrouver garer pratiquement au milieu d’un rassemblement de chars d’assaut !

Après un moment de frayeur, (ne pas oublier qu’en 1970, la Grèce était sous la domination des généraux) je l’aperçu au fur et à mesure que la lumière croissait qu’il n’y avait personne à l’intérieur et qu’un rideau de fil de fer barbelé nous séparait. Il s’agissait certainement d’un camp militaire et je ne mis pas beaucoup de temps à reprendre la route, sans prendre mon café ! Direction Skopje en Macédoine pour ensuite rejoindre la cote adriatique à Dubrovnik.

J’avais décidé de m’arrêter au retour à Venise et d’y passer de très bonne heure pour éviter les touristes aussi j’étais sur place dès six heures du matin. C’était magnifique, il y avait une petite brume qui enrobait les gondoles. Seuls les chats et les pigeons étaient de la partie perturbés par quelques rares bateaux qui circulaient. Belle balade à pied entre la place St-Marc et les petites rues avoisinantes dans lesquelles j’ai pu prendre quelques photos. J’eus la chance aussi de trouver par terre un billet de vingt mille lires, ce qui me donna l’occasion de bien manger car c’est vrai que les finances commençaient à être au plus juste. Certes, j’étais à Venise, mais cette escalope milanaise était vraiment la bienvenue !

 

Puis le lendemain, ce fut Vérone, Milan, Genève et la France !

A peine arrivé en France, à Nantua, contrôle de police ! Ma voiture faisait partie des véhicules conduits par des jeunes et qui étaient constamment contrôlés.

C’est vrai, une voiture sale, faisant un peu plus de bruit que la moyenne, qui plus est, conduite par un jeune aux cheveux longs...

Bref, contrôle des papiers, mais comme tout était en ordre, j’ai pu repartir rapidement pour me diriger chez mon parrain dans sa maison de vacances à Montanges, petit village de l’Ain.

C’était quand même un peu rageant d’avoir parcouru six mille kilomètres sans problèmes et d’être arrêté pour contrôle après avoir parcouru moins de cinquante kilomètres en France !

 

Le lendemain, direction Cousance dans le jura chez ma tante pour finir les vacances et confier la voiture à M. Vulin le garagiste du village et spécialiste de la 2cv pour qu’il la bichonne !

Arrivée sur Venise au soleil levant en août 1970

Venise au petit matin sous la brume en août 1970, les gondoles prêtent à partir

Le garage Vulin à Cousance dans le Jura en 1970

Le garage Vulin à Cousance dans le Jura en 1970 - Photo Didier Leplat

Expositions et manifestations

Ouverture de l’Espace photo du Perche à Bellême

Dédicace 

Venez à Bellême pour l’inauguration de ce nouvel espace consacré à la photo, Didier Leplat sera présent les 17 et 18 décembre pour y dédicacer ses livres !

 

- Autoportraits

- Bissections symbolisantes hyperbolisations sympathiques

- Petit pont

- L’étrange histoire de Zela’r Mor

Exposer à Montmirail (72) pour la saison 2017

La salle Loutreuil et son espace extérieur

sont disponibles du 1er mai à fin septembre 2017 

Contact : Mme Rouffort clorouf@orange.fr

Dernières oeuvres de Marie VDB et Mélanie Casano

Ces oeuvres seront visibles dès janvier à la Librairie du coin à Châteaudun… à suivre (Photos Didier Leplat)

Françoise Valade ouvre son atelier à  Arrou (28)

Françoise Valade, artiste plasticienne émailleur présentera ses dernières créations (livres d’artistes) ainsi que ses émaux sur cuivre dans son atelier au mois de décembre.

 

Ouverture les weekends de 11h à 18h 

 3-4 décembre

10-11 décembre

17-18 décembre

ou sur rendez-vous : 02 37 97 12 04

Adresse de l’atelier 

75 Grande Rue - 28290 Arrou

L’exposition est prolongée jusqu’à début janvier

Dernière exposition de la saison à la Chapelle Saint-Marc de Brou (28)

Une rétrospective des expositions passées avec 26 artistes présentants deux oeuvres chacun.

 

Du 1er au 24 décembre 2016 

Vernissage le 3 décembre à 11h

 

Office de Tourisme - Chapelle Saint-Marc 

Rue de la Chevalerie - 28160 Brou

Pour tous renseignements : 02 37 47 01 12

Monique Hergaut-Tessier - Bénédicte Souquet - Joëlle Deroubaix - Gilles Jouanny - Jean-Paul Cormier - Régis Plas - Willy Proust - Françoise Decorse - Francis Malbête - Colette et Thierry Cense - Gismonde Curiace - Jean Renaud - Edith Clément - Catherine Lierman - Catherine Protsenko - Philippe Belleney - Didier Leplat - Catherine Vigier - Monique Rémond - Jacques Chelle - Jean-Michel Pouzet - Nicole Delmas - Patrick Lodwit - Patrice Demongeot - Marie Carillo.

Dernière exposition de la saison à la Chapelle Saint-Marc de Brou (28) - Photo Didier Leplat

Les artistes réunis durant le vernissage

Alain Ponçon au St-Jacques à Yèvres (28)

jusqu’au 31 décembre

Il a garé son caddie le long du mur, est entré avec ses toiles, les a accrochées aux murs et s'est installé boire un verre au « bistrot »  avec ses amis. Scènes de la vie urbaine, brèves de comptoir et autres toiles hautes en couleur à l'ambiance aigre douce sont à voir pendant trois mois au café restaurant

« Le Saint Jacques » à Yèvres.

Le vernissage s'est déroulé dans une ambiance conviviale et nombre de ses amis avaient répondu à son invitation. Orchestré par l'association « Le Cap » et par les propriétaires, amateurs d'art, le St-Jacques devient un lieu incontournable pour les artistes dans notre région.

 

www.poncon.com

Et toujours notre dernier Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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