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L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

 

- Avec l’actualité des expositions

- Avec des petites vidéos

Décembre 2017 - Solstices divers

Edito

Texte et photos Philippe Belleney

Pâle soleil désenchanté

Essayant vainement de réchauffer

Par ses rayons obliques, affaiblis, nos carcasses vieillissantes/usées

Par les années/aux mouvances désordonnées.

 

Au pied des falaises granitiques

Les blocs, gisants écroulés,

Ecoutent descendre et monter

Le bruit régulier de la marée.

 

Sur leurs surfaces patiemment érodées

Brillent les particules enchâssées du mica feldspathique.

Le goémon brun attend abandonné

Le retour des flots montants qui

Le poussera jusqu'au portique.

 

Calme bruit, calme plat,

L'ombre du soir s'étire comme un fil

Les grains de sable prennent des allures

De graviers, les graviers de cailloux, les cailloux de rochers.

Quelques algues vertes, filamenteuses

Apportent leurs éclats phosphorescents

Dans cette dernière lumière automnale.

 

S'écouleront alors plusieurs lunes magnétiques.

 

Le nouveau solstice regardera arriver

Le flot nouveau des passants désoeuvrés.

Les moules se verront décortiquées,

Les algues piétinées et le sable agglutiné

Par des châteaux éphémères,

Par des conquêtes enfantines ,

Et des huiles solaires aromatisées.

Solstices divers

Granit à mica feldspathique

Au pied des falaises granitiques

Le solstice du riche annonce-t-il l'hiver du pauvre ?

Texte et dessin de François Lebert

Attention 

 

Dans quelques semaines vous allez êtres interpellés n'importe où et par n'importe quel moyen par un individu bizarre, au visage presqu'invisible, masqué par une énorme barbe blanche emmitouflé dans des vêtements rouges et blancs et avec sur le crâne un bonnet du même acabit.

 

Attention, ce type va se proposer avec gentillesse pour faire des cadeaux à vos enfants mais ce n'est qu'un leurre : il ne veut que vider votre portefeuille, seul votre argent l'intéresse, il a été formé pour cela il y a bien longtemps par la société Caca Cola, pour faire vos poches, et depuis, chaque année, cette arnaque fonctionne du feu de Dieu !

 

Faites comme vous voulez, on vous aura prévenus !

 

L'Internationale des idiots du village.

Faites l'humour, pas la gueule !

 

Il ne faut pas m'en vouloir, comme Desproges, je suis prêt à tout pour faire un peu d'humour, il faut tuer le père disait Freud, je me contente de tuer le père Noël !

 

Cher père Noël, grâce à toi, dans peu de temps, bonbons, caramels, esquimaux et chocolats vont se ramasser à la pelle, tu vois, je n'ai pas oublié, combien je te dois...

A la lumière de la bougie

Par Alain Isenegger

A la lumière de la bougie

Comme un troubadour

Solstice est de retour

Equinoxe qui n’est pas loin

Lui prend la main

C’est la valse des saisons

Des lueurs des papillons

De la nuit noire

Des bougeoirs

C’est la marche du temps

Des éléments

De la lumière des ténèbres

Des réverbères

Marchant sans cesse

Parfois avec ivresse

Dans les marécages

Sur les rivages

D’un lendemain

Toujours aussi peu incertain ...

L’aphorisme du moi(s)

Par Guy Coda

équinoxe

solstice d’hiver (hémisphère nord)

solstice d’été (hémisphère nord)

Sur les trois schémas ci-dessus, remplaçons la terre par un ballon de foot, et imaginons un match France/Brésil :

 

- En cas d’équinoxe, c’est un match nul

- Au solstice d’hiver, c’est une victoire du Brésil

- Au solstice d’été, c’est une victoire de la France !

 

C’est donc bien grâce au solstice d’été que la France a gagné la finale de la coupe du monde en juillet 1998 !  CQFD !

Solstice : ce mot me fait penser

à la douce chaleur de mon enfance

Texte et photos de Didier Leplat

Un dessin d’architecte futuriste du projet du CNIT dans les années 50

C’est en particulier le solstice d’hiver qui me réveille davantage ces souvenirs de la chaleur du cocon familial, ces moments de bonheur et d’insouciance. C’était en autre, ces instants où mon papa m’emmenait suivre les travaux d’avancement de la construction du CNIT* à La Défense. 

 

C’est vrai que nous habitions La Garenne-Colombe, à moins de deux kilomètres du futur édifice, et c’était facile de monter à l’arrière de la 4cv noire pour suivre mon papa.

 

Je ne me souviens pas de la fréquence de ces visites, mais nous y sommes allés un certain nombre de fois durant la construction. Mon papa, en bon inventeur qu’il était, m’expliquait le principe de construction qui était révolutionnaire pour l’époque.

 

J’avais 6 ans lorsque le bâtiment fut inauguré

le 12 septembre 1958.  

Ce projet, d’une élégance rare était à la pointe des dernières technologies concernant l’usage du béton. Pensez donc, aucun pilier pour soutenir cette immense édifice. Emerveillement que cette voûte de béton armé qui, grâce à la maîtrise de son ingénieur Nicolas Esquillan, bat le record du monde de portée.

Ce jour d’inauguration du 12 septembre a vu un défilé officiel ininterrompu. Du président de la République René Coty, de son ministre de l’Industrie et du Commerce Edouard Ramonet et de l’ensemble des entreprises qui ont souscrit financièrement à la construction de ce nouveau centre d’exposition. Finalement ce n’est que vers 18 h que le général de Gaulle, élu trois mois plus tôt président du Conseil, passe en personne découvrir à son tour cette étonnante architecture. D’autres encore sont présents comme Georges Pompidou, conseiller du général, Pierre Sudreau, ministre de la Construction. C’est ensuite le tour à Emmanuel Pouvreau de s’enflammer et d’exalter les qualités de son projet : 100 000 m2 de surface d’exposition et le record mondial de 205 mètres pour la portée de sa voûte.

 

Quelques années plus tard, à partir de 1960 il me semble, ma mère aida des amis qui tenaient un stand au « salon des arts ménagers » au CNIT. C’était pratique pour nous, car nous n’habitions pas loin et souvent j’accompagnais mon père le soir pour aller la chercher. Souvent même, nous partions un peu plus tôt et nous rentrions directement dans le salon. Les Arts Ménagers dans ces années là, c’était le plein essor des machines à laver, aspirateurs, robots moulineurs, cocottes minutes et en grande première les machines à laver la vaisselle. A cette époque là, dommage, je n’étais pas encore « dans la photo » sinon, c’est sûr, j’aurai tout mitraillé !

 

La société pour laquelle travaillaient les amis de mes parents s’appelait « UGINOX ». Eux, ils représentaient la partie « Argenterie » de ce grand groupe d’acier. L’argenterie était composée de couverts, couteaux, fourchettes, cuillères, plats et autres ustensiles en inox. C’était nouveau pour l’époque, où les couverts étaient davantage fabriqués en argent massif ou plus souvent car moins chers, en laiton argenté ou même en aluminium pour les plus économiques.

Je me souviens de ma maman qui répétait à tous les gens intéressés ou qui se pressaient devant le stand que ce n’était pas de l’inox bas de gamme, mais du 18/10 ! Soit 18 % de chrome et 10 % de Nickel.

 

Dans le stand, il y avait des vitrines dans lesquelles on pouvait voir toutes sortes de ménagères, du design très sobre et moderne à d’autres dessins très tarabiscotés. Vendus par douzaine, je me souviens encore des boîtes en carton et du papier de chine blanc qui servait d’emballage. Je dois avoir encore quelques boîtes vides que ma mère conservait pour ranger des bricoles, elles étaient noires avec des chanfreins blancs. Une fois vendues sur le salon, les boîtes étaient placées dans des sacs en plastique jaune labélisés « UGINOX ». Ma mère en rapportait souvent du salon et elle trouvait ça très pratique pour rassembler des affaires. On s’en servait pour tout transporter à la maison ! Par exemple, quand nous partions en vacances, le coffre de la Dauphine familiale était très peu pratique vu son volume et l’abondance de ces sacs permettait d’optimiser au mieux le chargement. (Voir photo).

 

Cette période « salon » a duré un certain temps, puisque j’ai du faire quelques photos de salons au CNIT. Je pense que c’était entre 1962 et 1964. Par contre, la qualité n’était pas du tout au rendez-vous, la sensibilité des films de l’époque et la mauvaise qualité de mon matériel ne m’ont pas permis de faire des miracles !

 

J’aime toujours ce bâtiment même si de nos jours il paraît tout petit et perdu au milieu du grand parvis de La Défense. Cela doit certainement être dû à l’amour des belles choses que m’ont inculqué mes parents et aussi ces moments chauds du cocon familial dans l’effervescence et le bonheur créer par la dynamique des « Trente Glorieuses »

 

* Centre des Nouvelles Industries et Technologies

La Défense durant la construction du CNIT en 1958 - Photographe inconu

La Défense durant la construction du CNIT en 1958 - Photographe inconu

La Défense quelque temps après son inauguration

Photographe R. Rhenrard

Dommage que la photo soit en noir et blanc, sinon les sacs « Uginox » jaunes vifs vous auraient sautés aux yeux ! Ici dans le coffre de la Dauphine familiale avant un départ en vacances

Dans le quartier de la Défense en 1973 - Photo Didier Leplat

Une campagne de pub « Uginox »

Dans le quartier de la Défense en 1973 - Photo Didier Leplat

Dans le quartier de la Défense en 1973 - Photo Didier Leplat

Un magnifique ouvrage sur le CNIT aux éditions « Le cherche midi »

L’histoire complète du CNIT, de la création jusqu’aux dernières modifications de 2009

Hommage à Tanguy Garric

Tanguy Garric, né à Offenbourg (Allemagne) en 1952, nous a quittés le 2 octobre 2017. Il a été membre du Conseil des métiers d’art de 2006 à 2009 et fait chevalier des Arts et Lettres en 2007.

 

Sa rencontre avec Donatella. T lui fait découvrir le monde de l’art et de la taille douce. Tanguy travaille dans des ateliers où il apprend différentes techniques : chez Rigal, en 1973-1974, le burin, la pointe sèche, l’eau forte ; chez Maeght, fin 1974-1975, les techniques plus contemporaines, en participant à la réalisation d’estampes de Miro, Tapies, Fiedler, Ubac… Grâce à l’obtention d’une bourse du British Council, Donatella et Tanguy passent une saison à l’Alexandra Palace et à la Central School à Londres, haut lieu de la manière noire, afin d’apprendre à la maîtriser.

 

De retour à Paris, il ouvre son premier atelier en 1977, rue des Suisses (XIVe), puis, au début des années 1980, rue du Tage (XIIIe) pour une vingtaine d’année et partira ensuite à Bretoncelles, dans l’Orne, pour y poursuivre ses activités. C’est là que nous l’avons rencontré.

 

Dès les premières années, de nombreux artistes et éditeurs français, américains, coréens… sont attirés par son savoir-faire exceptionnel  de l’imprimerie, allié à une approche extrêmement sensible du travail des artistes. Cela d’autant plus que son incessante curiosité et son inventivité le poussent à chercher et à trouver des solutions pour répondre à des œuvres complexes peu adaptées aux techniques de la gravure, en détournant et réinventant celle-ci : par exemple pour Aurélie Nemours (Nuit pourpre, en 1987, éd. Maximilien Guiol). Daniel Pontoreau (Equidistant, 1990, éd. Nitabah). Andréas Senser (Autobiographique, 1984, éd. Maximilien Guiol) ou Jean Degottex (collection AFIP, 1987). Il est un des premiers à utiliser les technologies de l’impression numérique alliées aux techniques traditionnelles, notamment pour Cosmetic Alimentaire de Fabrice Hybert (éd. Sollertis, 2001) ou Un p’tit tour chez les vivants de Marie Darrieussecq et Anne ferrer (ministère de la Culture, 2007).

 

Il se passionne également pour la technique alors oubliée de l’héliogravure au grain (photogravure à l’aquatinte sans trame) et travaille pour de nombreux photographes, dont Jean-François Bauret, pour qui il a édité deux estampes.

 

Très vite, parallèlement à cette activité d’imprimeur et de graveur, il crée sa propre maison d’édition d’estampes et de livres avec des artistes comme Viera Da Silva, Pincemin, Garouste, Cortot, Ernest Pignon-Ernest… dont il présentera régulièrement des œuvres dans de nombreux salons en France, notamment le SAGA de 1988 à 1997, ainsi qu’en Corée et en Finlande.

 

Impossible de lui rendre hommage sans parler de l’association Page(s), créée à Saint-Yrieix-la-Perche avec Eric Lefèbvre, Bernard Gabriel Lafabrie, les directrices de l’espace des Filles du Calvaire, Donatella. T et lui-même. Les statuts de l’association seront déposés en 1996. Celle-ci, qui compte aujourd’hui 150 membres français et étrangers, a pour but la promotion du livre d’artiste en organisant deux salons annuels, l’un en novembre, l’autre en mai. Tanguy Garric jouera jusqu’en 2016 un rôle primordial dans l’organisation technique et artistiques de ces deux salons, mais aussi dans la recherche de partenariats et soutiens financiers pour permettre la pérennité de l’aventure.

 

D’après un texte de Donatella. T et Maximilien Guiol

Photos Didier Leplat

Tanguy et nous 

Comme beaucoup de grands artistes ou maîtres artisans, (c'était pour lui d'ailleurs un cheval de bataille : où s'arrête la différence entre les deux ?), Tanguy Garric était grand aussi par sa gentillesse et sa modestie. Il avait ainsi participé simplement à plusieurs expositions de notre ancien collectif « Courant d'art » ainsi qu'à celles  des Indépendants du Perche.

 

Après une visite inoubliable dans son atelier où Tanguy Garric et sa compagne Donatella. T nous avaient reçu à « technique ouverte » pour notre journal « L'Aréopage », nous lui avions ainsi consacré un dossier complet dans les numéros de mars juin et septembre 2013 (voir lien).

 

Aujourd'hui, « L'Ego du moi(s) » lui fait un dernier salut en image... Merci Tanguy !

 

N°13 : La gravure au masculin féminin 

N°14 : L’épreuve du berceau 

N°15 : L’édition de livres de bibliophilie

L’actualité des expositions

Un nouveau lieu de culture à St-Avit-les-Guespières (28)

L'artiste peintre Claudie Gimeno vient d'inaugurer son nouvel atelier dans un petit hameau de cette commune.

 

Depuis peu installée là-bas, elle nous propose dans son atelier-galerie une belle série de ses dernières toiles traitant particulièrement « Le Nu ».

 

Une première exposition brève qui se termine le samedi 16 décembre. Cette première devrait en appeler d'autres car pour Claudie Gimeno, ce lieu est surtout créé pour un avenir d'échanges entre artistes voir de travaux en commun.

 

Pour suivre les prochains événements consultez le site : www.claudiegimeno.com

Et toujours notre Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

L'ennui : L’étrange histoire de Zela’r Mor
Philippe Belleney et Didier Leplat en pleine cogitation

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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