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L’Ego du moi(s) Vidéo

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Janvier 2018 - La rose blanche

Edito

Texte et photos Philippe Belleney

La rose blanche

Une ombre circulaire envahit mon rêve brûlant.

 

Dans l'arène du jour, la rose ensanglantine revêt son habit de lumière. Les applaudissements tonnerre hurlent le requiem des condamnés. La poésie assassinée laisse échappée un sanglot écarlate et le cri délivrance se propagera tout au long des Arcanes.

 

Page par page, feuille par feuille, s'épanouissent dans les alizés fiévreux les mots libertaires, ils balaieront les grossières frontières de nos gouvernants fielleux.

 

Dans le matin brouillard, une rose blanche éclose la veille éparpillera ses pétales sur les linceuls de « Ceux du refus ». Penchée en avant elle versera sur chacun d'eux une larme douce et sucrée.

 

La pluie et la rosée orneront alors la crête des collines de la mémoire. 

 

Quelques liens 

http://resistanceallemande.online.fr/rose_blanche/la_rose_blanche.htm 

http://www.equi-nox.net/t1265-le-symbolisme-de-la-rose

La rose sans couleur

Texte et dessin de François Lebert

pour Sophie Scholl et ses amis 

 

Quand la couleur s'efface, la rose reste.

Elle s'allonge souvent devant le corps des disparus, la rose blanche.

Parfois un enfant la tient entre ses mains, alors elle répète au fond de son cœur, « Douleur, que lui veux-tu ? »

Parce que la rose blanche, elle voit rouge aussi...

Son histoire est cousue de fil blanc.

C'est une fleur affranchie.

Elle pousse toujours par-dessus les barbelés.

Même si on ne la trouve le plus souvent que dans l'hémisphère Nord, son pays, c'est la vie.

Son territoire, c'est le monde.

Une rose diaphane se cache en chacun de nous.

Nul ne connaît son nom.

Pourtant la lune n'a qu'une seule fleur dont la lumière soit aussi blanche.

Entre l'amour et l'amitié, elle n'a pas choisi.

Son goût de la révolte et de la liberté  affleure sous le manteau d'un hiver sans lumières.

La blancheur de la rose est un bouclier.

Une armure pour tromper le couteau du boucher.

Son cœur ne désire rien d'autre que le rouge de la vie.

 

Ami, n'oublie pas la rose blanche, celle qui s'efface devant toi,

c'est par amour pour l'humanité toute entière qu'elle protège le secret de la lumière...

Plutôt mourir que subir…

Par Alain Isenegger

La Rose Blanche !

Je ne connaissais pas.

Avec mon ami Philippe

Je l’ai découverte.

 

En 1942 1943

Ils étaient des jeunes étudiants

De l’université  de Munich

Qui refusaient le totalitarisme

Le national-socialisme

Le nazisme

La dictature

L’horreur de la guerre

Jusqu’au bout

Ils ont défendu leurs idées

Leur idéal

Leur soif de liberté

A l’université

Avec leurs amis

Ils ont lutté

Mais les forces étaient inégales

Arrêtés humiliés

Dans les geôles munichoises

Torturés

La Rose Blanche s’est fanée

Epines et pétales sont tombés

Leurs têtes décapitées

Remplacée par l’horreur

Cette horreur

Qui a mis à feux et à sang

Notre monde notre société

Hommage hommage

A cette jeunesse

Eprise d’humanisme

Qui a donné sa vie pour que survive la liberté…

La place de l'université de Munich, Geschwister-Scholl-Platz, a pris leurs noms, et il s'y trouve un mémorial.

À Strasbourg, le pont situé entre le Conseil de l'Europe et la Cour européenne des droits de l'homme est nommé le pont de la Rose Blanche. Une plaque en français et en allemand rappelle les exécutions de février 1943. Chaque 22 février, trois roses blanches ornent cette plaque.

L’aphorisme du moi(s)

Par Guy Coda

Bien qu’elle soit moins connue que la rose rouge au niveau des symboles, la rose blanche n’a pas à rougir des siens !

Honneur et injustice

Texte et photos de Didier Leplat

Quand j’étais petit, j’étais loin de me demander pourquoi on en était arrivé là, à ce degré de bêtise et d’ignorance.

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir appris et assimilé nombre d’expériences et de connaissances que mes parents, ma famille et l’école m’enseignaient. 

 

J’étais le gars très timide qui ne disait jamais rien mais écoutait tout. J’encaissais beaucoup aussi et je relativisais toujours les événements ou problèmes que je devais affronter.

 

J’analysais toujours les conséquences de mes actes de rébellion ou de non-satisfaction, car bien souvent, le fait de dire quelque chose me retombait toujours dessus quand je pensais avoir raison sur un problème et que je m’interposais. Je ne savais pas trouver les bons mots ni choisir le bon moment pour m’exprimer et finalement tous les torts me revenaient en m’accablant et en me rendant ridicule.

 

J’ai été longtemps révolté contre l’injustice sans jamais pouvoir vraiment intervenir connaissant mon problème. J’ai pourtant essayé plusieurs fois étant enfant de sauver cette justice au nom de la morale.

 

Je me souviens, je devais être en classe de CM2 lors de l’élection du prix de camaraderie, le maître nous invitait à élire notre meilleur camarade. J’avais constaté les années précédentes que finalement le meilleurs copain n’était jamais élu. C’était toujours souvent le premier de la classe, bien souvent considéré comme un fayot et un lèche-cul à qui se retrouvait imputé ce fameux prix !

 

Cette année là, durant la récréation, je fis le tour de tous les élèves pour leur dire de ne pas se laisser corrompre par l’instituteur et de voter pour « Joie ». C’est vrai que ce copain avait un nom prédestiné ! C’était le vrai cancre, celui du fond de la classe à côté du radiateur, mais il avait le chic pour nous faire rire en racontant toujours des histoires. En plus, il écoutait tout le monde et le vrai « camarade », c’était bien lui ! Il ne fallait pas comme l’année dernière voter « Surbled » le premier de la classe, complètement éteint et renfermé sur lui-même et qui nous méprisait. Le message fut bien passé et à la stupeur de l’instituteur, ce fut « Joie » qui remporta le plus de suffrages !

 

De retour en classe en début d’après midi, le maître ayant eu du mal à digérer cette déconvenue, nous fit la morale à l’envers pour nous convaincre de revoter et surtout pas pour ce « Joie » qui à ses yeux ne valait rien, puisque cancre et nul dans toute les matières. J’étais complètement dépité et ne pus rien faire et forcément lors de ce second tour ce fut «  surbled » qui ramassa la mise !

Photo de classe CM2 - Annexe de l’Ecole Sartoris de La Garenne-Colombes en 1962

Il faut quand même une belle dose de philosophie pour comprendre ces injustices quand on a 10 ans, aussi cette rose blanche c’est à mon ami « Joie » que je la dédie.

 

Le temps passant, je n’ai malheureusement plus gardé de contact avec Joie, ni avec Surbled non plus !

Rose blanche - Janvier 2018 avec le Trombinotron

Chôkoku No Mori par Jean Fernand

Résidant depuis quelques temps au Japon, notre ami artiste Jean Fernand nous propose un partage culturel en nous faisant visiter aujourd'hui le musée Chôkoku No Mori à Hakone situé à environ 80 km de Tokyo.

 

La particularité de ce musée est de présenter des œuvres contemporaines monumentales en extérieur dans un cadre grandiose digne des belles estampes japonaises qui ont fait par le passé le lien entre artistes nippons et français.

 

Malgré des cultures très différentes, l'art réunit parfaitement des pays et des populations au première abord très opposés. Le cheminement choisit par notre ami prend le parti de nous montrer les œuvres des artistes français ou de culture  française, mais ce musée présente aussi des œuvres d'artistes du monde entier.

 

Mettez votre kimono et suivez le guide !

 

https://www.vivrelejapon.com/ville-hakone/musee-chokoku-mori

Jean Fernand devant un théâtre Kabuki

Pierre Schirrer :  live en concert !

Avec Pierre Schirrer, saxo alto, soprano, tenir flûte, Stephan Patry à l’orgue Hammond B3 et Eric Capitaine à la batterie.

 

Concert enregistré en live dans l’église de Soizé pour la commémoration des 900 ans de son existence en décembre 2017.

 

https://www.youtube.com/watch?v=o-87ib5Z4Ng&feature=share

L’actualité des expositions

Les univers virtuels de Didier Leplat

Au restaurant « Le Saint-Jacques » de Yèvres (28160) jusqu’au 31 mars

Vernissage le 12 janvier avec beaucoup de monde

Photos de Jean-Pierre Faurie et Bruno Albertoni

Commandez ici

Et toujours notre Hors-Série

L’étrange histoire de Zela’r Mor

L’étrange histoire de Zela’r Mor

Brochure 28 pages plus couverture

Format 21 x 29,7 cm

12 euros + port (3 euros)

Alors... Voilà...

Entrer en « L’étrange histoire

de Zéla’r Mor »

ne peut se faire

en toute innocence...

Te voilà prévenu !

Par Philippe Belleney

et Didier Leplat 

 

Douze sculptures pour une histoire, douze signes pour l’aboutissement. Du haut des chapiteaux de l’abbatiale de nos pensées se sont détachées les stances de Zéla.

Les sculptures en pierre de Philippe Belleney et les univers 3D virtuels de Didier Leplat sont deux mondes pourtant très éloignés mais finalement si proche !

Ce fut un sacré challenge de rassembler les univers de ces deux artistes !

Cette promenade que Philippe et Didier vous proposent a plusieurs sens, à vous de découvrir les vôtres.

L'ennui : L’étrange histoire de Zela’r Mor
Philippe Belleney et Didier Leplat en pleine cogitation

Les deux compères en pleine préparation et cogitation chacun dans son domaine d’activité.

L’un avec sa massette et ses ciseaux,

l’autre avec sa souris et son appareil photo

A commander sur le site de l’Aéropage : 

www.lareopage.com

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

 

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