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Juillet 2017 - Alunissant - hallucinant

Edito

Par Philippe Belleney

« Les aboyeurs de la canicule » 

 

Assis sur son croissant, Pierrot observe, l’œil en attente, les deux chiens qui aboient sous ses pieds. La gueule écumeuse, ils essayent ainsi chaque jour d'empêcher dans son orbite éternelle l'astre-nuit de rejoindre le soleil.

 

A la poursuite de cette chimère, de nombreux hommes se perdent dans leur inconscient, les pieds dans les marais de l'enfer, là où Hécate l'écrevisse veille à la propreté des corps abandonnés pendant que l'âme, à la recherche de Phobé, scrute le ciel.

Entouré d'un chaste silence, le char de Diane passe devancé par sa meute de chiens courants. Dans ce grand paysage céleste, Pierrot verra-t-il la biche se transformer en Colombine ?

 

Résumant ses rêves du passé, il ne pouvait deviner qu'un jour un moustique viendrait piquer la joue de son amie Luna. Une chimère était atteinte, alors une autre apparu plus loin dans le ciel... Toujours plus loin, toujours plus haut... toujours plus... jusqu'aux jours « canicule ».

 

 

illustration la lune XVIII lame du tarot.

histoire de Lune d'Alain Isenegger

Histoire de  Lune

Par Alain Isenegger

La Lune par Alain Isenegger

Ça va pas non !

C’est quoi ce bordel !

Variation inter-stellaire

Texte et dessins de François Lebert

Je suis amoureux des étoiles

Parce que la suffisance des hommes

N’a jamais altéré leurs éclats

Elles dessinent des formes étranges

Castor et Pollux

La Grande Ourse

La Voie lactée

Elles sont les réverbères du cosmos

Les étoiles sont vivantes

Le ciel est leur berceau

Elles naissent et puis elles meurent

Leur vérité est lumineuse.

Il est grand temps de rallumer les étoiles

(Paul Eluard)

L’aphorisme du moi(s)

Par Guy Coda

Les hommes sont des sales gosses qui passent leur temps à casser leurs jouets.

Ils n'ont pas tout à fait fini de détruire la terre que déjà ils s'en prennent à son satellite ! et la prochaine victime désignée semble bien être la pauvre Mars.

Faut vraiment être con comme...la lune ! 

 

Poème 

Blottie comme un enfant sage

Là-haut sur le nuage

Qui lui sert de lit,

La lune s’est endormie.

Soudain,jaillissant des étoiles

Un petit vaisseau spatial

À peine plus gros qu’une abeille

S’est planté dans son oreille !

Mais cet objet minuscule,

Petit engin ridicule

Et un peu raté

Ne l’a même pas réveillée !

20 juillet 1969 : on a marché sur la Lune

Texte et reconstitution de Didier Leplat

Quand j’étais enfant, j’ai eu je crois, paradoxalement, le privilège de ne pas avoir la télévision.

 

A l’époque, je me sentais un peu frustré par rapport à mes copains de ne pouvoir discuter de Zorro ou Rantanplan pendant les récréations. J’avais parfois la chance de la regarder chez mon parrain à Colombes ou chez ma tante à Issy-les-Moulineaux. Chez ma tante, c’était davantage le souvenir de « Bonne nuit les petits » avec le marchand de sable ou bien Interlude, le fameux train qui passait lentement devant l’écran et sur lequel il fallait deviner ce qui était écrit sur les wagons.

 

Bref, j’avais du mal à suivre les exploits aéronautiques et spatiaux à la télévision, mais des journaux comme « Sciences & vie » qu’achetait régulièrement mon papa me permettaient de suivre la fameuse épopée de la course à la Lune entre les russes et les américains dans cette décennie (1960-1970). Je me souviens du premier « Spoutnik » russe en 1957, et des fameux « bib bip » que j’avais écouté à la radio. J’avais pourtant 5 ans, mais mon papa était lui aussi passionné et il avait réussi à me transmettre cette énergie et cet émerveillement que la science et la technologie permettaient à l’époque. Je dois préciser aussi que mon papa, inventeur de son métier était très souvent dans la lune ! C’était aussi la sortie de Tintin (Objectif Lune et On a marché sur la Lune, deux BD qui m’ont et me font toujours rêver !).

 

Sortir de l’attraction terrestre en 1957, c’était vraiment extraordinaire et ce sont les russes qui ont tirés les premiers si on peut dire ainsi. Je crois que les américains à l’époque étaient vraiment en retard. Et puis rapidement ce fut le premier être vivant dans l’espace avec la chienne Laika en 1958. Je suivais cela avec beaucoup d’attention et en 1961 ce fut le lancement du premier homme dans l’espace avec Youri Gagarine.

 

Parallèlement les russes expérimentaient un programme de lancement de sonde sur la Lune (programme Luna) :

La sonde Luna 1 effectue le premier survol de la Lune en janvier 1959. Le premier objet fabriqué par l'homme à atteindre la Lune est la sonde soviétique Luna 2, qui s'y écrase le 14 septembre 1959. La face cachée de la Lune a été photographiée pour la première fois le 7 octobre 1959 par la sonde automatique Luna 3. Luna 9 est la première sonde à se poser en douceur sur la Lune ; elle retourne des photographies de la surface lunaire le 3 février 1966. Enfin le premier satellite artificiel de la Lune est la sonde soviétique Luna 10, lancée le 31 mars 1966, et Luna 12 retransmet des images TV de la Lune en octobre 1966.

 

Quant aux américains, beaucoup de mal pour eux pour rattraper leur retard face à Gagarine. Leur projet Mercury avec six vols spatiaux habités (et dix-neuf vols sans astronaute) ont eu lieu entre 1959 et 1963. Puis ce fut au tour du programme Gemini, second programme de vols spatiaux habités lancé juste avant le programme Apollo, il avait pour objectif de permettre aux astronautes de maîtriser les techniques de vols spatiaux que la capsule spatiale Mercury, trop rudimentaire, ne permettait pas de tester : les sorties extra-véhiculaires, les manœuvres orbitales (avec en particulier le rendez-vous spatial). Gemini était un vaisseau biplace disposant de capacités de manœuvres en orbite importantes et qui, pour la première fois dans le monde de l'astronautique, met en œuvre un ordinateur embarqué. Entre 1963 et 1966, 10 missions Gemini sont lancées, elles remplirent complètement leurs objectifs et préparèrent le programme Apollo. Le retard était rattrapé et pour nous, le suspens était à son comble de savoir qui des américains ou des russes gagneraient la lune.

 

Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 19611975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il fut lancé par John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein. La propagande anti-communiste était telle à l’époque que notre cœur se penchait davantage pour les américains. Les Russes ne communiquaient pas trop et ils faisaient peur !

 

Je suivais tous ces lancements avec assiduité et passion. Qui des Russes ou des Américains feraient la une des journaux avec des avancées techniques fabuleuses.

 

Début 1969, sentant l’alunissage proche, mon père décida d’acheter un poste de télévision ! Je me souviens du monument, caisse en bois, écran monochrome relativement grand pour l’époque et bien sûr la possibilité de recevoir les deux chaînes de l’époque. Et effectivement, dans cette nuit du 20 au 21 juillet, nous nous étions relevés mon père et moi pour assister en direct à cet exploit extraordinaire. Je me souviens des « Bip » qui rythmaient les conversations dont on ne comprenait rien ! Heureusement les commentaires de Jean-Pierre Chapel nous permettaient de suivre correctement le déroulé des opérations.

Ce fut magique pour moi, comme un point de non retour, comme une porte qui s’ouvre. J’avais 17 ans et je voyais défilé dans ma tête toutes les options possibles. La découverte du système solaire, les voyages intersidéraux, j’étais fier que ce fut ma génération qui ait pu connaître ça.

 

Par la suite, j’ai été assez frustré par la timidité des programmes, comme un pétard mouillé. Certes de fabuleux progrès ont été réalisés comme la mise au point de la navette spatiale, la mise en orbite de l’ISS à 400 km d’altitude servant de laboratoire. Mais l’espoir que j’avais de faire moi-même un voyage dans l’espace s’estompe de plus en plus ! Cela a pourtant été le plus grand rêve de ma vie depuis cette nuit du 21 juillet 1969. Pour l’instant à moins d’un miracle, je pense que c’est cuit pour moi de poser un pied sur la Lune !

A gauche, de retour sur Terre mais en quarantaine ! Aucun contact physique, même avec leur famille

On rentre sur Terre avec le décollage du Lem de la Lune

La une de France Soir du 22 juillet 1969 telle que j’ai pu la voir

La couverture du Paris Match de l’époque dont j’ai conservé un exemplaire

Amérissage réussi et bon retour sur Terre

Une vision de l’an 2000 de l’époque ! Les gars n’ont pas vraiment vu juste !

Une publicité de l’époque adaptée à l’événement

Le schéma de la capsule « Mercury »

La descente du LEM de Buzz Aldrin, photo prise par Neil Armstrong

Les expositions

Marie VDB et Mélanie Casano

à la médiathèque d’Alençon (61) jusqu’au 24 août 2017

La vidéo de l’expo

Si vous avez du mal à lire la vidéo, vous pouvez la retrouver ici

Les photos du vernissage

Ombres et Lumières présente « Regard sur le paysage »

au Centre d’art du Tilleuil à Rémalard (61)

Artistes d’hier et d’aujourd’hui 

Du 21 juillet au 21 août

Vendredis, samedis et dimanches de 16h à 19h

 

Vernissage le vendredi 21 juillet à 17h

 

Deux animations prévues : 

Dimanche 23 juillet 

avec le sculpteur Christian Champagne qui réalisera devant vous des bustes en terre à partir de 15h30

 

Dimanche 6 août 

Avec Françoise Valade qui fera faire des feuilles de papier à la forme au public à partir de 15h

(Participation 10 € à partir de 7 ans)

 

Renseignements et contacts 

Ombres et lumières : 02 37 49 70 59 - 06 15 24 01 91

Festival photo de Bellême

retour sur l’inauguration le samedi 1er juillet 

Découvrer le dossier de presse 

Le site internet du festival photo de Bellême

Si vous avez du mal à lire la vidéo, vous pouvez la retrouver ici

Si vous avez du mal à lire la vidéo, vous pouvez la retrouver ici

Une autre vidéo ici

Marie Dekerle 

à Fougère-sur-Bièvre (41)

Ybah

à Domfront-en-Poiraie (61)

L’artiste présentera l’exposition au public le samedi 22 juillet à 14h, le samedi 5 août à 14h, et aux journées européennes du patrimoine les samedi 16 septembre à 14h et dimanche 17 septembre à 11h.

www.dekerle.com

Isabelle Anfray à Verneuil-sur-Avre (27)

Et toujours notre Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

L'ennui : L’étrange histoire de Zela’r Mor
Philippe Belleney et Didier Leplat en pleine cogitation

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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