Sommaire
Edito
Le peuple élit le roi par Alain Isenegger
L’argent est le pouvoir par François Lebert
Pouvoir, oligarchie et despotisme par Guy Coda
Quand Tintin rencontre Donald par Davido
Liberté et démocratie par Philippe Govin
Pouvoir, oligarchie et despotisme… ou comment nos dirigeants nous manipulent à leur avantage.
Interprété par l’équipe de l’Ego du moi(s) qui s’attribue les rôles de Poutine, Trump, Boris Johnson et Macron…
Edito
Novembre 2019 - Pouvoir - Oligarchie - Despotisme
Déchéance de rationalité
Une histoire m'a raté de peu
celle d'un homme réduit en chien,
dont les mots se chargent de violence
de bêtise et de férocité
pour gouverner le monde,
pour supprimer des vies,
pour détruire la planète,
en sortant d'un esprit aussi vide
que le corps de son imagination,
sans aboyer, juste en montrant les dents,
celles d'un roquet aux ongles noircis,
dont le comportement imprévisible est
à la hauteur de sa part d'ombre...
Je n'aurais pas aimé être ce chien.
d'après Christophe Bier
Par François Lebert
Le peuple élit le roi
Par Alain Isenegger
Les années passent et ma déception est de plus en plus grande partout dans le monde.
Les guerres, le pouvoir, le profit, le racisme, le repliement des peuples sur eux même, les riches plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ; triste constatation.
A la tête de notre monde des empereurs et des rois élus à grands renfort de mensonges mais je le rappelle élus par le peuple.
Le peuple est dupe, peut être con, encore faudrait-il définir ce qu’est la connerie.
Depuis la nuit des temps le dispositif est là, et si tu ne rentres pas dedans ta vie risque d’être chaotique.
Tant pis, je préfère l’autre côté de la rue, paix, moralité, fraternité, partage et douceur de vivre.
L'argent est le pouvoir
Par François Lebert
«L'histoire du monde est celle des inégalités et de leurs justifications.»
Thomas Piketty
L'argent n'a aucune éthique, s'il faut tuer son père ou sa mère pour être encore plus riche, alors on le fera...
Le fric n'a qu'une seule devise : «Détrousser les pauvres pour mieux gaver les riches.»
L'argent affiche un mépris souverain pour le peuple...
Sans argent, aucun peuple ne peut décider du droit à disposer de lui-même.
Toujours moins, toujours moins, toujours moins pour lui.
Toujours plus, toujours plus, toujours plus pour eux...
Le pognon rend dingue ceux qui n'en ont pas, et ceux qui en ont trop.
L'argent ne peut rien contre la mort.
Le mal du siècle, des siècles et des siècles, n'est-ce pas l'argent?
La couleur du pouvoir est facile à identifier : bleu, blanc, flouze.
L'argent est la voix des non-humains.
«Le monde écrase la fourmi mais respecte l'éléphant.»
Proverbe indien
Nous sommes dans une période tendance flouze, parce que le flouze, c'est très tendance...
Toute la musique qu'ils aiment, elle vient de là elle vient du flouze.
Douceur amère d'une dictature sans issue...
Là où les eaux usées se mêlent, on rencontre souvent le peuple qui manque de liquidités.
Si tout le monde se taisait, on pourrait entendre le bruissement des billets
qui s'entassent au fond des coffres, dans de merveilleux paradis fiscaux...
Sous la poussière du diamant, se cache un pognon de dingue.
Richesse ou pauvreté, la terre met fin à toute misère...
Pouvoir, oligarchie et despotisme
- Salut! ça va?
- Bof…
- Ça va pas ? Qu’est-ce qu’il y a?
- Je ne peux pas aller bien dans un monde qui va mal!
- Ouais…C’est sûr…C’est vrai que le monde, en ce moment, c’est pas terrible…
- C’est le moins qu’on puisse dire !
- La Turquie, la Syrie, la Chine, la Russie, l’Amérique, le Brésil, le Liban, le Chili, et j’en passe…
- Erdogan, Bachar, Xi Jinping, Poutine, Trump, Bolsonaro, Daesh, Bernard Henri Lévy, et toute la clique…
- Mais surtout….
- Surtout ?
- Ben… Surtout j’vois pas ce qu’on peut faire, quoi….
- Ben, faudrait en parler, c’est sûr!
- En parler, en parler ! Moi j’ai pas envie de rabâcher pour la énième fois que le monde va mal, que les fachos gagnent du terrain, que les riches font crever les pauvres, que l’argent pourrit tout, etc. etc. Tout ça on le sait depuis longtemps ! Tout le monde en parle, toute la sainte journée ! La télé, la radio, la presse, les réseaux sociaux, les gens dans la rue, etc. etc. Y a des journalistes qui ne font même que ça ! Alors je vois pas très bien ce qu’on peut rajouter de plus !
- Ouais, c’est vrai mais… j’suis pas sûr qu’on nous dise vraiment tout, tu vois ?
- Et alors ? Quand bien même ce serait le cas, et je crois que ça l’est, qu’est-ce que tu peux faire ? Tu veux aller faire le tour du monde toi-même pour vérifier ?
- Ben non, y a des gens qui font ça très bien, ça s’appelle des journalistes !
- Voilà, la boucle est bouclée… Non, moi j’ai une autre idée !
- Laquelle ?
- Continuer de faire au mieux ce qu’on sait faire !
- ???
- Ben regarde, par exemple, toi qui dessines, à propos de la grande distribution, le copain qui a dessiné un globe terrestre dans un caddy de supermarché, ça c’est une image forte, c’est percutant, ça parle plus que tous les blablas du monde ! Quand tu vois ça t’as tout compris ! Y a pas besoin d’en faire plus, tu vois ? Alors il faut qu’on s’y colle, toit avec le dessin, moi avec l’écriture, à première vue c’est pas grand-chose, mais c’est en ajoutant beaucoup de petites pierres qu’on construit de grands bâtiments !
- D’accord, mais pour que ça ait un impact, il faut que ce soit vu le plus possible ! Et comment on fait ?
- Ben… Y a la télé, la radio, les journaux, les réseaux sociaux…
- Qui ne nous disent pas tout !
- Ouais ouais ouais, on tourne en rond, quoi….
- On tourne en rond !
- Moi ça me fait peur ! Tu vois, j’ai réfléchi ces derniers temps, et j’en suis arrivé à ceci : je crois en l’homme mais pas en l’humanité !
- Explique !
- Ben regarde, toi, moi, les copains, les copines, on les aime bien, ils, elles, sont sympas, engagés, fiables ! Donc les gens bien ça existe ! Et il y en a probablement des millions d’autres, non ?
- C’est sûr, mais ça on le sait ! Et alors ?
- Alors ? Alors pourquoi le monde va si mal ?
- ???!!!!
Incitation à la débauche
- Tu te souviens, en soixante-huit, notre cri de guerre c’était :
« faites l’amour pas la guerre » ?
- Ouais ! C’était l’bon temps !
- Ben aujourd’hui on devrait dire : faites la guerre, après vous pourrez faire l’amour !
- Mais… comment…
- Ben, dans le monde, ça bouge un peu partout, et chez nous, le mouvement des gilets jaunes commence à gagner du terrain en Europe ! Le 17 novembre, ils font la grosse manif pour le premier anniversaire…
- Tu vas y aller ?
- Peut-être… Et toi ?
- Ben… J’vais y penser… Comme ça, après, j’pourrai faire l’amour !
Un mobile pour bébé
Par Guy Coda
Quand Tintin rencontre Donald
Texte et illustration Patrick Davido
- Bonjour, Monsieur le Président. Mon canard vous remercie d’avoir accepté cette interview sur votre bilan de 3 ans à la tête de la première puissance mondiale.
- Je déteste les journalistes. Vous êtes tous des menteurs complotistes à la solde des bolcheviks du parti Démocrate. C’est quoi votre canard?
- Hum… Oui, merci, je suis également très heureux de pouvoir vous rencontrer. Je travaille pour un journal du matin de Bruxelles.
- Brussel quoi ? … C’est dans le Dakota ? Le Texas ?
- Euh… C’est la capitale de la Belgique et le siège de la Commission Européenne, vous savez…
- Capital ! Vous l’avez dit. Tous des Marxistes, terroristes et C. Molles, ces européens.
- Oui… bon… Quoi qu’il en soit, j’ai quelques questions à vous poser.
- Je crois que nous allons faire un travail fantastique.
- Je le crois aussi.
- Serrez-moi la main.
- Voila.
- Vous êtes un brave gars. Belle poigne. Je vois que vous aimez me serrer la main.
- Oui, euh… Voici ma première question, monsieur le Président.
- Vous êtes marié ?
- Non… je vis avec mon chien.
- Très intéressant. Comment s’appelle t-il ?
- Milou… Bon, que pensez-vous du système démocratique qui a permis votre élection ?
- Vous connaissez Melania ? N’est-ce pas la plus fantastique épouse qu’on puisse avoir ? Vous voulez savoir comment je l’ai eue ?
- Je suis certain que mes lecteurs apprécieraient… mais pensez-vous que le système des grands électeurs, au vu des résultats en nombre de voix, soit une parfaite démonstration de l’égalité démocratique des citoyens ?
- Je l’ai prise par la ch…
- L’Amérique ? !
- Ma femme.
- Euh… Pensez-vous que le fait d’être soutenu par le lobby des armes est absolument nécessaire pour se faire élire ? Car puisque cela semble toujours le cas pour un sénateur républicain, tout au moins, quelle liberté personnelle reste t-il à un politicien ? Autre question : Faut-il vraiment lire le second amendement aujourd’hui comme si rien ne pouvait changer jamais ? Ni les nécessités, ni les sensibilités morales ?
- Vous êtes un bon gars. Brussel est probablement sur la côte Est ou la côte Ouest de votre Belgique. Si, comme moi, vous deviez parler aux états du centre, vous verriez très vite que j’ai raison de me foutre de tout votre charabia.
- Georges W. Bush était déjà le candidat des industries pétrolières et de l’église évangéliste. Est-il encore possible de se présenter à la présidence sans être un milliardaire ou bien le jouet des milliardaires? Aux Etats-Unis, Peut-on encore échapper au pouvoir et aux idées irrationnelles des évangélistes ?
- Et croyez-vous qu’il soit sain de revenir sur les réformes de sécurité sociale entreprises par Obama, sous prétexte que d’aider ceux qui en ont le plus besoin, ceux que le système économique laisse au bord de la route, serait une atteinte aux libertés fondamentales ?
- J’ai tweeté des tas de choses géniales sur le sujet. Personne n’empêche un pauvre de faire fortune, que je sache! Cet Obama est un terroriste islamo-maoïste?! Croyez-moi, petit menteur de journaliste véreux, je représente bien plus l’américain moyen que cet activiste et son épouse corrompue.
- Mais faut-il mener une guerre économique et cette politique de repli sur soi quand le monde a besoin de leaders courageux apportant des solutions aux menaces naturelles?
- Je suis le plus intelligent et le plus courageux de tous. De quoi me parlez-vous! Je suis le seul à pouvoir tenir tête à la Chine, la Corée du nord et à l’Iran. Je règle les problèmes du monde comme je règle un deal pour un immeuble. Cela m’a toujours réussi. Un chinois négocie en mettant de côté tout ce qui fâche, pour pouvoir avancer ses pions et aller plus vite vers son but. Hé bien moi je négocie en osant parler de ce qui fâche, uniquement de ce qui fâche. Voila où est le courage!
- Et le climat?
- Les scientifiques sont tous des gauchistes et des complotistes démocrates, comme chacun sait. Etes-vous sûr, derrière ce qu’ils nous racontent, que la terre n’est pas finalement plate? Vous trouvez malin de relayer ces messages sur le climat plutôt que de vous offrir un climatiseur? Tous des menteurs!!! Parce que je dis la vérité au peuple, car le peuple n’est pas dupe des manœuvres des juges, ils veulent me destituer et ils disent des méchancetés sur moi. Mais mes électeurs ont très bien compris que je suis le plus honnête, le plus intelligent, le seul capable de faire que rien ne change pour eux; qu’ils puissent garder leur bien en toute sécurité, dépenser leur argent, vivre sans avoir à se préoccuper des autres… être de vrais petits américains… grâce à dieu.
- Merci, Monsieur le Président.
Vous êtes un mec super. Mais vous devriez faire un autre métier. Les journalistes sont vraiment des menteurs sans foi ni loi. Je trouve que nous avons eu un contact fantastique. Je vais dire sur tweeter que vous avez beaucoup aimé me serrer la main.
Liberté et démocratie…
Par Philippe Govin
Récit écrit en 1969… et déjà dans la politique !
Par Didier Leplat
Oui, Charles reste avec Yvonne
Après le référendum
Il plantera ses anémones
Et soignera ses petits
Qui ont la variole
Il bêchera son jardin
Et l’Angleterre entrera dans le marché commun
Ce ne sera plus « Couve De Murville »
Qui lui apportera les nouvelles
Mais son facteur
En lui apportant son quotidien
Le dimanche il ira à Bagatelle
Avec Yvonne cueillir des fleurs
Les murs de l’Elysée
Ont dit adieu au chef de l’Etat
Qui bientôt succombera :
On l’inhumera aux Invalides
Car c’est Poher qui préside.
Des mensurations
Par Pierre Belleney
Les épisodes précédents : Piéro, le narrateur, a subi à Shima, plan d’urgence sanitaire du Ministère de la Santé Publique, un traitement qui a effondré sa libido; ses bonzaïs, son amie Alicia, la fourmi Annabelle ainsi que Leonardo, le piroguier au charmant baiser, le soutiennent dans cette épreuve. Au cours d’une promenade au bord de la rivière, Piéro manque de peu d’écraser distraitement Annabelle.
«À y regarder de près, la taille maximum d'une fourmi tourne autour de 25 millimètres ; comparativement à celle de la baleine, qui peut s'étendre jusqu'à 3 mètres, la petite verge humaine oscille, considérant ses spécimens les plus courants, entre 12 et 18 centimètres lors de sa suprême érection provoquée par un pied gigantesque de 45 fillette - il est absolument déplacé ici d’accorder au pluriel car nous serions assez pédophiles sur les bords, légèrement homophobes, pour le moins, intégré.e.s à la normalité telle qu'elle est définie – qui aplatit, auguste et grandiose, le sommet de la fourmilière.
Il s’en suit un désordre d’indescriptibles courses multidirectionnelles ; la sereine marche du chemin des antennes qui se croisent et se saluent civilement afin que personne ne s’égare, s’interrompt, effroyablement: de nombreux membres de la cité agonisent pattes en l’air, des dizaines de petites pattes agitées en d’ultimes soubresauts maudissent, résignées, le sort qui veut que les petites gens sont ainsi misérablement traitées par quelque panard égaré en de bucoliques rêveries de grandeur et de gloire bien que manifestement la rivière qu’il longe lui signifie que l’eau coule et ne s’arrête jamais de couler sous des ponts construits là depuis parfois des siècles.
Tu comprends, Piéro ? »
Quand Annabelle me fixe comme cela, le regard profond, antennes immobiles dressées aux cieux, je ne me sens pas trop bien; la seule circonstance atténuante que je me trouve est qu’ainsi elle ne m’accuse directement: mon petit 38 m’oblige à en passer par les rayons femmes et ados afin de trouver chaussure à mon pied. J’en ai eu 18 dans la culotte mais ces temps sont révolus. Il faut me contenter de 12; arrivé à ce fâcheux stade de fibrose des corps caverneux, un type hétéro doit bien se dire que la profondeur d’un vagin avoisine les 12 cm; s’il ne l’est, hétéro, certains lui feront remarquer qu’un étron peut bien faire 18 cm de long et 4 de diamètre et qu’il n’y a pas de quoi s’affoler pour les trous de culs qui gobent n’importe quoi. Je pars ainsi en fuite, bien que déterminé à ne détourner les yeux du regard d’Annabelle:
«Ne fais pas ton bravache, Piéro. Tu as très bien compris ce que je veux dire.»
J’avais tellement bien compris que, la dernière fois que je vous ai raconté cet incident du coup de panard que j’avais failli mettre sur la tête d’Annabelle, je n’ai pas eu le courage de retranscrire cette partie de la conversation que nous avions eue alors. J’avais trop la honte; la honte de me dire que je me prenais vraiment pour le roi du monde et que je n’en avais rien à foutre d’aplatir le crâne d’une aussi infime entité vivante au prétexte qu’une bande de canis lupus familiaris venue de Finance m’avait fourré la tête avec l’idée que le seul moyen de préserver ma propre vie était d’écraser tout ce monde dérisoire qui grouillait à la surface du sol.
J’en étais là de mes lugubres et criminelles considérations qu’ Annabelle ne me fit aucun cadeau. Elle se cala bien les joues entre ses deux pattes avant et me fixa droit dans les yeux de la manière la plus incontournable que possible:
- Piéro, le problème n’est pas de pouvoir, qui n’est que la possibilité d’en mettre un coup, de se rassurer en se disant qu’on va y aller à fond. Il faut toujours prévoir qu’à un moment donné il va y avoir une faiblesse, une fatigue que l’autre pourra seconder, l’autre, les autres. Il n’est jamais bien drôle de se branler tout.e seul.e.
Je peux… nous pouvons… Nous ne pouvons… je ne peux; possible action, réalisable, ou non . Il est extrêmement déstructurant de ne jamais pouvoir. Ne jamais pouvoir mène à la résignation, cette résignation qui rend tellement simple la reconnaissance du despote et la bande d’oligarques qui le soutient.
Sans elle, il ne serait rien, parce que ce gang est armé jusqu’aux dents; il contrôle les esprits; si tu l’ouvres, tu te fais descendre. La moindre des précautions est de ne jamais l’ouvrir tout seul. Non?- Oui! Nous pouvons.
- Bisou, Piéro?
- Bisou, chère petite Annabelle.
L’actualité des Livres
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Par Christophe Aubert
et Laurence de Calan
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Textes de Frédéric Hendoux
Par Jean-Léo Dugast
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Par Stéphane Maillot
Par Franck Schmitt
Par Serge Simon
Notre partenariat avec « La Gazette »
Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».
Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
Le numéro 47 vous permettra de découvrir votre région et une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.
N’hésitez-pas à vous abonner.
La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais
Le magazine culturel de vos communes
Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95
4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN
site : gazette28.com
Actualités artistiques
Une fresque à l’image de la mixité et de l’innocence à Mainvilliers
Grâce au souffle des artistes de l’association “Dirty Art”, le local de la chaufferie du quartier Tallemont a pris des couleurs et a redonné vie à ce triste bâtiment.
C’est la réalisation d’une première fresque avec les jeunes Mainvillois durant la Semaine de la Jeunesse qui a poussé l’association à réaliser cette œuvre sur un thème très emphatique et tourné vers les jeunes : «Jeunesse, mixité sociale et culturelle».
Réalisée en deux jours et demi
D’inspirations orientale, occidentale et d’Afrique du Nord, les artistes qui à coups de bombes ou de pinceaux, recouvrent l’ancien mur gris, mettant en avant le visage de deux enfants au regard profond : une petite métisse et un jeune occidental pour évoquer sans ambiguïté la mixité.
« Dans le haut de la fresque et sur le tee-shirt du petit garçon, on retrouve un fond galactique faisant référence à la valeur d’universalité », soulignent les graffeurs.
œuvre réalisée en deux jours par Vincent Pascal et Valentin Chevauché. Ils ont dans un premier temps travaillé longuement sur la maquette afin d’obtenir l’aval du maire et lancer la réalisation.
Valentin Chevauché,
Jeune artiste
de Courville-sur-Eure
Le cœur de son métier est de réaliser, selon vos demandes et préférences, des fresques murales à la bombe de peinture afin de décorer de façon unique vos intérieurs ou vos extérieurs. Il est intervenant pour l’association DIRTY ART.
Il intervient en entreprise, mais également chez vous à domicile ou encore sur des lieux d’expositions temporaires ou de longue durée. Mobile, il peut se déplacer selon les projets et vous proposer des prestations sur-mesure.
Egalement concepteur de tableaux sur mesure, vos souhaits sont mis sur un support, à la taille et avec la ou les techniques de votre choix. Son univers d’inspiration étant illimité, il peut réaliser toutes vos envies graphiques.
Enfin, une de ses spécialités est la customisation d’objets afin de leur conférer un caractère unique !
Pour contacter Valentin :
Mail : chevauche.v@gmail.com
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