Chante bel oiseau au plumage noir, voici venir le temps des cerises... Etoiles rouges sur ton poitrail percuté... Au pied du mur chante Gavroche, les « Fédérés » s'estompent dans les ruisseaux pourpres.
Chante bel oiseau doré, voici venir le temps des pruneaux, abeilles aveugles, étoiles rouges sur les poitrines percutées.
Sur la scène, dans les rues, les cerises s'accrochent partout sur les corps étendus... et les paroles oubliées remontent le long des cordes, vibrations, émotions. D'une simple chanson de poète oublié, tout un peuple à l'unisson se remémore les désillusions.
A nouvelle époque, nouvelle marée, une jeunesse en danger prend le pouvoir pour se protéger.
Par Philippe Belleney
La chute des cerises : vidéo de Philippe Belleney, Alain Isenegger et Didier Leplat sur les paroles de Jean-Batiste Clément, interprétée par Fred Gouin.
Si vous avez du mal à lire la vidéo, vous pouvez la retrouver ici
Les saveurs de l’été
Par Alain Isenegger
A travers les chansons
Des marécages et des joncs
Le bruissement du bouleau
Le scintillement de l’eau
C’est le temps des cerises
Sur un arbre un corbeau
Plus loin des moineaux
Des fleurs des soucis
Un peu de mélancolie
C’est le temps des cerises
Ambiance champêtre
Bonheur et bien être
Gâteaux sucrés
Boissons anisées
C’est le temps des cerises
Sur l’eau des nénuphars
Un peu de brouillard
La riviere est d’argent
Paisiblement
C’est le temps des cerises
Au loin des sculpteurs
Des peintres des illustrateurs
Parfois des bonimenteurs
Des jours meilleurs
C’est toujours le temps des cerises…
Tu es la cerise
Sur le gâteux que je suis
Mon amour
Il n’y en a que pour toi
Dans mon cœur
Et j’en suis très heureux
Le bonheur d’aimer
C’est une folie
Porteuse de vie
Mon amour
Tu es un grain de beauté
Sur le visage de mon quotidien
Une parcelle de tendresse
Par delà ce monde de brutes
Quand ton sourire
Se pose sur moi
Je me sens plus léger
J’ai le cœur qui bat plus vite
Je me sens rajeunir
Et c’est bien normal :
Quand on aime
On a toujours vingt ans !
Mais dès que tu n’es plus là
Mes traits se tirent
Mon visage se défait
Mes yeux se cernent
Mon ventre s’alourdit
Mon dos se voûte
Je redeviens le vieil homme
D’avant toi
Je perds la mémoire
Je ne me souviens plus
Du chemin qui mène à toi
Mais bon sang
Quand reviendra-t-il
Le temps de ma cerise préférée ?
La guigne
Texte et dessin de François Lebert
Le haïku du père François
Un gâteau somptueux
Mais pas de cerise :
La guigne !
L’aphorisme du moi(s)
Par Guy Coda
la vie c'est comme les cerises
la saison est courte et y a des noyaux !
alors croquez si vous m'en croyez, n'attendez pas à demain !
Second billet d’humeur
post-électoral
il y a aujourd'hui un certain nombre de salariés qui sont en passe de perdre leur emploi. En effet, une entreprise concurrente à lancé une OPA contre leur boîte, tentative contre laquelle il ont violemment réagi (et on les comprend !) en disant pis que pendre de cette boîte concurrente et en crachant dessus.
Sauf que l'OPA a réussi ! Et ces mêmes employés qui crachaient dans la soupe essaient maintenant, au prix de contorsions, sophismes et autres manœuvres plus ou moins douteuses de trouver finalement des vertus à l'entreprise en question.
Ces employés, vous l'aviez deviné, c'est notre belle classe politique puisque, comme vous le savez, la politique est un métier. Ces gens là ont besoin de gagner leur vie, et on ne saurait leur donner tort ! Il faut bien vivre! Malheureusement pour eux, le premier tour des législatives laisse à penser que le second tour pourrait bien sonner le glas de leurs ambitions !
Alors ils gesticulent, parlent, sans hésiter à se contredire, à tort et à travers dans une réthorique usée jusqu'à la corde et qui, apparemment, ne convainc plus qu'eux. (Fort heureusement il y a quelques exceptions !!!)
Mais je leur fais confiance, ils sauront "tirer " les conséquences (à défaut des leçons) et rebondir du bon côté le moment venu !
vive la repulitique et vive la France !!!
Bataclan - 13 novembre 2015 par Guy Coda
Panne des sens ?
Texte et photos de Didier Leplat
Le temps des cerises pour moi, cela équivaut au début des vacances, au moment où l’école n’est pas encore finie mais que les cours sont moins importants et que de toute façons, à quoi bon, puisqu’on passe dans la classe supérieure !
Dans ces moments là je pouvais rester davantage à la maison pour observer les travaux de mon père cet inventeur.
Une invention pas ordinaire était née de son cerveau à la demande de la société Shell qui souhaitait innover en offrant à ses clients des pistolets distributeurs de carburant à arrêt automatique. Mon père, telle une cocotte minute en pleine ébullition avait toujours des idées à proposer pour les problèmes qu’on lui posait. Et aussitôt la compagnie mis à sa disposition tous les éléments nécessaires à sa réflexion.
Très vite, une pompe à essence vint prendre résidence dans le jardin familial parmi les hortensias de maman ! Celle-ci ne voyait pas ça du bon œil et elle fut soulagée lorsque mon père lui confirma que la pompe pour les essais préliminaires ne distribuerait que de l’eau.
Le problème posé était simple : couper la pompe, et par là-même l’arrivée du fluide, d’une part quand le plein du réservoir était fait et aussi lors des problèmes de refoulement lorsque l’air emmagasiné dans le réservoir ressortait en emportant un volume conséquent de liquide et le tout bien évidemment sans jamais se servir d’électricité qui avec l’essence ne ferait pas forcément bon ménage.
Après des heures de réflexions et de crayonnés sur sa planche à dessin, l’idée de l’effet venturi lui vint et rapidement il voulu l’expérimenter. Vous allez me dire, mais qu’est l’effet venturi ? C’est un phénomène de pression et de vitesse des fluides passants dans des tuyaux mis en lumière par le physicien italien « Giovanni Battista Venturi » à la fin du 18e siècle (voir le petit schémas pour que vous compreniez mieux).
Au passage du fluide, pour l’occasion de l’essence ou du diesel, l’aspiration produite, par la différence de pression dû au rétrécissement du conduit, maintient une membrane qui retient le clapet d’arriver du fluide ouvert. Dès que l’aspiration se coupe par l’obstruction de l’arrivée d’air la membrane n’est plus maintenue et ferme ainsi le clapet, stoppant l’arrivée d’essence.
Du schéma théorique, il fallut ensuite élaborer les plans pour l’exécution d’un prototype. Mon père était spécialisé pour ça, il réalisait en bois des modèles qui servaient ensuite pour faire des moules servant à faire des coulées de métal. Ici pour l’occasion le métal utilisé était une variante d’aluminium. Une fois revenu de fonderie, il s’occupait de la finition, de préparer l’intérieur avec l’incorporation de toutes les pièces y compris la membrane en caoutchouc qu’il avait donnée à faire en sous-traitance.
Le tout monté, il ne restait plus qu’à tester sur la pompe dans le jardin !
Beaucoup de réglages furent nécessaire pour établir des diamètres de cônes suffisants afin que l’aspiration soit assez forte pour maintenir la membrane ouverte, le diamètre de la membrane et sa matière furent l’objet de beaucoup d’attention, surtout pour résister aux différents fluides pouvant passer dans le pistolet.
Pour déposer le brevet, il faut énormément d’énergie, déjà dans un premier temps se déplacer au siège de l’Institut Nationale de la Propriété industrielle (INPI) pour vérifier qu’une telle invention n’existe pas. Je me souviens d’y avoir été souvent avec mon père. A l’époque, l’informatique n’existait pas et chaque brevet était répertorié sur des fiches en papier tenant dans des tiroirs métalliques. La pièce était immense et ses murs étaient recouverts de casiers à fiches, au milieu une table où beaucoup de monde les consultait.
N’ayant rien trouvé mentionnant la même invention, mon père put déposer le brevet. Normalement pour déposer un brevet, il faut faire appel à un cabinet spécialisé, mais à l’époque c’était encore possible de le faire seul. Mon père habitué du brevet (il dû en déposer plus de 400 dans sa vie) rédigea tous les textes techniques très précis, fit des dessins pour expliquer le tout et extrapola des variantes pouvant en découler pour pouvoir se couvrir au niveau des évolutions possibles.
Le brevet déposé, il fallait négocier avec la société Shell pour se faire payer. La solution de la vente du brevet fut retenue. En contrepartie il dut s’occuper de faire certifier et accréditer le système auprès des services de normes et de sécurité. C’est ce qui pris le plus de temps ! C’est pourquoi la pompe resta chez nous dans le jardin pendant 4 ans.
Et c’est ainsi, que de nos jours encore, vous aurez une petite pensée pour mon papa quand vous ferez votre plein !
En haut le prototype ouvert
Sur cette photo, on distingue nettement le cone du venturi
La pompe à essence dans le jardin chez mes parents devant les hortensias de maman !
- Au château des Loges près de Nottonville (28) avec Bruno VDB
Art champêtre au château des loges
Dans le beau cadre sauvage du parc du château des loges, les propriétaires ont organisés un premier festival d'art regroupant les différentes disciplines artistiques, peinture, sculpture, musique,, écriture et gravure. Les visiteurs un peu perdus au milieu de cette Beauce insolite et déserte étaient surpris au bout de leur route sinueuse de trouver un petit paradis champêtre. Un très beau lieu d'exposition pour les artistes présents.
Jean-Pierre Faurie dans les jardins de l’Auberge de l’Abbaye à Thiron-Gardais (28)
Animation papier par Françoise Valade
Comme annoncé dans l'égo de mai, Françoise Valade expose à la médiathèque de Châteaudun jusqu'au 17 juin inclus. Le 10 juin dernier elle a proposé au public une animation papier très réussie où les participants fabriquaient leurs propre feuille de papier à la forme.
Pour les curieux et les amareurs de papier, Françoise Valade réitère cette animation le 6 août à Rémalard au centre d'art du tilleul.
L'édition 2017 du jardin des contes se prépare d'arrache-pied. Après avoir subit un contre-temps sérieux, il a fallu abattre un grand saule qui menaçait la sécurité du public, le jardin des contes est bientôt prêt pour l'ouverture aux scolaires. Jean Jacques Silvestre, conteur et les deux artistes intervenants Chloé Dumontaud et Philippe Belleney ont transfiguré le lieu en tirant parti de cet arbre coupé qui a donné plusieurs stères de bois et mètres cubes de copeaux éparpillés sur le terrain.
Le thème choisi pour cette année est le conte allemand Hansel et Grethel, proche de celui du petit poucet qui fait allusion à l'époque pas si lointaine où les enfants n'avaient pas la même valeur morale qu'actuellement. Abandon, esclavagisme voir canibalisme, il était dangereux d'être un enfant pauvre à cette époque.
Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.
Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !
Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !
Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.
Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.
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