L'égo a quatre ans...

1, 2, 3, nous irons au bois... relire les numéros précédents.

4, 5, 6, les vidéos, aussi.

7, 8, 9, au gui l'an neuf.

10, 11, 12, c'est mieux que les aventures de « La Pérouse » !

L'égo, c'est comme les huitres, il en faut douze pour être heureux ;

Bonne année et meilleurs voeux 2019.

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Janvier 2019

Janvier 2019 - Le prélèvement à la source

Edito

Texte et dessin François Lebert

« L'art de lever l'impôt consiste à plumer les oies sans trop les faire crier »

Colbert

La dîme

la liturgie

la gabelle

le sel 

la taille

la corvée

le fouage

prélève-moi Benoît,

tu sais ici, quand on aime,

on ne compte pas !

​

Ne t'inquiète pas 

mon enfant mon petit

ne t'inquiète pas...

l'impôt

ça coule de source

ça ruisselle de bon sens...

​

Si tu n'es pas une multinationale

si tu n'es pas un important groupe industriel

si tu n'es pas un puissant patron

si tu n'es pas un habitué des paradis fiscaux

alors, tu seras prélevé à la source, mon fils !

​

Et si tu n'as aucun revenu

on te prendra juste la TVA

sur tout ce que tu achèteras !!!

Dessin de François Lebert

Retour sur notre dernière exposition « Esprit es-tu là ? »

Belle exposition collective, malheureusement peu de visiteurs.

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Entre les week-ends « Gilets jaunes », l’évacuation du château le premier samedi pour raison de feu d’artifice et la pluie verglaçante du second… Les visiteurs nous ont un peu fait défaut !

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Qu’à cela ne tienne, nous en avons profité pour réaliser une vidéo afin de laisser les traces de la magnifique installation réalisée par Marie VDB et Mélanie Casano.

Vidéo de l'Ego du moi(s) Esprit es tu là

Quand nos esprits se libèrent

Texte et dessin Alain Isenegger

Dessin Alain Isenegger

Sauvegarde

Texte et dessin Philippe Belleney

Ben ! Quand faut y aller, faut y'aller ! Depuis quelques temps, c'est devenu obligatoire et placé sous l'égide du ministère de la santé régénératrice.

​

Lorsqu'on s'est aperçu de l'effet des pesticides et autres produits chimiques concoctés par les multinationales dirigeantes, un cri d'alarme a été poussé, un peu tard comme d'habitude… et voilà, c'est mon tour !

​

Je pousse donc en ce début de matinée la porte vitrée des nouveaux locaux destinés à cette opération délicate.

Accueil avec le sourire de circonstance, par les employés sanitaires. Nom, prénom des parents, des grand-parents, nombre d'enfants, petits enfants, maladies génétiques, psychologiques... néant.

​

Alors, allons-y !

Une belle femme ouvre la porte d'une petite cabine, ma foi, bien coquette et évidement adaptée pour l'occasion.

​

« Par ici, s'il vous plaît, ne vous inquiétez-pas, tout est automatisé, vous n'avez qu'à suivre les instructions.»

​

La porte se ferme, la lumière se tamise, il faut se déshabiller comme l'indique l'écran fluorescent.

Étape 2 : Saisissez le réceptacle;

étape 3 : Connectez-vous.

Étape 4 : C'est parti pour 3 minutes.

​

Un léger vrombissement se fait entendre et se répand dans mon corps. Etrange effet, pas comme d'habitude. Là, pas de sensualité, pas de transpiration, pas de soufflements, essoufflements.

​

Une lumière clignote.

« Déconnectez-vous., lâchez le réceptacle. » Celui-ci rentre directement dans la paroi de la cabine et disparaît.

Dessin François Lebert

La lumière redevient normale, l'écran indique « Vous pouvez vous revêtir. Merci pour ce prélèvement à la source, anonyme bien sûr mais soigneusement répertorié ».

​

La porte s'ouvre, l'employé de la banque de collecte des gamètes me remercie avec un magnifique sourire professionnel.

« Au revoir et merci pour votre don.»

Petite fable ah ! Politique !

Texte et illustration Guy Coda

Albert avait une belle vache qui lui donnait toute l’année un beau lait bien blanc et bien nourrissant. Avec ce beau lait bien blanc et bien nourrissant, Albert, qui bien que prolétaire

n’était pas aussi con qu’il en avait l’air.

​

Albert, donc, fabriquait du bon beurre et de beaux fromages avec lesquels il se nourrissait toute l’année sans gros problèmes. Et quand il avait envie de varier son menu, Albert rajoutait parfois quelques pissenlits qu’il allait cueillir dans son champ tout près de la maison.

​

Une bonne salade de pissenlits avec un bon morceau de camembert et une tartine de beurre, et Albert était un homme comblé.

​

Aussi aimait-il beaucoup sa vache qu’il avait – Dieu sait pourquoi – baptisée «Karl», et l’entourait-il de soins attentifs et constants.

​

Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où…

​

En effet, un soir, Albert, qui bien que prolétaire etc. etc., venait de traire sa vache pour la troicentquaranteseptmillème fois.  Quand soudain, au moment où il allait soulever son seau rempli de lait pour l’emporter à la maison, une main rapide, une main bien blanche et manucurée ornée de bagouzes moches et prétentieuses se saisit de son seau de lait avant qu’il ait eu le temps de réagir !

​

Furieux, notre Albert se retourna vers l’intrus pour reprendre son bien mais le seau, comme par magie, avait déjà disparu on ne sait où !

​

Albert interpella alors l’intrus :

- « Hé, vous, l’intrus, qui êtes-vous ? Et pourquoi m’avez-vous subtilisé mon seau de lait ? »

​

Et l’intrus répondit :

- « D’abord, et contrairement à ce que vous semblez croire, je ne suis pas un « intrus », comme vous dites, je suis un représentant de l’État. L’État a besoin de votre lait parce l’État doit faire son beurre avec lequel ensuite il fera de l’argent du beurre, vous comprenez ? »

​

Mais Albert qui, bien que pas si con qu’il en avait l’air, ne connaissait quand même pas tout, Albert donc, furieux, lui dit :

- « Mais enfin, Monsieur l’intrus de l’État, avec quoi je vais bouffer moi, maintenant ? Vous savez comment ça s’appelle ce que vous faites-là ? »

​

Et l’intrus de l’État répondit :

- « Ça s’appelle le prélèvement à la source ! »

- « Prélèvement à la source mon cul, oui ! » dit Albert, qui ajouta :

- « Encore une fois, qu’est-ce que je vais bouffer moi, maintenant ? »

Dessin François Lebert

Et l’autre répondit :

- « Ne vous inquiétez pas, quand on aura fait notre beurre on vous rendra ce qui reste de lait ! Avec ça vous aurez bien de quoi survivre ! Pensez à ceux qui dans le monde meurent de faim tous les jours et vous verrez que vous n‘êtes pas si malheureux que ça ! »

​

Ce à quoi il ajouta :

- « Et si le lait ne vous suffit pas, il y a toujours les pissenlits ! En attendant de les manger par la racine vous pourrez toujours les mettre à votre menu ! Allez, bon vent, et à l’année prochaine, même endroit même heure ! »

​

Albert n’en revenait pas, mais bon gré mal gré, il fut bien forcé de se plier aux exigences de l’intrus de l’État. Il essaya donc de s’adapter à son nouveau mode de vie un peu spartiate tout en continuant à entourer Karl de ses soins attentifs. 

​

Malheureusement on ne lui laissait plus beaucoup de lait et il dut se rendre à l’évidence : maintenant il mangeait plus de pissenlits que de beurre ou de fromage, tant et si bien qu’un beau jour il se dit qu’après tout il pouvait bien se passer de lait.

​

Après des adieux déchirants il se résigna à vendre Karl - non sans verser force larmes – à un cadre de la CGT qui lui aussi, parait-il, faisait du beurre, et avec l’argent de la vente il acheta de beaux plants de pissenlits «Bio» dont il se mit à faire la culture. Très vite la qualité de ses produits se répandit et au bout d’un certain temps tout le monde voulut lui en acheter. Mais Albert, qui n’avait aucune envie de faire de l’argent du beurre en vendant des pissenlits leur laissa entendre que s’ils voulaient eux aussi des pissenlits de qualité et libres de droits ils n’avaient qu’à faire comme lui.

​

L’année d’après, quand l’intrus de l’État revint chez Albert pour son prélèvement à la source, il fut bien embêté car il n’y avait plus de lait et, comme on le sait, les pissenlits libres de droit ne sont pas prélevables à la source. 

​

Et on dit même qu’Albert, pas rancunier, lui en offrit un plein panier en précisant bien que, tout spécialement pour lui, l’intrus de l’État, il avait même enlevé les racines…

La nouvelle pompe à fric dans les tuyaux

Quelle modernité ce prélèvement à la source !

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Durant une grande partie de ma vie, j’ai été contraint de payer davantage d’impôts que ne l’on fait les français à revenu équivalent. Graphiste, photographe, poète, j’avais du mal à concrétiser réellement à quoi correspondait exactement l’impôt.

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Déjà au début de ma carrière quand j’étais à mon compte dans les années 70, l’administration m’avait casée d’abord en «profession libérale » au même titre qu’un médecin ou qu’un architecte ! Je devais établir mes factures comme « Note d’honoraires », ce qui passait très mal auprès de certains de mes clients industriels qui auraient bien aimé récupérer la TVA dont était exemptée mon statut ! J’ai mis quelques années avant de changer de statut et devenir « commerçant », ce qui n’était toujours pas bon ! J’aurais dû être « artisan » mais la caisse de retraite m’ayant rattrapée, j’ai dû tout stopper !

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Bref, j’étais jeune, puisque j’ai commencé mon activité à l’âge de 22 ans, mais complètement inexpérimenté face à mes devoirs administratifs. Et ce n’est pas mon père «inventeur» qui me donna de bons conseils dans ce domaine. Je ne savais pas que je devais cotiser à l’URSAAF et encore moins à une caisse de retraite ! Pour les impôts, je remplissais quand même la feuille de déclaration, mais là, je déclarais toutes mes rentrées d’argent, en oubliant de déduire mes achats ce qui fait que la note était très salée. En plus, la pratique des « tiers provisionnels» était parfaitement hermétique pour moi et je ne payais jamais quand il fallait… j’écopais donc de 10% supplémentaire ! J’ai aussi mis du temps à cerner qu’il y avait aussi la taxe d’habitation à payer et plus tard, quand je suis devenu propriétaire, la taxe foncière !

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La course poursuite entre ma banque et le percepteur était monnaie courante. J’ai eu souvent mon compte bancaire bloqué par l’administration. Absurdité de la situation : mon compte bloqué, je ne pouvais faire des chèques, même pour régler mes impôts ! Il fallait alors aller à la perception, prendre rendez-vous avec le percepteur et quand celui-ci daignait vous recevoir, ce monsieur n’étant pas toujours disponible, négocier une «main levée», papier qu’il vous signait pour débloquer votre compte, mais sous condition que vous régliez votre dette. Muni de ce beau papier, vous filiez à la banque pour débloquer votre compte afin de pouvoir établir le chèque à votre percepteur ! Rien n’est simple dans ces moments là, car votre compte bloqué, vous ne pouvez rien faire si vous n’avez pas d’argent liquide avec vous et comme bien souvent cela se passe un vendredi, c’est la constatation pour vous de ne pouvoir débloquer la situation au mieux que le mardi suivant. Pour pimenter davantage l’opération, la banque vous prélève des frais et bien sûr l’administration vous ponctionne une amende aussi de son côté ! 

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J’ai vécu ces échanges assez longtemps dans mon existence, jusqu’au jour où j’ai pu me mensualiser. C’est vrai que c’était plus facile le jour où je me suis retrouvé salarié de mon entreprise. Les déclarations étaient bien plus simple, et l’impôt plus juste. Je me pose quand même beaucoup de questions sur cette nouvelle machinerie qu’est le prélèvement à la source notamment pour les gens qui n’ont pas des revenus constants, comme les artistes, les intermittents du spectacle ou les artisans. Souhaitons pour eux que la machine ne s’emballe pas et qu’ils n’aient pas à se battre contre ce Goliath qu’est l’administration.

Les tuyaux de la pompe à fric - photo Didier Leplat
Les tuyaux de la pompe à fric - photo Didier Leplat

Par Didier Leplat

Les tuyaux de la pompe à fric - photo Didier Leplat
Les tuyaux de la pompe à fric - photo Didier Leplat

A l’image de ces tuyaux de lumière, un flux magique qui permettra à l’Etat de remplir ses caisses au mieux et au plus vite. 

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Malheureusement ce procédé n’empêchera pas l’évasion fiscale, source de bien de nos maux dont bénéficie les paradis fiscaux à l’abri de notre administration fiscale.

Où il est question d'éclaircies

Par Pierre Belleney

Les épisodes précédents : Piero, le narrateur, vit à Shima, un programme du nouveau plan sanitaire du Ministère de la Santé Publique. Le traitement  qu'il subit a effondré totalement sa libido ; ses bonzaïs et son amie Alicia, pianiste et chanteuse, le soutiennent dans cette épreuve. Au cours d'une promenade au bord de la rivière, Alicia et Piero rencontrent une nouvelle amie, la fourmi Annabelle. Quelques temps après, une bande de canis lupus familiaris venue de  Finance débarque sur Terre et anéanti la cité d'Annabelle qui est portée disparue.

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Mes bilans sont bons. Je viens d'apprendre que, suite à ma demande d'interruption des traitements, il m'est possible de quitter Shima.

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Les médecins se sont assurés que j'avais « bien compris que la reprise des traitements serait vraisemblablement indispensable».

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C'est bizarre cet acharnement à penser qu'il est impossible de quitter Shima… « indispensable »… « indispensable »… ça laisse à réfléchir… pour sûr ! Mais bon… Alicia est arrivée, avec un grand sourire.

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Nous sommes partis vers trois heures du matin. Moi, vraisemblablement, dans un état de malaise assez bizarre. Alicia me tient la main. Sûre d'elle, elle nous emmène à la source, sous le petit arbre. Je me sens un peu mieux.

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Nous marchons le long de la rive jusqu'à la cité d'Annabelle qui n'est plus qu'un tas de ruines boueuses. Nos mains se serrent très fort. Nous n'arrivons pas à retenir nos larmes.

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Vers huit heures, une pirogue vient à notre rencontre. Je m'endors à bord...

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Les banques s'arrachent tous les bénéfices des industries jugées profitables.

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Dix-huit cents à deux mille litres de lait sont versés à pleins pots dans le réservoir à bascule d'une taxe compensatrice variable et temporaire instituée sur certaines denrées agricoles, destinée à ramener les prix au niveau de celui du marché intérieur

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Il est alors facile au gouvernement de faire des prélèvements de forces au profit de son aile droite qui fait fonctionner une raffinerie qui permet de fournir de l'essence sur la part de pétrole qui lui appartient.

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Que faut-il comprendre à ce charabia ?

Rien sinon qu'une nouvelle ordonnance est prise qui prescrit un nouveau prélèvement :

 

- sur les patrimoines, grâce à une taxe sur les enrichissements acquis au cours de la guerre contre Finance, une contribution sur les fonds des sociétés, le tout constituant l'impôt exceptionnel de solidarité nationale ;

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- sur le produit de placements à revenu fixe, tel qu'une obligation, un bon du Trésor, de Caisse de Dépôt, un compte courant d'associés, et exonérant du produit de l'impôt sur le revenu. Dans certains cas, le montant définitif de l'impôt net à payer pour le revenu soumis au prélèvement, ne nécessitant plus d'être déclaré avec les autres revenus sur la déclaration annuelle de l'impôt sur le revenu ;

​

- après examen, sur une portion de marchandises ou d'aliments suspects de falsifications ;

​

- sur tout organe, tissu, liquide organique à des fins d'analyse, fragment qui sont soumis à des manipulations subséquentes qui doivent être effectuées avec les précautions qui sont d'usage pour se défendre contre la contamination bactérienne ;

​

- à la source de l’impôt sur le revenu qui vise à adapter le recouvrement de l'impôt au titre d'une année à la situation réelle de l'usager (revenus, événements de vie) au titre de cette même année, sans en modifier les règles de calcul».

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Événement de vie :

le piroguier m'embrasse sur la bouche pour me réveiller. Il me dit qu'il a pour objectif de supprimer le décalage d'un an entre la perception des revenus et le paiement de l'impôt sur ces revenus.

​

- Non… mais c'est pas vrai! Je rêve!

​

« Non », me répond le piroguier, « laisse tes affaires en désordre et repose-toi après notre promenade. Il me semble que chaque mouvement est une fatigue pour toi, une usure, un dangereux prélèvement sur ta jeunesse conservée en flacon muni d'une étiquette ».

​

Alicia sourit. Elle pose sa main sur la mienne.

Le piroguier nous regarde dans le rétroviseur de cette année 2018. Il se retourne :

​

- Hé! Vous savez quoi mes chéri.e.s?

- Non.

- J'ai bien réfléchi ; là où repose la blonde Karin qui a été violée et assassinée par trois bergers, a jailli une source. Et bien, la dernière fois que j'y suis passé, j'en suis maintenant certain, c'est bien Annabelle que j'y ai vu, toute nue, en train de prendre son bain avec des petites boules roses au bout de ses antennes.

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Relax take it easy (Mika) & a good year (Tire and Rubber Company).

(à suivre...)

Ella éditions

42 route de Chavannes

28300 Lèves

Actualité des livres

Le Perche

Naturellement

Texte d’Olivier Cojan

sur les photos de Didier Leplat

112 pages intérieures

Couverture cartonnée

Format fermé 20 x 30 cm

C’est la rencontre d’un écrivain et d’un photographe, une fusion entre la poésie des mots et des images. 

Une suite de paysages sans prétentions mais sublimés par la lumière et les ciels tourmentés du Perches. 

Le photographe et son commentateur nous entraînent dans leur contemplation de ce monde, à la fois étrange et familier.

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Le livre : 26

Vous pouvez le commander

en ligne ici

Il est paru !

Le Perche par Didier Leplat
Le Perche par Didier Leplat
Photo Kathia Guillemin

...La vieille barrière rouillée ne ferme plus. Elle est cassée. Elle ne servait plus à rien depuis longtemps. Alors un jour on a eu la flemme de la réparer pour la refermer, elle est restée ouverte. Les bêtes sont parties depuis longtemps, les hommes n’avaient plus rien à faire là, ils sont partis aussi. C’est dommage, quand le ciel est bleu ça fait du bien de voir du monde! Mais il ne reste que l’herbe folle et drue qui pousse partout.

Nouveau partenariat avec « La Gazette »

Depuis le trimestre dernier, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».

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Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.

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Cet échange très riche, nous permet de profiter de 4 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.

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Le prochain numéro vous permettra de découvrir tous les agréments que ce nouveau statut permet d’engager.

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N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : www.lagazettebeaucepercheetthymerais.fr

TIRAGE LIMITE à 75 ex

Ne reste plus

que quelques exemplaires !

50 ans d’évolution de la contestation

De Mai à Mai (1968-2018)

Témoignages, photos, dessins par les artistes de l’Ego du moi(s)

Le livre : de mai à mai édité par l'Ego du moi(s)

« De Mai à Mai » est une publication de L’Ego du moi(s) - Les Indépendants du Perche

1968-2018 - Cinquante années de contestations qui ont forgé le caractère de milliers de Français.

Parmi eux, nos artistes de l’égo du moi(s) qui nous livrent ici leurs souvenirs mémoire et nous proposent leur ego 68 en photos, dessins politiques, installation.

Tournons ces pages engagées sur leurs visions de cette grande émotion de Mai qui bourgeonne régulièrement lorsque le printemps devient chaud.

Format 21 x21 cm

104 pages + couverture

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20 euros + 5 euros de port

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Pour acheter :

Dessin Alain Isenegger
Mai 68 : l'Odéon entre deux cars de CRS
Les dessins de François Lebert
Les sculptures de Philippe Belleney

Les pages

avec les textes et dessins d’Alain

Les pages

avec les textes et photos de Didier

Les pages avec les textes et dessins de François

Les pages avec les sculptures de Philippe

L’actualité des expositions

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir

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Cette newsletter est une production de l’Aréopage - Les Indépendants du Perche ©2019

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