Ce matin la balance annonce 84.Aaaaaah ! 4 de trop ! Quelle horreur ! Décision immédiate devant l'urgence, s'inscrire dans une salle de sport. Contact pris, il ne reste qu'à courir après l'équipement spécial dans toutes ces allées remplies de marques prestigieuses aux prix... Pareil ! Le compte en banque commence à se sentir mal. Inscription, matériel plus TVA, ne pas oublier la TVA qui essaye de se faire oublier mais qui rapporte gros, très gros à l'Elite.
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Mais revenons à la motivation première de cette histoire. Bien équipé, j'entame le parcours infernal du fitness club. Au bout de quelques minutes seulement, la théorie du ruissellement se montre dans toute sa splendeur, du haut vers le bas, une sueur salée s'écoule du corps en action, pour inonder le sol de gouttes malodorantes.
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Effectivement, si on fait bien le calcul, mes dépenses pour transpirer sont bien supérieures à la valeur vénale de ces quelques gouttes d'eau qui me sont rendues. Vous me direz que c'est pour mon bien. C'est vrai et si l'on écoute les économistes favorables au capitalisme outrancier, on s'aperçoit vite que l'on est dans le même objectif. Donner, dépenser, payer plus pour recevoir peu voir très peu dans l'espoir qu'un jour Dieu vous le rendra.
La théorie du ruissellement, que d'aucun nommerait escroquerie, oh ! Quand même, ressemble fort en tous cas à un mirage qui plus on s'en rapproche en tendant la main, devient pâle et transparent.
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Ce que vous payez en 2018 ! Nous vous promettons que vous en aurez le retour en... euh ! J'sais pas moi, allez, soyons fou, en 2030 pour ceux nés avant 1940.
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C'est sympa quand même quoi ! M'enfin !
La mémoire de l’eau
Texte et dessin de François Lebert
« Certains pensent que l'on ne peut pas vivre
D'amour et d'eau fraîche
Moi je dis
Que sans amour et sans eau fraîche
Il n'y a pas de vie possible sur terre. »
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La poésie
Coule en moi
Comme un robinet qui fuit.
Elle descend de la montagne
Pour épancher la plaine fertile.
Elle est la soif qui m'imbibe.
Lumineuse et liquide
Elle est la source de toute ma vie
Elle jaillit de l'intérieur
Comme une fontaine de jouvence
Je recueille ses mots au creux de mes mains.
Mon cœur efface ses blessures
Dans sa lumière transparente...
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Ma peau aime
La fraîcheur de son mystère,
Caresse invisible et universelle.
Elle fait ruisseler mon âme
D'une vie étincelante
Et je n'en finis pas de plonger
Dans son flot limpide
Quand ma journée se termine enfin,
Mon esprit se repose au fond de son lit,
Au beau milieu de ses eaux calmes
Et apaisantes...
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Demain
Il y aura encore tant de nuages
À contempler !
Eruption
Par Alain Isenegger
Je me suis souvent demandé ! c’est quoi le ruissellement ? Monarque Macron nous a éclairé sur le sujet que je qualifierai plutôt de théorie du goutte à goutte tellement le ru est mince.
Laissons le côté obscur, scabreux de cette théorie macronienne et intéressons-nous plutôt à une théorie beaucoup plus humaine, humaniste que je vais vous conter.
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Il y a bien longtemps, à travers les montagnes se dressaient des puits volcaniques aux profondeurs vertigineuses par lesquels sortait la lave de la vie.
Ce voyage au centre de la terre, à travers les falaises et les roches teintées de rouge nous enivrait de joie, de plaisir et de poésie.
Cavernes obscures, laves incandescentes, arches du diable, chaleurs suffocantes, canyons sans fond ; tous ces paysages sentaient le fantastique, le surréalisme, le sexe et donc la vie.
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Cette vie qui parcourait son chemin dans d’innombrables labyrinthes, corridors pour enfin s’élever dans les cheminées et jaillir comme le tonnerre dans un ciel teinté d’étoiles, d’astéroïdes et retomber sur terre pour former le ruissellement et donner la vie…
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(Texte écrit sans fumette ni autres hallucinogènes.)
Mais a coule pas !
Texte et photos Didier Leplat
Durant ce mois d’août, j’avais décidé de faire un petit pèlerinage sur les terres maternelles dans le Jura.
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C’est donc à Cousance, petite ville de 1250 habitants environ, où habitaient ma grand-mère et ma tante, que je décidai de rester quelques jours. J’y ai passé une bonne partie de mes vacances étant enfant et même plus tard puisque en 1975, j’avais plus ou moins envisagé d’y vivre. J’avais en effet décidé de créer un journal sur la ville de Lons-le-Saunier, la préfecture, située à seulement 20 kilomètres. « Lons Hebdo » tel était le nom de ce journal, je vous en ai déjà parlé dans L’Ego du moi(s) de novembre 2016. Malheureusement le projet ne pu aboutir et je dû abandonner mon projet de rester vivre dans le Jura.
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Cela ne m’empêcha pas d’y retourner durant les vacances et en 1977, avec ma caméra Beaulieu super 8, je fis un petit film reportage sur Cousance. C’était l’époque où la déviation n’existait pas et où il était vivement conseillé de faire attention et de bien regarder des deux côtés avant de traverser ! J’ai retrouvé la bobine super 8 du film récemment et je l’ai numérisé. Après un petit montage et l’ajout d’un fond sonore, je le plaçai sur Youtube où il eu, et a toujours, beaucoup de succès (plus de 2000 vues).
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C’est donc un des motifs qui m’a poussé à y retourner cette année pour refaire le même film, 40 ans après. C’est vrai que ma grand mère et ma tante étant décédées, j’avais moins de raison d’y retourner. Cette fois, la déviation construite, Cousance a bien changé et vous pourrez le constater en regardant le nouveau film. La qualité de l’image est sans pareil, nette et précise en rapport à la qualité du super 8, mais Cousance est devenu un village bien mort, pratiquement plus de commerces, un marché tout riquiqui, et très peu de mouvements comme maintenant dans la plupart des petites villes.
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Entre les moments de tournage, nous avions décidé avec mon amie d’aller voir les fameuses cascades du Hérisson, et c’est là que nous nous trouvons réellement face au sujet de notre newsletter : la théorie du ruissellement ! En effet, en été, très peu d’eau tombe de la cascade et même la petite rivière en bas n’arrive pas à se remplir complètement. Malgré la canicule, les gens en bas ont bien du mal à se tremper pour se rafraîchir et ils se regroupent aux endroits où il y a le plus d’eau. Heureusement, cela ne se répercute pas partout. Bien souvent dans chaque village il y a une fontaine où coule de l’eau, même en plein été, et là, rare ont été les fontaines où ne coulait pas d’eau.
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Ouf, la théorie du ruissellement de Macron ne touche pas l’eau mais uniquement l’argent ! Et avec son idée, on n’est malheureusement pas prêt de voir couler l’argent à flot !
La cascade du Hérisson
Ça coule à Graye et Charnay
Ça coule à Château-Chalon
Ça coule à St-Julien sur Surran
L’église de Cousance
Le Japon de Jean Fernand
Le festival du sanctuaire Tomioka Hachiman-gu à Fukagawa Hachiman Matsuri
Texte et photos Jean Fernand
Le festival du sanctuaire Tomioka Hachiman-gu, qui a lieu mi-août dans les rues de Tokyo, est l’une des trois grandes fêtes Edo depuis le 17e siècle.
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Les porteurs de palanquin appeler Katsugite. Un palanquin peut peser plus d’une tonne. A l’intérieur sont renfermés symboliquement les esprits des dieux et divinités Shintoïste, dans la religion shintoïste on peut dénombrer 8 millions de dieux et divinités.
La procession la plus importante, commence au sanctuaire Tomioka, le plus grand sanctuaire consacré à la diversité Hachiman de Tokyo dieux de la guerre, ainsi que le protecteur divin du Japon. Départ le matin pour un parcours de 8 km, pour se terminer en fin d’après-midi.
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La tradition d’asperger les porteurs. Au 17e siècle le public se contentait de leur mouiller les pieds pour rafraîchir les porteurs, il ne faut pas oublier qu’au mois d’août au Japon la température frôle les 38 degrés.
Ils sont passés des pieds aux jambes des jambes aux torses au fil des années, pour arriver à un arrosage total.
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Cette manifestation est ouverte à tous, de tous les âges et de tous sexes.
Ce défilé est accompagné de joueurs de tambours (Taikotataki) de flûtistes (Fuéfuki).
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Tout cela se déroule dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit de fête comme les japonais savent le faire.
HoʻOPONOPONO
Texte et photos de Pierre Belleney
Dessin de Alain Isenegger
Ça veut dire : remettre les choses en ordre… rétablir l'équilibre… c'est comme ça que, dans le Pacifique… engloutis par les eaux… les îliens et les îliennes, et inversement, tentent de guérir les maladies physiques et psychiques. Bon… vous voyez clairement de quoi il s'agit ! Je continue.
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C'est devenu une habitude ! je suis allongé devant les trois baies de la façade de mon studio à Shima… Je n'ai rien d'autre à faire que patienter… chaque jour, ainsi, je m'allonge, dans l'après-midi… devant les baies grandes ouvertes…
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Au-dessus de chacune d'elles, un auvent en toile, fixé à la façade, peut être déroulé et accroché à une manille, sur la rampe de la terrasse, étroite… toute en longueur. Ce n'est pas un inconvénient… lorsque les baies sont ouvertes… la terrasse s'agrandit de la surface du studio ! Les auvents sont de jolies voiles triangulaires de couleurs différentes… l'une, orangée, les deux autres, grises ; celles des studios voisins sont bleutées, vertes, rouges, violettes… ça fait comme un arc en ciel sur les façades.
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Je m'allonge… là-bas… l'autoroute… toujours ! puis … le littoral… un bon bout de littoral… d'un bleu bien brumeux aujourd'hui… il y a de l'entrée maritime dans l'air… Je me demande combien de temps la résidence sera présentable… l'air marin… ça dégrade tout ! Et vite. Bon… je m'en fous… je ne suis pas propriétaire… ici… personne ne l'est… ça règle le problème des angoisses liées à la nécessité de collectionner, d'accaparer, d'amasser, d'accumuler, de capitaliser… et Cie.
Imaginez … une bande de collectionneurs sévères, encombrés de leurs collections… qui débarquent dans leur studio… à Shima !
Non ! Tout est prévu. Les résident.e.s de Shima sont tou.t.e.s analysant.e.s… depuis un moment.
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Alors… voilà… je suis là, comme ça… à rêvasser sur mon divan, devant les baies de la façade de mon studio à Shima… béât ! À repousser un max de soucis ! Parce que fonctionner au souci… ce n'est pas bon… pas bon du tout… surtout à Shima.
Y' a pas que les soucis… il y a aussi… les causes environnementales ! Et des tas d'autres causes… c'est multi-causale… multi-causale… ce malaise… dans la civilisation…
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Je me suis mis au jardin… un besoin irrépressible… de me retrouver à prendre soin d'une vie, de plusieurs vies, de faire attention qu'elles ne fanent pas, qu'elles ne se dessèchent… toutes contrites, la tête basse, l’œil rivé sur un vieux terreau tout poussiéreux !
Faut les arroser… ça m'occupe un moment dans la journée… ce n'est pas facile… avec cette façade… face au marin… la difficulté… permet l'accès à la connaissance de toute chose. Je suis persuadé que c'est là le sens profond des voyages initiatiques.
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Bon… j'arrose… ! Il y a quelques temps, j'ai planté un petit arbre… j'en ai planté plusieurs… chacun dans un paysage différent… celui dont je parle est seul… au-dessus d'une petite colline… l'une de ces petites collines vicieuses, bouseuses, qui grimpent très vite, au bout d'une grande prairie humide. En haut… pfouh… t'as les jambes cassées… ça coupe les jambes… leurs traitements.
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C'est un arbre au feuillage bien touffu… avec des tas de petits troncs qui montent, comme des rayons, vers le ciel. Il faut, régulièrement, élaguer tous ces troncs… sinon, c'est le foutoir ! Je ne vois plus la Pleine Lune, derrière… et l'ombre des troncs qui s'allongent sur la prairie.
Un petit arbre… c'est tout un monde… vous savez… c'est… cultiver son esprit… sans hâte, ni impatience… je mue… tranquillement… bonzaïka en devenir… a new secret life...
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Tou.te.s les habitant.e.s de Shima sont encouragé.e.s à fleurir, à paysager leur terrasse. C'est ainsi que les architectes ont défini, avec les psys… l'esprit… l'esprit de Shima… une bonne intention… je ne vais pas faire le difficile… ça m 'aide… énormément. Mais… faut pas prendre… vous connaissez la suite ! Des fois… ça peut être douloureux !
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Voilà… arrosoir en main… je mets Alicia… Alicia Keys… Songs in A minor… Alicia est une fille très jolie… très douce… avec un joli petit ventre… et un très joli petit nombril… et comme nous sommes au jardin… elle a mis un grand chapeau vert et ses dreadlocks glissent gentiment au long de son cou. Elle est un peu débraillée… à force de se baisser sous les petits arbres... pour voir le paysage.
Ce soir, elle est vraiment très cool… elle s'assied… ses mains avancent au-dessus du piano… à queue… au milieu du salon… Je ne me refuse rien ! Alicia ferme un court moments les yeux… La Sonate au Clair de Lune ! Elle me fait sa Sonate au Clair de Lune… elle non plus… elle ne se refuse rien ! Elle a raison ! Elle assure…
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J'aime beaucoup les femmes pianistes. J'ai de la chance… ma résidence est au bout de la rue Nina Simone… au quartier du Millénaire… je ne sais toujours pas lequel !
Je penche l'arrosoir… l'eau, toute fraîche… elle descend de la montagne… Elle embrasse son grand-père… J'voudrais être son grand-père… Quand elle descend… Singing I, I, youpee, I, I, youpee I, I, youpee, youpee I… ça m'arrive… comme ça… je replonge dans mon enfance.
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Et la voilà… belle eau fraîche, tu descends, ruisselles, palpites, entre les petits barrages de mousse et de brindilles… je vois… une fourmi à bord… ses antennes sondent l'air (?)… je me penche encore plus près… avec Alicia… elle a de si jolis petits seins… vous savez… c'est une émotion… purement esthétique… je suis artiste… un castrat ! en tout cas… quelque chose de ce genre.
Je me retrouve devant la fourmi… yeux dans les yeux ! Regardez bien… une fourmi… au microscope électronique ! La tronche... !
Dans votre moteur de recherche, vous tapez : abdul latif fourmi… vous verrez ! La tronche ! Ça me fait penser à un masque africain… j'aime les masques africains.
La Persona… chez les… latins… du verbe personare, per-sonare : parler à travers… le masque… pas… à tort… et à travers… c'est tout un appareil phonatoire ! La harpe de notre souffle…
Respire ! Cela aussi… est vital. Je ne te parle pas de ta carte ! en affection longue durée… la pauvre ! Je la plains !
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- Salut !
- Salut...
- L'eau de la rivière est bien fraîche ?
- Super !
- Nous allons à la petite plage !
- Bon après-midi les amoureux !
- Ciao, fourmi !
- Annabelle… je m'appelle Annabelle.
- Piéro et... Alicia…
- Salut Piéro… fais une bise à Alicia… de ma part.
- à bientôt, Annabelle !
- à bientôt, mes chéri.e.s !
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Annabelle… je me demande si je ne l'ai pas déjà croisée à la Gay Pride… le mois dernier…
Les petits arbres… vous savez… c'est un monde enchanté… fragile… Je n'y rencontre que de belles personnes… a lovely people.
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Mais là… comme ça… je me prends un gros coup de rage ! Si… vraiment ! Je sais… ce n'est pas trop bon… il faut, aussi, éviter les fortes émotions négatives !
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Non mais… t'es qui, toi ! ! gros macho ! bourré aux as ! Le mot scrupule ? Tu connais ? inconnu dans ton dico ! Tu t'crois tout permis ! Tu fais disparaître, comme ça, des tas de mots ! Partage ! Biens Commun ! Union Libre ! Les genres ? Limités à trois : féminin, masculin ! neutre !
Avec les traitements… j'suis neutre ! Mais… je fais la liste des choses qui m'indisposent… quand même !
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Serais-je Pédro ? Piéro ? Pédo ? Pédé ? Non… je m'appelle Lolita ! j'ai juste la peau douce… et maintenant, elle durcit… avec leurs traitements ! J'en ai marre ! de tous ces psychopathes ! ces patriarches ! Propriété… Famille… État ! Leurs amours diluviennes ! Noé ! Au secours !
Et… ils se permettent de faire de la philosophie! J'en ai marre ! d'avoir marre… de ces types !
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Les réductions d'impôt y compris pour les hauts revenus ont un effet bénéfique pour l'économie globale. L'image utilisée est celle des cours d'eau qui ne s'accumulent pas au sommet d'une montagne mais ruissellent vers la base. (Wikipédia).
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Vous remarquerez… ils appellent ça la théorie du ruissellement ! Nous avons du pot ! De fleur !
Parce que, une théorie… vous savez…
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doit répondre à plusieurs critères, comme la correspondance entre les principes théoriques et les phénomènes observés. C'est encore de Wikipédia que je sors ça… parce que, sinon… je suis un peu niais !
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Alors… voilà… au fond du studio… dans un ancien cendrier… faut pas fumer ! C'est pas bon pour la santé… ils m'ont dit… les OnKos, les spécialistes du dosimètre ! Je fume toujours ! Pas beaucoup… j'ai toujours fumé pas beaucoup… bref… je jette mes quelques mégots… non ! Pas par la terrasse… dans les toilettes !
C'est aussi une question de bénéfices risques… et je risque de devenir très anxieux… donc… vous m'avez compris !
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Je vide complètement l'eau de mon arrosoir… je balance tous les petits sous qui sont dans le cendrier... misérables petites pièces ridicules… dans l'arrosoir !
Dans ! l'arrosoir ! Loufdingue le type ! Loufdingue ! Sacrilège ! il jette la money par les windows ! Fermez la gate ! Il est loufdingue !
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Ben... non. Je penche l'arrosoir, au-dessus du petit arbre, au-dessus de la colline, avec la plaine au bout… les collines… les vertes collines… sous un ciel si bleu…
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Et bien… messieurs… je suis désolé… mais la correspondance entre les principes théoriques et les phénomènes observés… ça sera pour une autre fois !
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Il n'y a rien qui ruisselle dans la vallée ! J'ai bousillé quelques feuilles à mon petit arbre ! Mais il est OK avec moi… ça vaut bien le sacrifice ! Il m'a dit !
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Bon… vous le voulez bien ? … Je vous embrasse ! Alicia… aussi ! et pas les patriarches ! que des gros vicieux ! Ni leurs bouffons ! Et n'en profitez pas… parce que c'est pas facile d'être à sa place… d'Alicia… faut pas croire… people… l'énergie de la foule… c'est terrible !… blement… destructeur… pour une âme sensible… comme pour les patriarches !
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HoʻOPONOPONO ! HoʻOPONOPONO !HoʻOPONOPONO !
Très belle expo, Guy Le Querrec à Rennes
Texte et photos Didier Leplat
J’ai eu le privilège cet été d’aller à Rennes visiter l’exposition de mon ami le photographe Guy Le Querrec.
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Sur les murs de l’exposition on pouvait lire :
Guy Le Querrec n’a jamais vécu en Bretagne mais il ne l’a jamais quittée. Il nait et grandit à Paris. C’est dans les années 1950-1960 entre le Morbihan et les Côtes du Nord que se développe son attachement à la région, au cœur des vacances familiales et des souvenirs.
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Avec de nombreux allers-retours entre Paris et Redon, Malansac ou Tonquédec, Guy se forge un regard hybride, à la fois complice des situations vécues mais aussi extérieur à celle-ci. De ses premiers clichés jusqu’aux reportages personnels ou de commandes des années 1970-80, le photographe, entré à l’agence Magnum en 1976, n’aura de cesse de tourner son objectif vers ses semblables. L’ordinaire, le quotidien, le hasard caractérisent son écriture photographique, ajouté d’un sens hors pair du cadre, ou du hors champ, et d’une bonne dose d’humour et de dérision.
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Les vacances sont synonymes de Bretagne pour le jeune Guy Le Querrec. Il est donc naturel que devenu photographe, elles constituent une riche source d’inspiration. Revenu sur place en 1970 pour y photographier le monde du travail, Guy découvre un monde en profonde mutation qu’il saisit, loin des clichés habituels, au plus près d’une réalité où l’on perçoit tout à la fois le progrès et déjà les causes de la future remise en question.
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Fêtes religieuses ou laïques constituent un thème cher à Guy Le Querrec. Réjouisssances spirituelles ou prosaïques ponctuent l’ensemble de son travail en Bretagne : festivals de musique,, fêtes des labours, mariages, fêtes folkloriques, toutes les occasions pour se retrouver et festoyer sont bonnes pour se prêter à la photographie !
Les Champs Libres à Rennes où se déroulait l’expo jusqu’au 26 août
L’entrée au premier étage
Pêche à pied en famille, plage de Plestin-les-Grèves, Côtes d’Armor - Août 1976
Après la messe de Saint-Hubert, Plestin-les-Grêves, Côtes d’Armor - Mai 1975
Très belle présentation par thème agrémentée d’explications sonores en plusieurs langues
Malansac, Morbihan
La danse des tracteurs
Guy Le Querrec photographié avec le Trombinotron au Mans durant la remise des prix des photos de l’année en 2014.
Mariage de sœurs triplées Auray, Morbihan - Juillet 1978
Malansac, Morbihan
Juillet 1972
Abattoir industriel de volailles, Guerlesquin, Finistère - Septembre 1979
Marée noire (Amoco Cadiz), militaires appelés pour le nettoyage des plages, près de Roscoff, Finistère - Lundi 3 avril 1978
Course hippique dans la baie du Kernic, Plouescat, Finistère - Août 1973
Le Grand Pardon de Sainte-Anne - Sainte-Anne d’Auray, Morbihan -
Juillet 1977
Mariage à La Chapelle-Caro, Morbihan - Mai 1979
Préparation en vue d’un mariage à Malestroit, Morbihan - Mai 1979
Pèlerinage du 3e âge de Châteauneuf-du-Faou, Saint-Goazec, Finistère - Mai 1973
Nouveau livre
TIRAGE LIMITE à 75 ex
Déjà 30 ex vendus
Ne tarder pas à commander !
50 ans d’évolution de la contestation
De Mai à Mai (1968-2018)
Témoignages, photos, dessins par les artistes de l’Ego du moi(s)
« De Mai à Mai » est une publication de L’Ego du moi(s) - Les Indépendants du Perche
1968-2018 - Cinquante années de contestations qui ont forgé le caractère de milliers de Français.
Parmi eux, nos artistes de l’égo du moi(s) qui nous livrent ici leurs souvenirs mémoire et nous proposent leur ego 68 en photos, dessins politiques, installation.
Tournons ces pages engagées sur leurs visions de cette grande émotion de Mai qui bourgeonne régulièrement lorsque le printemps devient chaud.
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