Beaucoup d’ombres au tableau en ce début de rentrée 2019.
En premier lieu bien-sûr ces feux de forêt en Amazonie dont personne ne prend l’ampleur de l’enjeu des conséquences futures réelles sur l’humanité. L’ombre est formée par les immenses nuages de fumée créés par ces feux mais surtout par la récupération politique plus ou moins efficace de cette catastrophe.
Ombre aussi, cet acharnement à ne pas vouloir écouter le peuple et même le massacrer au sens propre comme au figuré en refusant une fois de plus l’arrêt de l’usage du glyphosate par exemple, ou tout mettre en œuvre pour le déploiement de la 5G sans écouter les messages des chercheurs.
Et bien sûr ce cri d’alarme des scientifiques sur l’accélération du réchauffement climatique que les politiques s’obstinent à ne pas écouter ou en ne proposant que des mesurettes à la hauteur de leurs ambitions.
Toujours s’orienter vers la croissance, vers le rendement, vers le plus d’argent sera j’espère un jour, si tout ne s’est pas effondré avant, considérer comme un crime contre l’humanité.
Septembre 2019 - Les ombres
Les ombres : ou les mauvaises directions engagées par nos gouvernants et qui risquent de nous entraîner dans des moments les plus noirs de l’humanité…
Sous la lune brillante, Je rentre chez moi en compagnie
De mon ombre.
Un baroudeur !
Quoi, l'avion, l'avion de chasse ?
Mais non pas l'avion, un type, un type qui aime l'aventure !
Voilà le genre de conversation qui advenait parfois avec mon spectre, je ne vois pas comment appeler autrement cette voix intérieure qui s'adresse à moi à n'importe quel moment, sans prévenir.
Au début, c'était une toute petite voix, je croyais que c'était celle d'une femme mais je me suis vite aperçu que je m'étais trompé parce que ce spectre, quand je me promène, il est le premier à repérer dans le paysage la présence d'une femme désirable !
Il n'arrête pas, c'est une véritable obsession, il ne pense qu'à ça.
Il exprime en permanence son envie furieuse de déshonorer
les jeunes femmes, c'est véritablement navrant.
«Je» est un autre disait Rimbaud.
Je, c'est moi, et lui, c'est l'autre.
Je ne peux pas me débarrasser de lui.
Il me suit partout, comme une ombre.
Bon, d'accord, moi aussi il m'arrive d'admirer les fesses des minettes mais j'essaie d'être discret, de ne pas en faire toute une histoire, de garder ça pour moi... Alors que lui, dans ce cas-là, il n'arrête pas de m'interpeller, de me bousculer, il en rajoute, il me prend à témoin...
Je ne peux jamais être tranquille!
Mais c'est peut-être bien à cela qu'il m'est utile : il me permet de me prendre pour quelqu'un de bien, de civilisé, même parfois, quand je me laisse aller, il m'arrive de me prendre pour un ange !
Ange ou démon, je ne sais pas qui est qui, une seule certitude :
nous sommes inséparables !
Les ombres
Petite pièce de théâtre en 3 actes
Par Guy Coda
PERSONNAGES :
Platon (P)
Le montreur de marionnettes (MM)
Marionnette 1 : 1er roi (R1)
Marionnette 2 : 2e roi (R2)
Marionnette 3 : 1er Ephore (E1)
Marionnette 4 : 2e Ephore (E2)
Marionnette 5 : 3e Ephore (E3)
Marionnette 6 : 4e Ephore (E4)
Marionnette 7 : 5e Ephore (E5)
Marionnette 8 : Un membre de la geronsia (MG)
Huit ombres
ACTE 1
P : Voilà, j’ai allumé le feu, alluméééé… le feueu!
MM : Ah, très bien ! Merci Maitre !
P : Et toi, es-tu prêt ?
MM : Oui Maitre, comme les scouts, toujours prêt !
P : Comme les quoi ?
MM : Les scouts, vous savez bien, ces Athéniens qui ne rêvent que de démocratie !
P : Ah ! ... La démocratie… Bon… À part ça, est-ce que tes marionnettes sont prêtes, elles?
MM : Oh oui maitre, elles sont comme les… enfin je veux dire elles sont prêtes, oui, bien sûr !
P : Bien… Et… Qu’est-ce que tu nous a préparé cette fois ?
MM : Alors cette fois, vous allez être content Maitre ! Cette fois nous avons tout le gouvernement spartiate, ou presque : Les deux rois, cinq Ephores, et un membre de la géronsia !
P : Cinq Ephores ? Et pourquoi cinq ?
MM : Ben… J’ai pensé que c’était bien de ne prendre que les plus importants, voyez ? Alors j’ai pris le Premier Ephore, puis l’Ephore des finances, celui de l’intérieur, celui des armées, et celui des affaires étrangères !
P : T’as pas pris l’Ephore de la culture ?
MM : Pour quoi faire? Celui-là il sert pratiquement à rien…
P : Ouais, remarque t’as raison… Et… Qu’est-ce que tu comptes en faire, de ce… gouvernement ?
MM : Les faire gouverner et voir un peu ce que ça donne !
P : Bien, alors vas-y, je suis curieux de voir ça !
ACTE 2
On voit le marionnettiste qui agite ses marionnettes en hurlant de rire. Celles-ci, éclairées par le feu qui brûle derrière elles produisent des ombres qui s’agitent en vaines gesticulations sur le mur au fond de la caverne. Cette pantomime des ombres semblent exciter la marionnettiste au plus haut point : maintenant il déclame les dialogues de chaque ombre, dialogues qui s’entremêlent sans ordre apparent, ce qui a un effet à la fois comique et inquiétant :
R1 : Alors, Monsieur le premier Ephore, ou en est-on avec ce scandale de mon garde du corps ? Hein ? Les journalistes parlent ? Laissez-les parler et foutez-les au trou ! Et vous, l’Ephore des finances, ces impôts à la source ?
E3 : Mais… C’est-à-dire, Majesté, que la source est tarie, alors…
R1 : M’en fous ! Employez la force s’il le faut, non mais ! Vous voulez vous faire réélire ou pas ? Oui ? Alors comment vous ferez si le pognon entre pas ?
R2 : Et vous deux là-bas, l’intérieur et les armées, cette guerre, elle arrive ou pas ?
E1 et E2en chœur : Mais… Sire, la guerre, tout de même !…
R2 : Ça c’est la meilleure ! Comme si vous en étiez à votre coup d’essai ! Ça rapporte du fric, la guerre, je vous l’ai assez dit, non !
E1 et E2 toujours en chœur : Certes Sire, mais…
R2 : Y a pas de mais ! Et l’autre là, le géronte de la Géronsia, qu’est-ce qu’il dit, le géronte ?
MG : Oh moi, vous savez, Sire, je dis ce qu’on me dit de dire…
R1 et R2 en chœur : Alors tais-toi ! Use pas ta salive pour rien ! Hé, vous-deux, là, E4 et E5, vous n’avez rien à dire ?
E4 et E5 en bégayant : Non, sire, nous on n’nnnnnn’a rrrrrien à dd dire, Sire !
R1 et R2 : parfait, continuez, vous êtes de bons serviteurs !
Et le marionnettiste continue à se tordre de rire pendant que les ombres continuent à gesticuler dans tous les sens.
Pendant ce temps, Platon, lui, s’est tranquillement endormi à côté du feu.
ACTE 3
Maintenant c’est le marionnettiste qui dort à poings fermés, épuisé par le spectacle de la démocratie en action. Mais voilà que Platon se réveille. Il s’étire, baille à se décrocher la mâchoire, regarde autour de lui et aperçoit deux choses : les marionnettes jetées pêle-mêle sur le sol dans la plus parfaite anarchie, et le marionnettiste qui dort. Platon s’approche alors de lui et le réveille brutalement :
P : Hé ! Ho ! C’est pas le moment de dormir ! Il me faut un compte-rendu de la démocratie ! Allez! debout !
MM : Heu… quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Ah ! C’est vous maitre !
Il se remet péniblement sur ses pieds
P : Alors ? Raconte !
MM : Bof…
P : Quoi, bof ?
MM : Ben… La démocratie c’est pas encore ça, quoi…
P : Ah… (il semble plutôt satisfait) Alors qu’est-ce que tu as fait ?
MM : Ben j’ai envoyé les marionnettes en haut, au dehors, pour qu’elles voient la vraie vie, les vraies choses, le lieu de la sagesse et de la connaissance, puisqu’elles ne les avaient encore jamais vus…
P : Et ?
MM : Elles sont redescendues presque aussitôt, complètement paniquées. Et là elles ont commencé à s’engueuler grave. Je les ai entendues qui disaient : Waouh ! C’est ça la vraie vie ? La sagesse ? La vraie connaissance ? Quel bordel ! On n’y comprend que dalle ! Si on doit retourner là-haut on est foutus ! Faudrait qu’on devienne honnêtes ! Non mais, t’imagines ? Franchement ! Non, non, on s’en sortira jamais ! Vaut mieux rester peinards comme on est etc. etc.
P : Pas concluant hein, la démocratie !
MM : Pas concluant, non !
P : Bon, allez, c’est pas grave, allons nous coucher ! On verra plus clair demain.
Les deux hommes quittent la grotte. Le feu continue à brûler et les ombres à s’agiter en vain.
Puis peu à peu le feu s’éteint, et les ombres disparaissent. Il ne reste plus dans la grotte qu’un silence épais et le noir absolu…Le vide…
Sortez de l’ombre !
Texte et illustration Patrick Davido
- On vous demande de sortir de l’ombre !
- Euh, bien sûr. Mais demandez-le gentiment…
- Mais, on vous le demande gentiment. Cessez donc de jeter de l’ombre sur tout ce qui vous encombre !
- Il m’encombre que vous ne vous montriez pas plus clair, ma foi…
- C’est un comble ! Il ne fait, pour nous, pas l’ombre d’un doute que vous choisissiez, sans cesse, de rester dans l’ombre.
- « Chacun sa part d’ombre », comme disait…
- Il suffit ! Eclairez-nous, portez à la lumière ce qu’un voile recouvre ! Montrez votre présence ! Venez donc vous faire voir !
- Allez plutôt vous faire voir vous-même…
- Vous ne comprenez pas.
- De l’ombre à la lumière, s’y aventurent d’imprudents mammifères !...
- « On meurt trop par manque d’imprudence », nous disait Brel.
- Il y a des flèches à prendre. Tapis dans l’ombre, tant d’ennemis vous guettent, tant de critiques fusent… Non, vraiment, pour vivre heureux, vivons cachés.
- Et qui saura ce que vous êtes ? Aurez-vous seulement vécu, sans aucun risque à prendre ? Aurez-vous poursuivi vos rêves, sans cette avancée vers la lumière ?
- Soit le bonheur placide, soit le risque cupide… ; l’un vous paraît incomplet quand l’autre m’est insipide…
- Le bonheur d’avoir peur de son ombre ou bien de vivre dans l’ombre d’autrui ! N’avez-vous rien à nous faire partager ?
- Je vois ce qui me pend au nez. Faut-il se montrer à tous en faisant la roue ?... Se pavaner dans la basse-cour, caqueter avec les autres volailles… Est-ce ainsi que nous allons partager ?
Je prends sous mon aile les quelques protégés qu’une lumière trop intense ne ferait qu’apeurer. Ensemble nous partageons quelque bonheur discret.
- Le monde se fait sans vous.
- Il se défait, aussi. Il n’est que bruit. Toutes ces couleurs trop vives agressent autant qu’elles crient. Je préfère ma pénombre, éloignée mais tranquille.
- Alors vous croupirez, condamné à l’oubli.
- Oui, pourvu qu’on m’oublie ! Car j’ai vu la lumière telle que vous la voyez. Elle cherche à aveugler plus souvent qu’à guider… Quand mon ombre portée est légère et subtile.
Je sais, depuis Platon, à quel point ce reflet peut tromper tant d’êtres inconscients.
Mais les plus éclairés, souvent, s’y réfugient, dans l’espoir d’échapper aux lumières inventées, aux leurres de la clarté…
Ici, rien ne m’agresse.
- Ainsi, vous laisserons-nous dans cette armée des ombres.
Oui, celle qui résiste encore mais qui patiente en paix.
Les ombres
Texte et photos de Pierre Belleney
Les épisodes précédents : Après être passé par Shima, un programme du plan sanitaire du Ministère de la Santé Publique, Piero vit une perturbation de sa libido et de son identité de «genre»; ses bonzaïs, son amie Alicia, la fourmi Annabelle, Leonardo le piroguier, le soutiennent en la quête de son intégrité. Alicia est partie pour une contrée lointaine. En cette cruelle absence, Piero ouvre son traitement de texte et fait la seule chose qu’il persiste à faire depuis des années: écrire. Les mauvaises langues diront qu’il ne fait que raconter sa vie. Cela est invraisemblable. Jamais ce qu’il raconte n’est exactement sa vie bien que sa vie lui procure large matière à romancer. Toute vie est un roman, un conte. Encore faut-il l’écrire ou la conter. Ainsi-soit-il.
Lorsque je suis arrivé à Shima, muni des quelques conseils obligeamment transmis par l’équipe médical ainsi que des informations que j’avais pu moi même glaner sur le net, il m’est apparu clairement qu’il me fallait modifier un certain nombre de choses dans ma vie si je voulais sortir de cette ville que je maudis.
C’est ainsi que je pris l’habitude de bouger, de marcher, de balancer les bras, de lever les yeux, de sortir chaque jour dans les senteurs, les lumières, les bruits, les goûts et les couleurs des rues, des parcs et des multiples secteurs de Shima.
Plongé dans une sorte d’état méditatif, j’explore ces perspectives, ces horizons, ces profondeurs que de longues heures de travail, portée de regard bloquée, à soixante centimètres, par le rempart en sons et lumière des écrans d’ordinateurs, m’ont fait oublier.
J’emporte, histoire de n’avoir pas l’air d’être totalement pris pour un zombie, mon smartphone qui, il faut bien que je l’avoue, est un pervers substitut dans la longue désintoxication qu’ainsi j’espère entreprendre, bien qu’il n’y pas, en ce qui concerne l’addiction qui peut découler de leur utilisation, de différence fondamentale entre un ordinateur et un smartphone.
Initialement, je m’étais raisonnablement limité, par fierté, probablement, et parce que je me sentais ridiculement incapable, à n’utiliser que les principales fonctionnalités de l’appareil dont l’une était alors de me rappeler que je devais aller à un rendez-vous médical prochain.
Depuis, au plus grand bonheur de mes fébriles états de manque, la piètre idée que j’avais de l’utilité de ce smartphone s’est clairement améliorée. J’ai découvert que je pouvais l’utiliser comme appareil photographique, modifier éventuellement ces photographies et les envoyer à des ami.e.s sur les réseaux sociaux. Je ne risque pas de m’égarer; je suis en permanence localisé. Je crains donc beaucoup maintenant de le perdre et qu’il me soit volé.
J’avais oublié que j’aimais prendre des photos; prendre une photo… une prise de vue; prendre totalement conscience de ce moment fugace, éphémère, où, au cours de ma promenade, soudainement, une mouvance d’ombres et de lumière attire mon regard et qu’un désir me prenne alors de le saisir en mémoire. Dire cela avant l’ère du numérique aurait été probablement contesté; maintenant, il n’y aucun doute à ce sujet; les esprits les plus cartésiens devront en convenir.
Prendre… «saisir quelque chose ou quelqu'un, généralement avec une partie du corps ou avec un instrument, à des fins diverses», me dit ce sacré smartphone alors que je saisis mes premières photos à la fin du premier été passé à Shima. Je m’aperçois alors qu’il a une manière particulière de voir ce que j’ai cru voir.
Il m’a fallu m’adapter à la situation.
Un jour où j’étais à marmonner aigrement que je n’étais plus que l’ombre de moi-même – ce qui est une très très mauvaise manière d’aborder son séjour à Shima – et que je traînais les pieds, tête baissée, j’ai concomitamment pris conscience de mon ombre qui s’étendait au soleil de cette fin d’après-midi mélancolique de gris, d’ors et de noirs. Je me suis arrêté pour tenter de trouver une solution qui me permette de la prendre en photo telle que je l’avais fortuitement aperçue. Il me fallait donc poser afin que mon geste de photographe ne soit pas présent dans les contours de mon ombre.
C’est ainsi que j’ai commencé à jouer, aussi concentré qu’une jeune personne qui empile des cubes multicolores, et que des faits absolument incongrus et irrationnels se sont alors déroulés: au sol me saluait la silhouette d’une femme qui m’a dit, une nuit au cours de l’un de mes rêves, qu’elle se prénommait… Je ne la trahirai parce que j’ai beaucoup trop peur de passer pour un dingue si je déclare qu’elle est bien vivante: les ombres sont pleines de vie; mon ombre est pleine de vie. J’en doutais jusqu’au jour où Alicia m’a dit que «mon ombre était pleine de vie.» J’ai totalement confiance en Alicia lorsqu’il s’agit de la vie.
Il n’en reste pas moins que les ombres, «ces silhouettes démunies de toute épaisseur »continuent de me poser des problèmes de mélancolie qui est un étrange état où les choses les plus anodines prennent une importance que je dirais quasi philosophique si je n’avais tant de mal à engager toute démarche philosophique, chercher une quelconque vérité, un sens à ma vie et une once de bonheur. C’est pour cela que, finalement, il m’est beaucoup plus simple d’avoir totalement confiance en Alicia et de ne pas chercher à savoir à quelle fin il m’est ainsi devenu si important de saisir mon ombre en photo dans la mémoire de mon smartphone.
Actualité des livres
Bertrand Arbogast : Sur les toits - Meurtre dans le Perche
Qui a tué la femme en rouge ?
Gauthier Toussaint arrive à Mortagne-au-Perche pour refaire le toit d’un restaurant sur la place principale de la commune. De son toit il aperçoit, un matin au fond d’une ruelle, le corps d’une femme en rouge. Le temps qu’il descende de son échafaudage, qu’il traverse la place et court dans la ruelle, le corps a disparu. Il ne sait pas quoi faire et n’ose pas prévenir la gendarmerie par crainte de ne pas être cru.
Adrien, un jeune homme désœuvré, l’observe de sa fenêtre, ils entrent en contact et sympathisent. Gautier l’embauche sur ce chantier. Ils vont découvrir par hasard le corps de la femme en rouge et vont se transformer en enquêteurs. Vont entrer en jeu un professeur de philosophie passionné par Alain, un couple de deux femmes bibliothécaires, un libraire transformiste, une correspondante de presse peintre…
Gautier qui vient de perdre son fils, devenu islamiste sans qu’il le sache, oublie un peu son deuil à travers cette enquête et l’amitié que lui porte Adrien.
Les deux hommes vont découvrir les dessous de la province et comprendre qu’il n’y a pas qu’à Paris qu’ils se passe de vilaines choses.
L’artisanat reste important dans le livre et deux architectes sont aussi de la partie. Gautier et Adrien réussiront à élucider ce crime et se donneront rendez-vous pour un nouveau chantier dans la Sarthe avec à la clé peut-être une nouvelle enquête.
C’est le quatrième roman Bertrand Arbogast, journaliste retraité habitant St-Denis-les-Ponts en Eure-et-Loir
ISBN : 979-10-94543-11-5
18 euros
Les Editions du Loir 14 place de la Liberté 28200 Châteaudun
Jean-Yves Duval : Le rêve éveillé du Calife (Ella Editions)
Adolescent, Abou Youssouf fait un rêve prémonitoire : à la tête de combattants moudjahiddin, il abolit les régimes autocratiques arabes et recrée les frontières de l’Empire Ottoman. Dans son rêve, il est la réincarnation d’Hassan Ibn al-Sabbah, le « Vieux de la Montagne » qui avait fondé au XIe siècle la redoutable secte des haschichins et passe pour être le premier théoricien du terrorisme politico-religieux.
Parvenu à l’âge adulte, Abou Youssouf s’engage, au nom de la Nation Islamique, à bâtir un califat planétaire, Musulmania, comme Hitler et le régime nazi avaient rêvé de bâtir Germania et Thomas More Utopie.
Arthur et Djamila, deux jeunes français, vont se retrouver au centre de la lutte implacable menée contre cet homme insaisissable.
Le rêve éveillé du calife est un thriller palpitant qui plonge le lecteur au cœur du terrorisme et l’entraîne dans les coulisses des pouvoirs qui influencent le monde.
ISBN : 978-2-36803-371-5
Ella Editions - 42 route de Chavannes - 28300 Lèves
Jean-Yves Duval en signature à la Maison de la Presse de Mamers (72) Photo Didier Leplat
Jean-Yves Duval, journaliste romancier, secrétaire général du Think tank «Nouvel avenir», est diplômé de l’institut National des Hautes Etudes de Sécurité (INHES) et de l’Institut des Hautes Etudes de La Défense Nationale (IHEDN). Le rêve éveillé du calife est son huitième roman.
Puzzle macabre
Après avoir exercé sa coupable activité d'intermittent du spectacle durant 50 ans comme comédien, metteur en scène, auteur, marionnettiste, le voici donc qui sort à 76 ans son premier roman. Un thriller qui vous entraîne dans une enquête au cœur du Perche et de Nogent-le-Rotrou de 1871 à nos jours.
Luc Rigel en signature à l’espace culturel Leclerc à Nogent-le-Rotrou (28) Photo Didier Leplat
Quand Matt, journaliste au Miroir Républicain, reçoit un message de son vieux copain fossoyeur au cimetière de Nogent-le-Rotrou, il ne se doute pas où il met les pieds.
Relever une tombe pour faire un peu de place, certes, mais quand il s’agit de cette jeune fille sauvagement assassinée cent trente ans auparavant, une vieille et sombre histoire remonte à la surface.
Il faudra patienter jusqu’à la dernière page pour que cette affaire, dont les racines plongent dans le Perche du dix-neuvième siècle, livre tous ses secrets.
Luc Rigel est comédien, auteur et metteur en scène. Sous son nom de scène (Luc Ritz), il n’a cessé depuis 1959 d’enchaîner les spectacles en France et à l’étranger. Il a naturellement choisi le Perche, sa région d’adoption, pour situer le cadre de son romain policier.
Michel Lagarde réalise des autoportraits photographiques multiples en noir et blanc. Il ne s’arrête pas aux frontières d’un art ni à celles d’une définition.
Son dernier livre Dramagraphies Acte II est le résultat d’un travail considérable, empruntant au maquettiste et à l’architecte, au décorateur et au comédien, à l’éclairagiste et au peintre.
Toutes ces images répondent à l’envie de raconter des histoires. Elles croustillent, dans le noir et blanc de la scène, entre le rire jaune et le maintien pincé, entre le grotesque et la solennité.
Dans cet ouvrage, je vous explique comment j’ai pu, par le hasard de découvertes diverses et la rencontre de personnes fortuites, créer le Trombinotron.
C’est une machine fantastique
pour faire des portraits
Elle nous permet de naviguer à travers les siècles puisque le chemin parcouru par la lumière passe à travers un objectif datant de 1890, et traverse une chambre en bois de 1930, pour finalement se retrouver piégée par un capteur numérique contemporain.
Vous comprendrez comment je crée mes portraits à l’ancienne, inspiré de ma culture du courant pictorialiste, en passant par Nadar, Proust et bien d’autres influences.
20€
ISBN : 978-2-9568736-0-0 - Edition mai 2019 - 104 pages plus couverture
Depuis bientôt un an, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».
Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
Le numéro 46 vient de paraître, il vous permettra de découvrir votre région et une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.
Cette newsletter est une production de l’Aréopage - Les Indépendants du Perche ©2019
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