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Mars 2017 - Vous avez dit science fiction

Edito

Par Philippe Belleney

Si certains croient en la lune en cette période d'élections, nous préférons dans cet épisode nous intéresser à la planète rouge.

Mars celle qui fait fabuler les scientifiques de tout poil en ce moment. Et si on y allait, exporter la belle humanité qu'est la nôtre...

 

Mais voilà, Mars est aussi le dieu de la guerre, suivez-mon regard ! Et si on s'occupait plutôt de faire la paix autour de nous, si on dépensait quelques milliards de plus pour le bien être de l'humanité, si on regardait la poutre qui est dans notre œil... Et puis quelques martiens commencent peut être à trembler de peur en voyant arriver sonde sur sonde. Ils en ont certainement déjà installé sur des autels de glace... Bon, là, j'extrapole, c'est de la science fiction. Des martiens honorant des dieux venus de l'espace, n'importe quoi.

 

Le moi(s) prochain, je vous parle de la Lune, c'est plus près mais les mirages y sont aussi fort.

Statue votive martienne réalisée

à partir de morceaux de sondes récupérés

La science-fiction

Texte et dessin Alain Isenegger

Par François Lebert

Les petites amoureuses

Quand la réalité devient science-fiction...

Texte et dessins François Lebert

Elles ne pouvaient pas s'en empêcher :

dès qu'elles entraient en contact avec sa présence, elles tombaient toutes amoureuses de lui, les petites mouches, les grosses, les bleues, les velues, même celles qui ont des rayures noires sur le dos, toutes, sans exception, devenaient folles de lui après l'avoir rencontré, alors elles tentaient toutes sortes de manœuvres pour attirer son attention, battements d'ailes, bourdonnements, loopings, les plus téméraires se posaient sur lui et suçaient tendrement sa peau avec leur petite trompe.

 

Lui, il ne voyait rien, n'entendait rien, ne comprenait rien,

quand tout ce manège le fatiguait, il tapait du pied, secouait la tête, et reprenait sa route. Il continuait son chemin.

 

Bien sûr, il se sentait seul, il en souffrait, mais il continuait d'avancer, car tel était son destin...

 

Toute sa vie il fût ce type étrange, solitaire, malheureux car il se sentait seul, depuis toujours, comme la pierre...

Pour son dernier voyage, elles étaient toutes là, ses petites amoureuses, les petites et les grosses, les tristes et les drôles, les noires et les colorées, elles suivaient le sombre cortège, toutes derrières et lui devant, lui qui avait passé toute son existence à se croire seul, toujours seul, lui qui prenait l'amour pour de la science-fiction, il n'avait jamais compris que toute sa vie il avait été aimé avec passion !

 

Que ce soit celle d'un homme ou bien d'un âne, c'est d'une bien triste histoire qu'il s'agit en somme...

 

« Ce n'est pas la nature de la réalité qui est importante, c'est le degré de sa perception. »  déclara une coccinelle qui avait tout vu et tout entendu.

Il est probable que l’intelligence humaine soit déjà partie se réfugier sur Mars

Le dernier retour

Texte et photos Didier Leplat

Le story board initial

1977, les possibilités de l’audio-visuel et des diaporamas animés me donnèrent l’idée de créer une petite histoire avec ce genre de support. 

 

Le scénario était assez compliqué, un peu à l’image de celui de « 2001 l’Odyssée de l’espace »  de Stanley Kubrick… rien que ça ! Héhé.

Je devais faire voyager dans l’espace un homme au gré du temps. Ce temps pouvant être représenté aussi bien par un sablier que par une montre ou un réveil. C’est de ce croisement d’unités que devait aboutir la recherche de meilleurs moments.

 

Après la mise en forme du story board ainsi que des différentes étapes nécessaires à la fabrication des images, je me lançais dans la fabrication du vaisseau spatiale, maquette réalisée à partir d’un bidon en plastique et ensuite du décor de l’intérieur de ce vaisseau que je réalisais grandeur nature avec du carton orange provenant des boîtes « Agfa » utilisées pour la fabrication des films du journal pour lequel je travaillais entre autre.

 

Le sablier n’avait pas le même espace temps que le réveil à l’intérieur du vaisseau et forcément à un certain moment, l’accélération s’est faite ressentir pour notre cosmonaute qui a dû sortir dans l’espace pour régler de nombreux paramètres. Pendant ce temps une succession d’images de notre civilisation défilait sur l’écran du vaisseau faisant ainsi découvrir à notre homme les points noirs qu’il faudra élucider dans l’Histoire (avec un grand H) : guerres, conflits, batailles, massacres de la nature…

 

D’après le scénario, les images devaient défiler de plus en plus vite en suivant une courbe hyperbolique. Malheureusement arrivé à une certaine vitesse, le passage d’une diapo à l’autre ne pouvait pas se réaliser correctement mécaniquement, les appareils de fondus enchainés n’étant pas assez rapide pour assurer le passage d’une vue à l’autre d’une manière très brève. C‘est ce qui a bloqué l’avancée du projet à tel point que je dû l’abandonner.

 

Pourtant tout était bien avancé, même les photos des sorties dans l’espace. Celles-ci avaient été réalisées dans le gymnase de Dreux. J’avais étalé au sol un grand fond de papier noir et les prises de vues se sont faites d’un balcon situé juste au-dessus. Un éclairage unique d’un spot violent donnait l’illusion que c’était l’éclairage du soleil. Les costumes étaient très simples mais juste nécessaire à donner l’illusion. De toute façon, nous faisions selon nos moyens qui étaient très restreints.

 

Je vous présente ici l’avancée des travaux et les différentes phases du scénario au moment où j’ai du arrêter le projet.

La page du générique de ce diaporama

Le vaisseau navigant dans l'espace intemporel - photo Didier Leplat

Le vaisseau naviguant dans l’espace intemporel

Mimi à l'intérieur du Vaisseau spatial

A l’intérieur du vaisseau

A cheval sur le temps entre le réveil ancien et l’ère moderne

Les deux réveils

Le timing global

Les feuilles de découpage

La fameuse hyperbole concernant l’accélération du temps de passage à l’écran de chaque image

Didier Leplat en 1977 à l'intérieur du vaisseau spatial

Moi-même à l’intérieur du vaisseau pour les derniers réglages

La Lune
Sortiedans l'espace photo Didier Leplat

La sortie dans l’espace… perdu dans le temps !

Sortie extra véhiculaire - photo Didier Leplat

Le retour dans le vaisseau

La rencontre de deux temps

Chacun égraine le temps à sa manière et selon son rythme

Un des nombreux petits scénarios que j’ai écrit qui fut à la base de la création de ce diaporama inachevé

Le point de non-retour

Vincent est né au mois d’août 2185 dans une petite ville de France : Sainte-Lucie.

Dès l’âge de 10 ans, il voulait devenir « voyageur ».

Depuis que Lucien Vanier avait mis au point sa machine permettant de se transporter dans le temps futur ou passé, il fallut une dizaine d’années pour permettre la mise au point d’un service d’exploration extra-temporel.

Lucien Vanier - photo Didier Leplat

Et c’est donc à l’âge de 20 ans que Vincent devient un des premiers voyageurs extra-temporel.

 

Le clan de ces explorateurs est très fermé. Leurs découvertes ne sont révélées qu’après beaucoup de recherches et d’études assurant que rien ne viendra changer le moment présent.

 

Ce mercredi 18 septembre 3005 Vincent a pour mission d’explorer une période assez mouvementée. Il se trouve transporté en l’an 1977, le 18 septembre 1977. Cinq secondes lui suffisent pour se remettre du choc que créent toujours ces voyages extra-temporels. Il sort de la grotte dans laquelle il a été transféré ; il s’agit d’un ancien blockhaus de la guerre 39-45 sur une plage de Normandie. C’est le matin, le soleil se lève, la plage est déserte, des mouettes, des goélands viennent manger les poissons, la mer se retire. Une femme est allongée sur la plage, mais en contre-jour, Vincent ne la voit pas.

Il sait ce qu’il a à faire : perfectionner son accent, louer une voiture et se rendre le plus discrètement possible à Paris pour assister à différentes réunions politiques, scientifiques et artistiques.

 

Il croit rêver ou s’être trompé de date pour son transfert lorsqu’il se retourne. Les gens habitent dans des maisons en genre de tissus, ou de toile, il y en a des bleues, des oranges, des marrons, des vertes… Les habitants vivent sur l’herbe, il y a pourtant une maison traditionnelle où tous les gens convergent… Où peuvent-ils bien aller et que peuvent-ils bien faire dedans se demande Vincent. Il interroge la première personne qui se présente devant lui : « Vous habitez ici ? » « Bien non, j’habite à Lisieux, je rentre demain » lui répond la jeune fille. Une autre personne voyant Vincent embarrassé lui indique la maison en lui disant que c’est là qu’il faut s’adresser pour s’enregistrer dans le camp. Pour Vincent, c’est la révélation, il se rappelle les livres d’histoires, les gens à cette époque étaient toujours partis en vacances. Il se remémore les images de camping surchargés, de bouchons sur les routes.

Il pourrait rester ici quelques jours pour mieux comprendre ce que font ces gens en vacances mais il n’a pas de tente, ni rien du tout et cela pourrait choquer. Il décide donc de faire le tour du camp puis de regagner sa machine et de se transférer à proximité d’une ville.

 

Or, pendant ce temps, Laurence qui se dorait au soleil se réveille et décide de chercher un peu d’ombre. Il n’y a malheureusement qu’un endroit sur cette plage où l’on puisse en trouver, c’est dans ce fameux blockhaus. Laurence y rentre : « …Mais qu’est-ce-que c’est ? C’est pas un vieux canon, mais non, on dirait plutôt un oscilloscope. A quoi cela peut bien servir ? » Elle appuie sur l’un des boutons et crac, tout se transforme en une gigantesque image en 3 dimensions, puis une autre, encore une autre et ainsi de suite, elle voit défiler devant ses yeux ébahis des vues qui remontent de la création de l’homme jusqu’à la fin de l’éternité, puis, plus rien.

 

C’est à ce moment que Vincent pénètre dans le blockhaus. « Bonjour je m’appelle Vincent » — Non, n’approchez-pas… vous êtes un extra-terrestre… laissez-moi partir » — Mais non, je suis né à Sainte-Lucie et je suis bien français… seulement voilà, je suis né en 2185 et vous êtes peut-être mon arrière grand mère ! Je voyage à travers le temps, j’observe et en modifiant la réalité, j’essaye d’éviter certaines catastrophes. — Ce n’est pas vrai, sinon, vous ne pourriez pas le dire, ou alors vous voulez me garder comme prisonnière. — Non je vais tout simplement réaliser un petit changement de réalité, on va remonter dans le temps et je m’arrangerai que lorsque vous vous réveillerez, vous ne puissez pas revenir ici. Vous aurez sans doute l’impression d’avoir rêvé ce qui se passe ici en ce moment, mais rien de concret, de sûr, ne pourra confirmer ma présence, vous aurez fait un rêve étrange. Allez, n’ayez pas peur et pensez que vous allez grâce à moi, voyager dans l’espace temps deux siècles avant son invention.

le sablier qui défi le temps

Une des rares photos de Lucien Vanier

L'art avide

pour ce grand amoureux de l'art que fût Laurent Danchin... 

 

De l'art, de l'art, et puis quoi encore ?

Nous, on veut des dollars !

 

L'art avide a des dollars

Parce que l'art du fric c'est chic

Art envie de dollars

Dollar adore l'art

Dore l'art avec des dollars

Or dur dollar étalon art

D'art du dollar d'accord

Adore les dollars d'art d'art

Des dollars et de l'art

Encore encore et encore

De l'art toujours plus de l'art

Des dollars...

Toujours plus grand,

Toujours plus fort,

De l'art et des dollars...

 

Quand l'art s'endort,

le veau d'or croule sous les dollars...

Fric Transit Gloria Mundi !

 

Y a-t-il un artiste

Plus rusé, plus imaginatif,

Plus créatif, plus performant,

Plus productif,

Plus en avance sur son temps

Que le dollar ?

Textes et dessin François Lebert

Laurent Danchin est décédé en janvier dernier.

Né à Besançon en 1946, il a enseigné les lettres en banlieue parisienne jusqu'à l'âge de la retraite, diplomé en histoire de l'art,

il a beaucoup écrit sur ce sujet, des articles et des livres, un livre de référence sur Chomo, entre autre, il a été commissaire d'exposition, esprit fin et cultivé, il s'est intéressé à l'histoire de l'art, de celle qui n'appartient pas à l'histoire officielle,celle des naïfs, des bruts, des singuliers, des artistes hors normes...

 

Il a fondé l'association Mycellium en 2001.

Très apprécié pour sa franchise et son humanité, il laisse dans le monde des artistes un souvenir très émouvant...

 

Voilà ce qu'il disait à ses amis après son opération :

« Merci à tous de votre amitié. Ne cultivez pas la tristesse et portez-vous bien. Vivez en paix »

 

Pour retrouver Laurent Danchin, il suffit de le lire, et de relire

les nombreux écrits de cet historien d'art !

 

Et pour ceux qui voudrait en savoir plus sur cet acteur passionnant du monde de l'art, signalons que dans le dernier numéro de la revue Artension, le n°142 de mars-avril 2017,

dans un dossier sur « La fabrique de l'histoire de l'art »,

on peut découvrir un hommage à Laurent Danchin de plusieurs pages...

Chapelle-Guillaume (28) 

Lazelle’s culture organise sa 8e exposition de peintures et sculptures à la salle les Sinelles les 20 et 21 mai 2017. 5 prix seront remis lors de l’inauguration.

Renseignements et inscriptions avant le 6 mai 2017.

gerout.bernard@orange.fr - 0624438806

Courville-sur-Eure (28) du 24 au 27 mars

« La poésie des formes » quatrième édition

du salon de la sculpture

Pour sa nouvelle édition, le salon de Courville-sur-Eure organisé par la municipalité accueillera 24 sculpteurs et une invitée d'honneur Ybah. 

 

Cet événement exceptionnel par sa rareté, peu de salons font une place exclusive à la sculpture, proposera des artistes non-conventionnels dans l'état d'esprit de la sculpture contemporaine. Loin du courant « Côté intellectuel de l’œuvre » (performance, installation, vidéo), le visiteur découvrira de la sculpture en taille directe (pierre et bois), du bronze et de la terre.

 

Si certains peuvent trouver cela trop classique, le renouveau du travail de la matière et la beauté des œuvres obtenues et présentées sur ce salon, leurs prouveront le contraire.

 

Bien connus de l'Ego du moi(s), Mélanie Casano, Marie VDB et Philippe Belleney y présenteront leurs dernières œuvres. Sera également présent parmi les 24 artistes Martial Moulin, invité d'honneur de la première édition et initiateur du projet.

 

Portant bien son nom « la poésie des formes » est à inscrire à votre programme « Sortir » du dernier week-end de mars.

 

Salon de la sculpture, du 24 au 27 mars 2017,

salle Panard (centre ville) 

ouverture :

Vendredi de 10h à 12h et de 13h30à 18h

Samedi de 10h à 18h

Dimanche de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h

Lundi de 10h à 15h30

 

Facebook : Salon-de-la-Sculpture-de-Courville-sur-Eure

Ybah, sculpteur de l'intimité des corps 

Loin des clichés lissés des stéréotypes masculin / féminin, Ybah nous fait découvrir notre corps d'homme normal avec ses défauts, ses réalités et toute son humanité . Sans fard.

www.ybah-sculpteur.com

Exposition

Et toujours notre dernier Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

L'ennui : L’étrange histoire de Zela’r Mor
Philippe Belleney et Didier Leplat en pleine cogitation

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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