L'égo a quatre ans...

1, 2, 3, nous irons au bois... relire les numéros précédents.

4, 5, 6, les vidéos, aussi.

7, 8, 9, au gui l'an neuf.

10, 11, 12, c'est mieux que les aventures de « La Pérouse » !

L'égo, c'est comme les huitres, il en faut douze pour être heureux.

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Janvier 2019

L'équipe de l'Ego du mois envoie une lettre à Emmanuel Macron pour lui annoncer qu'il bat à plates coutures les maîtres du "Trompe l'œil"...

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Février 2019 - Le trompe l’œil

Edito

Texte Philippe Belleney - Photo Didier Leplat

Grandeur et décadence

Trompe l’œil, faire croire à la réalité, donner l'illusion, faire-semblant, jeter de la poudre aux yeux, faire briller les chromes, voilà quelques belles façons d'illustrer la politique politicienne de notre société actuelle, en commençant par le haut de la pyramide où là tout est Or, inaltérable.

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Puis par «théorie du ruissellement» l'or devient argent oxydable, puis papier, ça fait des cendres, puis en soupe... populaire.

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Plus bas, aux fondations du monument – il faut faire un tour à la défense – dans les cages obscures, on peut aussi se donner l'illusion d'être encore vivant mais pour combien de temps ?

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Le talent du peintre est de nous faire croire à son trompe l’œil sorte de nature morte, de même que celui du politique, de l'industriel, son ami, est de nous vendre leurs programmes à grands renforts de communication.

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Et puis, un beau jour, la femme de ménage de ces beaux messieurs prend conscience qu'elle se fait... tout ce que vous voudrez, la liste est longue des mots imagés exprimant ce qu'elle ressent..., et laisse passer un grain de sable dans ce bel ordonnancement très précis. ça craque, crisse, grince, péte et, des engrenages coincés, sort toute une bande de gilets jaunes hurlants, gesticulants, criants «président démission». La base de l'édifice tremble et l'onde de choc se propage, le sommet prend de la gîte. La tempête de sable soulève des mirages de rafales.

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Toutenkarton s'interroge, pouvons-nous leur vendre encore des rafales de mirages, leurs faire prendre des vessies pour des lanternes?

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Décadence, même les beaux avions du 14 juillet se sont trompés de couleurs et pourtant on les a «à l’œil».

Un éléphant, ça trompe l’œil énormément

Un éléphant, ça trompe l’œil énormément - Photo Didier Leplat

Entre le jour et la nuit

Par François Lebert

Entre le jour et la nuit, le temps qui passe part en fumée...

Chacun cherche sa vérité dans l’œil du voisin ou dans la chatte de sa voisine.

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Information ou désinformation ?

Choisit ton camp camarade !

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Comme le dit si bien une chanson qui passe souvent à la radio : « L'esprit n'est plus à la mode.»

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Aujourd'hui, on peut dire ce que l'on veut, si on dispose de fortes sommes, on a forcément raison, il suffit d'être très riche pour être très intelligent.

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Si vous êtes milliardaire, alors là vous pouvez dire n'importe quoi, vous avez raison d'avance, et, quoique vous disiez, votre vérité brillera comme une étoile au-dessus du monde entier...

Il semble tout de même que la misère intellectuelle soit moins pénible sous le soleil des paradis fiscaux...

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Les bénéfices du CAC 40 explosent, leurs impôts diminuent... Aucune chance que cette info fasse la une des journaux populaires...

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L'intelligence, la culture, l'esprit, tout ce qui faisait la valeur de l'homme digne de ce nom semble disparaître aussi...

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Voilà, pas facile de s'y retrouver dans tout ça...

Entre nuit et brouillard, il faut chercher la lumière...

Dessin de François Lebert

Quand les fake news infectent notre quotidien, la liberté de l'information devient une vérité en Trump l'œil...

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Il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer...

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Bienvenue en lacrymocratie!!!

Prendre des vessies pour des lanternes

Texte et dessin Alain Isenegger

Dessin de Alain Isenegger

Le trompe l’œil est une manifestation de l’esprit utilisée par les politiques destinée à jouer sur la confusion d’une fausse vérité, d’où l’expression « prendre des vessies pour des lanternes ».

Dessin de Alain Isenegger

Hologramme et trompe l’œil

(Un trompe-l’œil peut en cacher un autre)

Texte et illustration Guy Coda

Les hologrammes existent depuis longtemps mais leur utilisation était, hélas, encore assez limitée. Jusqu’à ce qu’au début de l’année 2018 un ingénieur encore inconnu jusque là – mais qui allait très vite connaître la célébrité – mit au point une technique extrêmement perfectionnée et audacieuse qui permit enfin d’utiliser cette magnifique invention aux fins les plus nobles, nous allons voir lesquelles.

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En effet, le jour où les gilets jaunes commencèrent sérieusement à inquiéter le pouvoir, le Président de la République adressa au peuple un discours de circonstance afin de montrer à ses braves électeurs tout l’intérêt qu’il prenait à leurs intérêts.

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Mais toutefois notre président était un homme d’une grande prudence et il se dit in-petto - suivi en cela par Alexandre, sa garde rapprochée, qui pratiquait très bien lui aussi l’in-petto,  qu’il serait peut -être imprudent de s’adresser aux français dans ces circonstances, sachant que le Président, soucieux de son image, et désireux de montrer la confiance qu’il avait dans le peuple de France avait choisi de prononcer son discours au beau milieu de la place de la Bastille.

   

Certes, le pari était osé, et le grand homme hésitait encore à prendre cette courageuse décision. Par bonheur, quelques jours avant la date fatidique le ministre de l’intérieur, qui ce soir-là, contrairement à ses habitudes, n’était pas sorti, ce ministre donc apprit tout à fait accidentellement l’existence de ce fameux nouveau système d’hologramme et il comprit immédiatement le parti qu’il pouvait en tirer.

​

Le jour dit, notre brave président prononça donc son discours place de la Bastille avec une verve, une aisance, une décontraction qu’on ne lui connaissait pas mais qui laissa une profonde impression sur le bon peuple qui à dater de ce jour, lui voua une admiration sans borne.

​

Ce que les français ignoraient, c’est qu’ils avaient assisté à un discours prononcé par un hologramme si perfectionné que personne ne s’aperçut de la supercherie. Pendant ce temps, le chef de l’état, avec sa garde rapprochée et, parait-il, la première Dame, se dorait la pilule à Brégançon.

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Le succès était total et le président semblait avoir rajeuni de dix ans, ce qui inquiéta sa garde rapprochée, car vu qu’il était déjà naturellement très jeune…

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Puis arrivèrent les fêtes de fin d’année. Et une fois encore il fallait que le Président prononce ses vœux aux français, ce qui lui permettrait entre autres choses de faire quelques belles promesses aux citoyens et de leur expliquer pourquoi il avait raison.

Dessin de Guy Coda

Mais cette fois-ci plus question de place de la Bastille. Diable, on en était en hiver! On choisit donc le palais omnisports de Bercy, qui était chauffé et populaire. Et le jour dit, le chef de l’état commença son nouveau discours au milieu d’une foule qui, ce soir-là cependant, avait l’air beaucoup moins attentive que pour le discours de la Bastille.

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En effet, des fuites s’étaient produites dans l’entourage du président et le coup de l’hologramme avait été éventé. Ainsi, au fur et à mesure que le discours se déroulait les gens, furieux d’avoir été bernés, commencèrent à lancer quelques quolibets, bientôt suivis par des injures jusqu‘au moment où un individu, sans doute pris de boisson, lança un: « ta gueule l’hologramme !» puis, se débraguettant, il s’avança et commença à pisser sur l’hologramme en question, bientôt suivi par une bonne dizaine d’autres, trop heureux de montrer qu’on ne la leur ferait pas une deuxième fois!

​

Sauf que ce soir-là, ce n’était pas un hologramme qui parlait…

Mirages et trompe l’œil de passeports

Par Henri Plessiet

dessin de Henri Plessiet

- Mais non, finalement, on est quatre ! »

«  Dis-donc Benalla, t’es sûr qu’ils ne savent pas ?

- Pas quoi ?

- Bin qu’on est deux !

dessin de Henri Plessiet
dessin de Henri Plessiet

Un trompe l’œil comme un trompe la vie !

J’aimais bien, quand j’étais enfant, après avoir découvert la photographie, en percer tous les mystères...

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J’aimais bien souvent réaliser des tours de magie avec des objets que je fabriquais ou que j’inventais pour épater mes parents et mes copains…

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J’aimais souvent aussi faire croire à mes profs que j’avais appris mes leçons de telle sorte qu’ils ne m’interrogent pas !

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J’aimais faire croire à mes parents que je ne fumais pas alors que j’avais tout juste 15 ans !

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Même malade, je m’arrangeais pour paraître en bonne santé !

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Bref je vivais au milieu d’un trompe l’œil !

Le monde après Monsanto

Univers virtuel créé en 2008 après la sortie du film « La vie selon Monsanto »

« Explosion d’un cerveau humain d’où jaillit du Round up »

à vous de bien regarder pour trouver le visage au milieu de ce magma !

Mon œil a toujours été exercé à cette manière de voir et d’analyser, celle qui oblige à regarder à deux fois et même davantage dans certains cas.

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C’est certainement cela qui a forgé mon caractère à toujours essayer de regarder les choses d’une autre manière, selon d’autres angles ou points de vue. Parfois une autre approche du regard ou du ressenti permet de mieux percevoir les choses et de ne pas tomber dans l’excès et la rigueur du premier degré.

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Je travaille toujours ainsi dans mes créations. Cacher subrepticement certains éléments dans mes œuvres, de telle sorte qu’au premier regard on ne les perçoive pas, tout en laissant quand même des indices, de telle sorte que cela satisfasse énormément la personne qui vient de le découvrir.

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Finalement je travaille toujours au second degré, celui qui permet d’aller au delà des apparences pour finalement atteindre la satisfaction d’être allé au fond des choses.

Par Didier Leplat

univers virtuel Didier Leplat - Le monde après Monsanto

« ILLUSICA  OPTICULUS »

Par Anselme Izidore

Voici une planche de botanique retrouvée dans le fonds d'étude des «Zac'hourües»*, qui représente une plante endémique «ILLUSICA OPTICULUS» ou Trompe l’œil de son nom courant. 

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Les lieux où on peut la trouver restent assez rares. Il semblerait qu'on en ait déjà vu au pied du gros chêne de la Loupe et autour de quelques dolmens de la région de Châteaudun. 

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Elle pousse essentiellement à la Saint Glinglin et doit être cueillie les soirs de pleine lune avec la main gauche tout en tenant de l'autre main, dans son dos, un miroir convexe.

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Les propriétés  attribuées à cette plante restent plus près de la légende. En décoction, elle effacerait toutes formes d'illusions visuelles, mirages ou hallucinations. En simple friction sur les yeux elle développerait fortement l'acuité visuelle et notamment la vision nocturne. Garder dans ses poches les fleurs, qui ressemblent fortement à des yeux, permettrait une certaine forme d'invisibilité.

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*Ancienne peuplade eurélienne déjà étudiée dans la monographie « BOIS-SI-RE », hors série de

 l'Aréopage.

trompe l'œil de Anselme Izidore

Dans mon jardin

Par Pierre Belleney

Les épisodes précédents : Piero, le narrateur, vit en un monde étrange à Shima, un programme d’urbanisme et de santé publique. Le traitement qu'il y  subit effondre sa libido ; ses bonzaïs, son amie Alicia, pianiste et chanteuse, la fourmi Annabelle le soutiennent dans cette épreuve dont il parvient à s’échapper momentanément lors d’incursions en quelques mondes oniriques qu’aucun programme ne peut lui interdire… comme disait Ferré : « Poète, vos papiers ! ». 

​

Il y a comme cela des dimanches d’hiver où  je voudrais des dentelles et des théières, avec un beau soleil vert qui mordore les façades blanches de Shima, avec au large une bande noire de nuages compacts que la tramontane bien glacée repousse sur les profondeurs lointaines de la mer. Là-bas, tout là-bas, de l’autre côté où commence un grand désert de sables orangés un grand amazigh se roule un pétard : le Rallye Dakar va passer lorsque la base inférieure du sablier sera remplie au deux tiers. Sa chamelle me regarde et me fait un clin d’œil:

​

- je m’appelle Dolly.

​

Du coup je me retrouve tout ému, appuyé sur le muret de la terrasse, la casquette enfoncée, visière au bout du nez, col remonté, l’écharpe sur le nez ; et je me demande qu’est-ce que je fous là avec un moral à la Nestor Burma du petit matin qui n’a plus un gramme de gris, un briquet mouillé, un sérieux pugilat qui l’hématome et une énigme de plus à résoudre.

​

Que faut-il penser d’un procédé de représentation visant à créer, par divers artifices, l'illusion de la réalité, cet espace fictif de profondeur incertaine que suggère la perspective d’un avenir considérablement hypothéqué. 

​

Les lignes de ma main se lisent à la fois dans l'éloignement dont elles créent l'illusion et dans le plan de ma vie, dont elles édifient l'architecture plastique. Quelques motifs ornementaux et autres taches brunes finissent d’ainsi agrémenter mes charmes glacés de surcroît par cette foutue tramontane à ne pas avoir envie de sortir son portable de sa poche pour appeler Alice et lui griser les cases avec mon leitmotiv de desperado.

​

- Hello Dolly. My name is Piero.

​

-  Cool… « Tel est le trompe-l'œil de la mémoire que l'inconnu insondable du temps (...) est confondu en elle avec son contraire, la connaissance, par où nous avons quelquefois l'illusion d'échapper au temps*»… Ce n’est pas le Petit Prince qui m’a confié cela… tu pourrais le penser… Non… c’est une devinette… je te donne un indice… l’homme qui a écrit cette parole était bibliothécaire.

​

- Je ne considère jamais l'écriture comme une fin en soi, mais comme un instrument qui me permet, à travers mes récits, romans, essais, poèmes de témoigner de mes différentes expériences. J’essaie que mon écriture accable le capitalisme, la bourgeoisie et exalte la plus libre expression de la sexualité que l’état, la propriété et la famille s’évertuent à détruire par tous les moyens, y compris chimiques.

​

Tu vois, Dolly, c’est quelque part à cause de tout cela qu’appuyé sur le muret de ma petite terrasse de Shima je regarde au loin la mer, tout là-bas, de l’autre côté où commence un grand désert de sables orangés; le Rallye Dakar va passer lorsque la base inférieure du sablier sera remplie au deux tiers et tu m’as fait un clin d’œil juste au moment où je me demandais si je n’allais pas tout de même sortir mon portable pour appeler Alice parce que je n’en peux plus de cette putain de solitude de l’homme sur le retour qui vit comme un eunuque.

​

- Ben… appelle-là… on se fera une petite partie à trois!

- T’es sûre Dolly ?

- Ben… ouais.

​

(...)

​

- C’est toi qui coupe ?

- OK. Alice distribue...

​

Bye bye mes chéri.e.s ! à bientôt! Dans un mois ! Faut pas vous égarez comme ça !

​

L’égo… n’est pas un rince l’œil. 

​

Ah! j’oubliais… la p’tite musik de la fin, le leitmotiv! Ma doudou est partie tout là-bas... dans mon cœur, tout est gris pourtant le soleil est toujours pareil.

​

* G.Bataille,Expérience Intérieure, p. 217, Paris, Gallimard coll. «Les essais», 1943

trompe l'œil de Pierre Belleney
trompe l'œil de Pierre Belleney
trompe l'œil de Pierre Belleney

Courrier des lecteurs

J'ai bien lu avec grande attention l'égo du mois. Surtout, il faut continuer et essayer d'alphabétiser ces analphabètes qui nous gouvernent. 

J'ai fait un peu de recherches et je pense avoir trouvé une chanson qui, bien que datant un peu, est toujours d'actualité, un peu comme si on réécoutait « Hexagone» de Renaud.

Mais ce n'est pas de cette chanson là dont je veux parler.

En 1982, Guy Béart écrivait... C'est de la merde! Il l'appelait en sous titre « la chanson porte bonheur ». Bien sûr, je sais que vous connaissez tous ce morceau et comme j'ai vu que vous étiez branché et utilisiez YouTube, j'aimerais que tout le monde se remette en mémoire ces paroles et que vous mettiez la chanson dans votre prochain numéro. Ce mec a écrit une chanson en 1982 et il devait déjà penser à la macronite. Vive les gilets jaunes.

Didier S. (70 Haute-Saône)

Actualité des livres

Ella éditions

42 route de Chavannes

28300 Lèves

Le Perche

Naturellement

Texte d’Olivier Cojan

sur les photos de Didier Leplat

112 pages intérieures

Couverture cartonnée

Format fermé 20 x 30 cm

C’est la rencontre d’un écrivain et d’un photographe, une fusion entre la poésie des mots et des images. 

Une suite de paysages sans prétentions mais sublimés par la lumière et les ciels tourmentés du Perches. 

Le photographe et son commentateur nous entraînent dans leur contemplation de ce monde, à la fois étrange et familier.

​

Le livre : 26

Vous pouvez le commander

en ligne ici

Le Perche par Didier Leplat
Le Perche par Didier Leplat
Photo Kathia Guillemin

...La vieille barrière rouillée ne ferme plus. Elle est cassée. Elle ne servait plus à rien depuis longtemps. Alors un jour on a eu la flemme de la réparer pour la refermer, elle est restée ouverte. Les bêtes sont parties depuis longtemps, les hommes n’avaient plus rien à faire là, ils sont partis aussi. C’est dommage, quand le ciel est bleu ça fait du bien de voir du monde! Mais il ne reste que l’herbe folle et drue qui pousse partout.

Nouveau partenariat avec « La Gazette »

Depuis le trimestre dernier, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».

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Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.

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Cet échange très riche, nous permet de profiter de 4 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.

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Le prochain numéro vous permettra de découvrir tous les agréments que ce nouveau statut permet d’engager.

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N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : www.lagazettebeaucepercheetthymerais.fr

TIRAGE LIMITE à 75 ex

Ne reste plus

que quelques exemplaires !

50 ans d’évolution de la contestation

De Mai à Mai (1968-2018)

Témoignages, photos, dessins par les artistes de l’Ego du moi(s)

Le livre : de mai à mai édité par l'Ego du moi(s)

« De Mai à Mai » est une publication de L’Ego du moi(s) - Les Indépendants du Perche

1968-2018 - Cinquante années de contestations qui ont forgé le caractère de milliers de Français.

Parmi eux, nos artistes de l’égo du moi(s) qui nous livrent ici leurs souvenirs mémoire et nous proposent leur ego 68 en photos, dessins politiques, installation.

Tournons ces pages engagées sur leurs visions de cette grande émotion de Mai qui bourgeonne régulièrement lorsque le printemps devient chaud.

Format 21 x21 cm

104 pages + couverture

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20 euros + 5 euros de port

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Pour acheter :

Dessin Alain Isenegger
Mai 68 : l'Odéon entre deux cars de CRS
Les dessins de François Lebert
Les sculptures de Philippe Belleney

Les pages

avec les textes et dessins d’Alain

Les pages

avec les textes et photos de Didier

Les pages avec les textes et dessins de François

Les pages avec les sculptures de Philippe

L’actualité des expositions

Ils exposent à « Art Capital » au Grand Palais à Paris

Art Capital : Art Capital est le rendez-vous de la communauté artistique française et internationale. Inscrit dans la tradition historique des Salons artistiques, Art Capital est né de l’union de plusieurs salons – Comparaisons, le Salon des Artistes Français, dessin et peinture à l’eau, et le Salon des Artistes Indépendants.

Alain Isenegger

« Solitude », Peinture acrylique 105 cm x 144 cm

Elle sera exposée au Grand Palais à Paris du 12 au 17 février 2019 dans le cadre du Salon Art Capital.

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Le tableau : dans un monde hyper connecté, de plus en plus dense, où bientôt nous nous déplacerons dans d’autres galaxies, il n’est pas rare de ne pas connaitre son voisin de palier. Ce que j’ai voulu exprimer dans ce tableau, c’est le peu de considération de l’humain envers d’autres humains. Notre monde doit changer et devenir le centre du dispositif et non pas être un satellite comme il l’est aujourd’hui au service de puissances obscures telles que le pouvoir et l’argent.

peinture d'Alain Isenegger

Marie Dekerle

peinture de Marie Dekerle

« Mythe et poétique en Outreville » : suivre le parcours intellectuel de Marie Dekerle depuis ses études de Lettres jusqu’à Outreville, c’est en quelque sorte aller de l’Alpha à l’Oméga, c’est envisager la civilisation, l’humanité,depuis ses premiers balbutiements jusqu’au silence assourdissant de nos mégalopoles.

Le peintre s’est intéressée à la diversité des langues indo-européennes, à ce qui les unissait, ce qui les différenciait, en un mot à la richesse des langues en devenir et à leurs rapports aux sociétés qui les généraient. 

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Mais ses activités d’éditrice, sa connaissance de la gestion et de l’économie, lui ont fait jeter un tout autre regard sur la société qui l’entourait et sur celle dont elle pressentait l’évolution.

​

Si, dans le monde antique ou primitif, les sociétés se différenciaient et si cela se marquait par les évolutions linguistiques et leurs sensibles différences, le peintre observe l’actuel phénomène de mondialisation qui tend à gommer les différences et offre partout une même image, un même langage.

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Les peintures de Marie Dekerle reflètent cette évolution qui se traduit par des résonances et de troublantes similitudes : les œuvres se font écho, mais varient par le choix des couleurs, des contrastes et la forme des villes, « chaque fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ».

Bientôt l’exposition des Indépendants du Perche

les Indépendants du Perche 2019

Date limite d’inscription : le 8 mars 2019

Peinture

Aquarelle

Gravure

Pastel

Dessin

BD

Photo

Sculpture…

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Pour chaque artiste, le nombre maximum d’œuvres admises

se répartit de la façon suivante :

Jusqu'à 30x40 cm : 6 œuvres

Au delà de 30x40 cm : 4 œuvres

Au delà de 60x80 cm : 2 œuvres.

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Toutes les œuvres devront obligatoirement être réalisées dans la même technique.

L'utilisation des cadres est permise dans la mesure où ceux-ci ne sont pas dépareillés.

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Toutes les œuvres devront être munies d'un système d'accrochage solide. Chacune devra porter au verso le nom et l'adresse de l'artiste et le titre de l'œuvre.

Nous nous chargeons de l'accrochage.

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Frais de participation : 25 euros

Vous pouvez

vous inscrire

en ligne

Ici

Montmirail dans la Sarthe propose une salle pour des expositions

La petite commune de Montmirail dans la Sarthe, petite cité de caractère, met à disposition une salle d’exposition d’environ 80 m2. La seule contrainte est que les exposants doivent garder leur exposition.

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Pour tous renseignements : Clotilde Rouffort - 06 77 59 55 12 - clorouf@orange.fr

Prolongation jusqu’au 27 février

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

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Vous pouvez aussi relire les newsletters précédentes

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