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Janvier 2017 - Le rêve des enfants

Le mot de la rédac

Par Philippe Belleney

Le rêve des enfants 

Noël vient de passer, les yeux des enfants brillent encore de ces jours cadeaux où les rêves se mêlent aux réalités des adultes, « venez à table, arrêtez de jouer, lavez-vous les mains » enfin tout ce qui fait grogner un enfant qui joue.

Au cours de ces jours intenses s'entrechoquent deux mondes qui se côtoient dans l'incompréhension. L'enfant doit obéir aux parents qui savent ce qui est bon pour lui.

Fais pas ci, fais pas çà. Et puis un jour les rêves s'estompent, deviennent gris. Je suis devenu grand. Heureusement, il reste quelques îlots bien encadrés où l'on peut retrouver l'enfance que l'on a laissée derrière soi.

 

Ne détruisons pas le rêve des enfants.

Image du nouvel an 2017 à Plougonvelin en Bretagne

(Photo Philippe Belleney)

L’Ego du moi(s) vous présentent ses meilleurs vœux pour 2017

D’après une photo de Didier Leplat de 1975

Enfant, à demi-mot... 

 

Une mouche passe...

Vrooooarrrrrr !!!

Fait la mouche qui se prend pour un avion !

 

Être un homme à la fleur de l'âge...

 

C'est l'histoire d'un petit garçon

qui sème sème ses poèmes dans une forêt

pleine d'amour et de haine

pour être sûr d'y retrouver ses petits...

Il avance, invisible,

au milieu des arbres touffus,

une douleur sur son épaule,

comme l'oiseau sur sa branche...

 

Une chanson résonne dans sa tête :

Sème sème sème tes petites graines

sur les grands chemins de la vie,

et des fleurs pousseront tout autour

de ton voyage vers le paradis...

Par François Lebert

Hommage à Marcel Gottlieb

par François Lebert

Dura lex Solex !

Texte et photos Didier Leplat

Je suis né en 1952, la fin de la guerre n’était pas très loin et tout était en train d’être refait.

Ma famille vivait dans un pavillon en location à La Garenne-colombes. Cette maison avait été, comme d’autres, endommagée pendant la guerre, et dans la notre, c’était la salle de bain au premier étage qui avait été bombardée et qui n’était pas encore réutilisable.

 

Ma mère coiffeuse à Lyon, a suivi mon père à Paris après leur mariage et elle a tout laissé là-bas pour l’homme de sa vie !

D’autres personnes l’ont suivie, dont Renée qui était sa meilleure amie et qui, elle, avait épousé avant la guerre Fernand qui devint mon parrain (voir la newsletter d’avril 2016 à son sujet) !

 

Le papa de Renée, Félix Bourgeat était aussi coiffeur et en attendant de récupérer un appartement, il habitait chez nous. Son salon de coiffure se situait « aux Vallées » rue Joseph-Froment à La Garenne-Colombes. Pour aller travailler, il avait un Solex !

 

Ce monsieur était très attachant et quand bien même cela nous soûlait avec ma sœur, il n’arrêtait pas de nous raconter ses souvenirs de la guerre de 14-18… Les tranchées… Verdun.. Le chemin des Dames.. il en pleuvait comme à Gravelotte…

 

Avec ma sœur nous n’arrêtions pas de nous moquer de lui et de ses histoires, insouciance de la jeunesse !

 

Ce qui était pratique pour mon père, c’était qu’il pouvait continuer de travailler tout en se faisant couper les cheveux par le « Tonton » comme nous l’appelions. Pour moi, c’était davantage la corvée, il avait des ciseaux bizarres et souvent ça tirait les cheveux !

 

Ça, c’était ma petite enfance, après, la salle de bain fut réparée, enfin presque, puisque mes parents en ont construit une autre ailleurs et le Tonton fini par trouver un appartement à Colombes.

 

Entre temps il avait acheté un nouveau Solex, plus moderne, avec le cadre plus aérodynamique et les roues légèrement moins grandes. Natif de l’Ain, il y retournait tous les ans pour les vacances… avec le Solex ! Deux à trois jours de voyage pour faire les 550 km. Même pas peur !

 

Le temps passait et vers mes dix ans, la passion de la photo m’atteint. Après mes débuts chaotiques je finis par avoir l’autorisation de créer mon laboratoire dans la cave du pavillon.

Et c'est là, derrière la porte, dans un recoin, que j’ai repéré un moteur à piston qui traînait.

 

Entre temps, avec mon copain Jean-Louis Marignier, quand nous ne faisions pas de photos ou de projets fous, nous aimions bien faire les acrobates sur un petit vélo à petites roues et gros pneus que j’avais récupéré du fils de madame Gillet. Il ne possédait pas de frein ni de roue libre. Pour freiner, il fallait retenir les pédales.

Nous essayions de ce fait de rouler en marche arrière puisque les pédales le permettaient. Ce n’était pas facile, mais cela nous amusait bien, à chacun son tour de reculer le plus loin possible sans mettre le pied à terre.

 

Et puis, un jour que je descendais à la cave pour m’occuper de mes photos, en revoyant le moteur qui traînait pas terre dans le recoin derrière la porte, l’idée me vint d’essayer de le monter sur le vélo.

 

J’en parlais à mes parents et c’est là que j’appris que c’était le moteur du premier Solex de Tonton.

Cela fit sourire mon père inventeur quand je lui confiais mon idée de le monter sur le vélo !

 

L’atelier paternel à disposition, il s’avéra que le montage était assez simple. Juste quelques pattes de fixation et des vis et des écrous… Comme du « Mécano » en quelques sortes ! Et en peu de temps, le moteur fut monté avec son bras de levier pour appuyer sur la roue en position basse et dégager le galet en position haute pour s’arrêter et pour cela, la commande de décompression avait été conservée pour que le moteur ne s’emballe pas. Il ne restait plus qu’à faire les essais !

 

Alors bien sûr le premier fantasme avant les essais était d’imaginer la vitesse que nous pourrions atteindre avec ce montage… Plus rapide ou moins rapide qu’un Solex standard ?

Chacun y mettait son grain de sel et sa façon d’analyser le problème. La question du pneu se posait aussi : combien de temps allait-t-il tenir avec le frottement du galet ?

Encore jeune, je devais avoir dans les onze douze ans et je n’avais pas encore appris beaucoup de lois de physique au lycée. Le plus simple était le concret, c’était d’essayer !

 

Selon les recommandations de mon papa, j’avais nettoyé le carburateur du moteur et vérifié si la bougie était bonne, il ne fallait plus que mettre de l’essence et de se lancer.

 

Dans le jardin, cela nous paraissait un peu petit, alors nous décidâmes de le faire dans la rue. Ma mère était très inquiète, elle l’était toujours pour tout et n’importe quoi de toutes façons, alors, ni une ni deux, j’ai eu le privilège de donner les premiers coups de pédale de l’engin !

 

Après quelques ratés, le moteur finit par donner de la voix et partir, nous entraînant avec le vélo.

Nous prenions pas mal de vitesse et comme il n’y avait pas de frein, il fallait négocier la manœuvre. Après plusieurs essais, je maîtrisais la bête !

 

La rue Sartoris fut donc ainsi le théâtre d’expériences avec des allers et retours pour peaufiner les essais. Après plus d’une fois m’être pris la pédale dans les tibias, le jour suivant, j’avais opté pour les retirer complètement et cela permettait de rouler plus sereinement.

 

Malheureusement, tout à une fin et c’est ma mère qui stoppa cette aventure en nous interdisant de rouler avec cet engin trop dangereux à son goût, sans compter que nous n’avions pas d’assurance… A cette époque, l’assurance on s’en fichait davantage que ce que disait la maman ! « Dura lex sed lex »*

 

On ne saura jamais si avec une petite roue on va plus vite qu’avec une grosse !

 

*La loi est dure, mais c’est la loi !

Le Tonton dans le jardin de La Garenne-Colombes : Il venait  d’acheter son tout nouveau Solex

Mon copain Jean-Louis sur le petit parcours à l’intérieur de la cour de la maison avant la monte du moteur

Le mode d’emploi du premier VéloSolex de Tonton

qu’il avait acheté en 1949

Mon père à son travail et aux bons soins de Tonton le coiffeur de la famille !

La carte de garantie du Solex - Seulement 6 mois de garantie à l’époque

Les premiers essais rue Sartoris à La Garenne-Colombes. J’avais le casque par sécurité pour rassurer ma maman ! On remarque le logo BMW, sans doute pour donner davantage l’impression de vitesse !

Le Solex à fond en reflet dans le rétroviseur de l’Ariane garée rue Sartoris. On remarquera déjà la créativité qu’on avait pour la recherche des points de vue en photo !

Le montage du moteur sur le vélo, vue de face, vue de profil

A fond dans les rues de La Garenne-Colombes !

L’histoire du VéloSolex 

Dans les années 60, j’habitais à la Garenne-Colombes, juste à côté de l’usine VeloSolex qui était boulevard de Verdun à Courbevoie. C’était la route que nous utilisions pour aller rejoindre la Porte Champêret qui nous emmenait sur Paris.

Quand j’accompagnais mon père en voiture, nous passions devant l’usine et je me souviens de voir les Solex qui tournaient tout seul autour d’un manège. C’était leur piste d’essais et de tests d’endurance.

J’enrage de ne pas avoir eu l’idée à cette époque de faire une photo ! Heureusement d’autres y ont pensé.

Expositions et manifestations

Lecture

Le Profession photographe de Janvier-Février vous propose un article de Didier Leplat page 14.

 

« L’objectif comme pinceau : Le Petzval 85mm à F/2.2 »

 

Pour tout renseignement et pour ou vous abonner : 

Profession photographe - 9, rue Ville-Close - 61130 Bellême

www.profession-photographe.com

Le Petzval 85 mm monté sur le D800 Nikon

Le nouveau recueil de dessins de Thierry Duchesne est paru grâce à un financement participatif géré par Ulule.

 

Pour tout renseignement : 

Thierry Duschesne - duchesne.illustrateur@orange.fr

Exposition

Littérature et Art 

 

La « Librairie du Coin » à Châteaudun, relais de la culture de territoire expose deux artistes bien connues des amateurs d'art euréliens, Mélanie Casano et Marie VDB, peintures et sculptures. Disposées en vitrines et parmi les rayonnages de livres à l'intérieur, les œuvres prennent une autre tonalité, celle d'un endroit vivant et chaleureux. N'hésitez pas à rendre visite à cette librairie hors norme pour découvrir les trésors qui s'y cachent.

Cette première exposition dure jusqu'à la fin du mois de janvier et est visible aux heures d'ouverture du magasin.

Marie VDB

Mélanie Casano

Librairie du Coin 

5 rue Jean Moulin - 28200 Châteaudun - 09:30 - 12:30 - 14:30 - 19:00

Tél. 02 37 44 93 46 - librairie.coin@wanadoo.fr

Les artistes Claudie Gimeno et Corinne Joachim qui participait au festival « Prise de Terre » (voir Ego du mois de septembre) exposent au Centre culturel Le Casino du 14 au 29 janvier 2017.

 

Centre culturel « le Casino »

Avenue Numa Servin - 76240 Bonsecours

www.bonsecours.fr

Passation de pouvoir entre Alain Ponçon et Jean-Pierre Champdavoine au restaurant « Le Saint-Jacques » à Yèvres (28).

 

Le Saint-Jacques 

24 ter rue Emile Delavallée, 28160 Yèvres

heures d’ouverture du restaurant

Et toujours notre dernier Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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