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Novembre 2017 - Le chiffre 11 est de trop

Edito

Texte et photos Philippe Belleney

Le calvaire (breton) d'un chiffre mal-aimé

Il était une fois, le 11 qui se penchait sur son égo. 

« Depuis que je suis chiffre premier, se disait-il, les hommes me prennent pour un loos ou pour un winn, tantôt malchanceux, tantôt bienheureux, toujours sérieux. Quel calvaire ! D'ailleurs il paraît que dans certains cimetières bretons, il existe des socles de croix à onze faces, des emmarchements à onze degrés – du mystère, partout du mystère. Je  représente l'inconnu d'un nouveau style, la lettre K, la force du tarot, l'idéalisme et l'énergie.

 

Très fatiguant tout çà pour être à la hauteur de sa réputation. Je me reposerais bien un peu, je ferais bien semblant d'être de trop »

 

Ainsi un jour, cheminant en direction d'Onzain, la tête perdue dans les onze constellations du follet, il heurte une essoreuse à salade magicienne.

 

« Voilà quelqu'un à qui exposer mes problèmes, se dit-il. 

Bonjour, madame l'essoreuse, vous tombez à pic, pourrais-je vous entretenir de mon existence pesante ?

Ne dites pas ça, malheureux, j'ai le vertige et celui-ci m'enlève tous mes pouvoirs ! Avant toutes choses, vous pourriez vous excuser de m'avoir marché sur le pied, Monsieur le 11 !

Excusez-moi, excusez-moi... et il se met à raconter sa vie très compliquée.

J'ai une solution à vos problèmes répond-t-elle. Montez ! »

 

Soulevant son couvercle, elle invite notre drôle de numéro dans son intérieur. Le couvercle se referme et une vibration étrange commence à se faire entendre. Elle enfle, enfle, atteint son paroxysme et puis décroit lentement. Le couvercle s'ouvre de nouveau.

 

« Eh, bien, sortez maintenant. »

 

Apparaissant timidement, tout échevelé, sort un 2 brillant comme un sous neuf, tout étonné d'être là.

 

« Ah ! Ah ! Voici une belle farce mathématique, s'esclaffe l'essoreuse magicienne »

Emmarchement de 11 degrés du calvaire de Saint-Anne à Malestroit en Bretagne

L'histoire aurait pu en rester là, anodine si je n'avais pas changé de véhicule, il y a quelques années. Un détail m'avait échappé sur le moment. Ses plaques d'immatriculation portent ces indications que le hasard ou pas a stipulé ainsi - BD-211- CW - deux sans onze, la preuve en est faite. Le 11 est bien de trop.

La nullité en nombre

Texte et dessin de François Lebert

« On ne peut enfermer un homme dans ses actes, ni dans ses œuvres, ni dans ses pensées. »

Paul Valéry

 

Je déteste les chiffres ! 

Vouloir fixer des limites au réel est une énorme provocation.

 

Un nombre, n'importe lequel, c'est toujours un élément réducteur qui n'a rien à voir avec le foisonnement et l'évolution permanente de la vie.

 

C'est juste une invention de l'homme  pour affirmer ses prétentions et asservir ses semblables...

 

Aucune équation n'est capable de contenir l'énergie de l'univers.

Les formules mathématiques, le nombre d'or, les tables d'opérations : la vie, elle s'en tamponne le coquillart, de nos suites de chiffres plus ou moins justes.

 

L'homme est un prétentieux qui croit fermement que 1+1=2.

Et alors ?

 

Y-a-qu'un cheveu sur la tête à Mathieu !

Les 11 doigts de François Lebert

Peur sur la ville

Par Alain Isenegger

L’aphorisme du moi(s)

Par Guy Coda

deux aphorismes (pour le prix d'un) 

 

À l’origine, il y avait bien onze commandements, le onzième disant : « Oublie les dix précédents et fais ce que bon te semble. » Mais après réflexion, Dieu  le supprima, jugeant qu’il était de trop.

Gustav Mahler, né un vendredi 13, s'étonnait qu'on ne parlât point de lui…

Le 11 et la franc-maçonnerie

Texte et photos de Didier Leplat

J’ai toujours baigné dans la franc-maçonnerie même petit. Mon père était franc-maçon et c’était secret ! Nous n’avions pas trop le droit d’en parler avec ma sœur.

 

Bien souvent, certain soir, « il sortait » ! « J’ai une tenue ce soir et je ne serai pas là » disait-il à ma mère. Avant que je comprisse de quoi il s’agissait, je fus à chaque fois étonné par le comportement de mon père ces jours là.

 

D’abord, lui qui était toujours habillé pour travailler à l’atelier ou pour avoir bien chaud à la maison, il enfilait son costume avec chemise blanche et cravate noire. Bien souvent aussi, il sortait son rasoir électrique et s’en passait un coup juste avant de partir alors qu’il l’avait déjà fait le matin ! Ce qui était rigolo quand il se rasait c’est qu’il accrochait un miroir concave grossissant à l’espagnolette de la fenêtre de la salle à manger pour profiter de la lumière du jour. Quand il partait, il laissait souvent le miroir accroché et là j’en profitais pour m’amuser avec, soit pour me regarder, soit s’il y avait du soleil, j’essayais de faire brûler des morceaux de papier en focalisant le rayon sur le journal ! Cela ne marchait pas à tout les coups surtout quand ma mère me surprenait !

 

Autre fait significatif et surprenant sachant que mon père n’avait que des sœurs, c’était de l’entendre parler et dire à ma mère que « Untel » était un frère ! Bon, mais apparement quand « ces frères » venaient à la maison, ils étaient toujours gentils avec moi ! Il y a avait bien sûr Georges qui était pilote et avec qui mon papa essaya de mettre au point ce fameux avion à aile ronde (Voir ego de mai 2016), et aussi entre autres, Gérard Séty, acteur, qui habitait pas loin de la maison et qui passait souvent !

 

La loge Tradition 84, telle était son nom, était située boulevard Bineau à Neuilly-sur-Seine. Je me souviens très bien du bâtiment situé sur la droite quand nous nous dirigions en voiture pour aller sur Paris. Mon père me disait : « Regarde, c’est là, la loge ».

 

Autre fait marquant, mon père très distrait perdait toujours tout et nous étions réquisitionnés avec ma mère pour retrouver ses affaires… sa serviette dans laquelle il mettait ses documents, ses gants blancs qui parfois ne l’étaient plus et qu’il fallait passer avec du K2r, ses bretelles… Bref, c’était rare qu’il ne parte pas en retard !

 

Il avait aussi des décorations et son tablier de maçon avec l’équerre et le compas et je me demandais à quoi tout cela pouvait bien servir. Une sorte d’uniforme en quelque sorte, bizarre pour mon père qui était anti-militariste et qui avait été objecteur de conscience durant la guerre. Bref beaucoup d’interrogations. Mais avec cet aspect secret insufflé, jamais je n’osais lui poser de question. Pourtant  j’avais de quoi lui en poser comme par exemple, lui qui semble-t-il ne croyait pas en dieu, comment pouvait-t-il vénérer ce « Grand architecte de l’univers » ?

 

Les frères nous ont bien aidé dans la famille, car mon père, inventeur, avait besoin de vendre ses brevets et ses créations et il commençait par chercher parmi « ses frères ». Parfois même c’était l’inverse et c’était « un frère » qui lui posait les problèmes à résoudre.

 

Dans sa loge, il y avait beaucoup de restaurateurs mais rarement nous avions la chance d’aller chez eux pour y déjeuner ! Il y avait par exemple le grand chef Raymond Oliver, Pierre Androuët et son fameux restaurant où l’on ne mange que du fromage, il y avait aussi Sam à Houdan qui dressait ses poules et leurs faisait faire des numéros pendant les repas. Et puis bien sûr, un que je n’oublierai pas, c’est Gaston Irles, pâtissier à la Garenne-Colombe. Ma mère allait les aider chaque dimanche et c’est là qu’elle rencontra Mme Vahovre, la mère de la femme de Gaston. Son mari était photographe à Chartres jusque dans les années 60. Celui-ci en retraite et décédé, elle ne savait que faire de son ancien matériel photo et me sachant passionné de photo, elle me le proposa. C’est comme ça que je suis allé le récupérer chez elle à Nice et ce beau matériel m’a suivi toute ma vie. Et c’est ainsi que cinquante plus tard qu’il reprit du service avec le Trombinotron ! (Voir ego du mois de septembre 2016)

Quelques illustrations tirées de ce magnifique ouvrage de 1844.

 

« Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie et des sociétés secrètes anciennes et modernes »

Par B. Clavel

 

Est stipulé dans cet ouvrage : « …Nous n’avons rien dit qui déjà n’eût été cent fois imprimé, non-seulement par les ennemis de la société maçonnique, mais aussi par beaucoup de ses membres les plus zélés et les plus recommandables, avec l’approbation implicite ou formellement exprimée des grandes-loges et des grands-orients. »

Un petit livre en rouleau que mon père avait confectionné comme « anti-sèche ». Il y avait un éclairage intérieur, et les textes pouvaient ainsi être lus dans la pénombres des tenues. Il suffisait de tourner le rouleau pour faire défiler le texte ! Je précise à nouveau que mon père était inventeur et qu’il a mis dans cet outil, sa créativité au service de l’ésotérisme !

A gauche, l’insigne de la loge « Tradition 84 » appartenant à mon papa.

J’ai retrouvé aussi ce petit « Rituel maçonnique » avec des annotations manuscrites de mon papa.

M. Pontet était aussi un frère et directeur du centre de gros Kodak de Levallois. C’est grâce à lui, étant étudiant, que je pus travailler deux années de suite chez Kodak pendant les vacances ! Le piston n’était, par contre, pas toujours efficace et c’est ainsi que malgré quelques tentatives auprès des frères militaires de mon père, je me retrouvais quand même incorporé en octobre 1973 ! Je dus prendre les choses en main seul… et réussis par mes propres moyens à sortir deux mois après en décembre !

 

Plus tard, ma profession de graphiste imprimeur me donna le privilège de créer et d’imprimer les cartons d’invitations et les papiers à lettre de la loge.

 

Et puis la vie se déroula tranquillement, d’apprenti en compagnon, mon père fini par passer de maître à vénérable maître de sa Loge. Celle-ci était d’une obédience différente que celle du Grand-Orient de France, mais je ne saurai vous dire les différences !

J’ai trouvé ces petits textes qui pourront peut-être

vous apporter la lumière : 

 

… « La Maçonnerie régulière de tradition est la seule société initiatique que l'Occident ait conservé. C'est une initiation de haute spiritualité qui propose, à celui qui la reçoit, de parcourir tout au long de son existence, un chemin qui le mène aux portes du mystère de la vie et de la Création. Il n'y a ni formule, ni secret ni vade mecum permettant un voyage organisé vers ces rivages sacrés ; simplement, mais profondément, l'Apprenti, le Compagnon et le Maitre reçoivent, lors de leur initiation, de leur passage et de leur élévation, l'influence spirituelle nécessaire et suffisante pour les accompagner sur cette voie de recherche les menant chaque jour à s'élever davantage afin d'essayer d'entrevoir les desseins du Grand Architecte De L'Univers et, enfin, humblement de tenter de s'y intégrer, le moins mal possible.

 

L'initiation est une porte entrouverte à chaque Maçon, derrière laquelle s'ouvre un chemin, souvent escarpé, difficile et tortueux, parfois même dangereux. Mais, le Maçon est libre de s'y aventurer et de faire que la virtualité de son initiation devienne, jour après jour, réalité et expérience. D'aucuns ne franchiront pas cette porte tout de suite, parfois très tard, mais tous demeureront dans la communauté fraternelle de la Loge en se réchauffant au regard de leurs Frères.

 

" Initiation " est un mot banal et bien souvent anodin. Il peut, à la fois désigner l'initiation aux joies de la planche à voile, du golf ou de la pêche à la mouche, mais, plus sérieusement, on s'initie généralement à un métier, à une technique. Maintenant, qu'en est-il de l'initiation maçonnique ?

 

L'initiation nous amène à porter un regard très différent sur les êtres et sur les choses qui nous entourent. Notre regard est habituellement éclairé par la lumière extérieure qui nous fait apparaître la réalité sensible du monde ; l'initiation change la manière de voir les choses et, d'éclairer, notre regard devient éclairant en appréhendant toutes choses et tout être « sub specie eternitatis », c'est-à-dire en considérant tout ce qui se présente à nos sens sous son aspect d'éternité. Peut-être est-ce cette pratique du regard que le chemin qui nous est proposé. En tout cas le regard de celui qui a reçu l'initiation maçonnique est un regard différent et ressenti comme tel.

 

Est ce un chemin amenant l'homme à former une fraternité teintée de sagesse dite philosophique et pouvant, le cas échéant, avoir quelques influences sur la société où nous vivons ?

Procession maçonnique

Frontispice

Une loge à Paris en 1740

Supplice de Jacques Molai,

Grand-Maître des Templiers

Réception de maître

L’actualité des expositions

Et toujours notre Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

L'ennui : L’étrange histoire de Zela’r Mor
Philippe Belleney et Didier Leplat en pleine cogitation

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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