Mars 2020 - Prisonnier de la croissance

Nous sommes trop habitués à consommer, à acheter, à changer un appareil quand il ne fonctionne plus, même s'il pourrait être réparé. Puiser dans nos ressources ne nous effraye pas encore, même si finalement c'est dans le mur que nous allons et même certainement plus vite qu'on ne le pense.

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Février 2020

Edito

Les adeptes d'une croissance sans fin

se contente de consommer un maximum

avant de se faire consommer...

Sous le regard narquois

d'un univers en expansion continue,

ils lèvent les bras au ciel, ils s'époumonent,

ils s'activent, pour extraire de cette pauvre planète,

l'or, la myrrhe et l'encens...

Toujours plus de travail, et de moins en moins de revenus...

Les prisonniers du pognon à tous crins ne feront pas de vieux os.

Quand ils auront dévoré toutes les ressources de la planète, elle leur restera en travers de la gorge, cette croissance à tous crins !

Paul Baringou

Le goulot d’étranglement

Par François Lebert

… et l’homme surchauffe !

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

NOUVEAU

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

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Le train de la croissance

Texte et dessin Davido

Qui arrêtera ce train 

Lancé à cent à l’heure

Qui roule à fond de train

Sans frein et sans chauffeur?

Le monde à son déclin

Ne connait que la peur

Quand nul ne semble enclin

A défaire sa torpeur.


Le bruit de l’impatience

Sur ce chemin de fer

Ebranle les consciences

Et trouble les affaires.

Ce climat, cette ambiance, 

Pour ceux qui ont souffert,

Témoigne de l’impuissance

A faire ou à défaire.


Qui arrêtera ce train,

Cet objet de malheur?

Brulent au fond du pétrin

Nos arbres et chaque fleur.

Si l’homme court à sa fin

Et si les enfants pleurent,

Seuls nos espoirs défunts

Servent la croissance… son leurre.

Y a-t-il une science

Pour sauver notre terre?

Faut-il croire l’expérience,

Un dieu ou Lucifer?

Prôner la décroissance,

Une vie plus austère,

Offrent-ils espérance,

Un avenir offert?


Qui arrêtera ce train

Qui s’emballe au compteur?...

Qui s’affole et contraint

Au galop les trotteurs?

D’une cavale sans frein,

Un virus destructeur

Pourrait seul, à la fin,

Enrayer le moteur!


Le malheur se finance

Pour voir ses fruits sous serre.

De fatales imminences

Nous piègent et nous enserrent.

Roule et crisse la croissance

Qui broie lorsqu’elle opère...

Avec cette indécence

Héritée de nos pères.

Trop grand pour moi

Par Alain Isenegger

dessin Alain Isenegger
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Les résultats de la croissance : Vidéo de Mathis Ivars

dessin Alain Isenegger

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Chers amis de l’Ego du moi(s)

Depuis le temps que nous parlons des choses qui nous préoccupent : la grève pour les retraites, les flics pleins de bienveillance, les riches de plus en plus riches et  les pauvres de plus en plus pauvres, la dégradation de notre environnement, l’école qui se casse la gueule, la culture qui disparait, la sécu qui va disparaitre, la violence qui augmente et notre pouvoir d’achat qui diminue, Bernard Henri Lévy qui sévit toujours et Cyril Hanouna qui veut se présenter à la prochaine présidentielle, bref de tous les maux de notre société en mal de repères, voilà qu’aujourd’hui on veut aborder le sujet de la croissance.


Or il se trouve que malgré le plaisir que j’ai à m’exprimer dans ce journal en ligne et le bonheur que je prends à votre compagnie, je me trouve cette fois un peu à sec d’arguments et, paralysé par les chaînes de la croissance, je ne sais que vous dire de celle-ci sans prendre le risque de dire une connerie (voire plusieurs dans le meilleur des cas !)

Aussi, scrupuleux jusqu’au bout d’accomplir mon devoir de collaborateur, que je ne manquerai pour rien au monde, je me contenterai pour cette fois de vous livrer les propos d’un homme qui, lui, connait le sujet bien à fond.


J’ai assisté à sa dernière conférence et je vous la livre telle quelle et espérant que vous me pardonnerez cette défaillance passagère :


Cher concitoyens, chers électeurs, et j’oserai dire « chers amis », bonjour ! 

Bonjour et merci à vous de votre fidélité à notre cause, ainsi qu’à votre serviteur car en effet, l’intérêt que vous portez depuis toujours à mes modestes interventions me va droit au cœur !


Comme vous le savez, notre parti s’est toujours fait un devoir d’aborder avec vous les sujets d’actualité les plus brûlants et dans cet esprit, je vais vous parler aujourd’hui de 

LA CROISSANCE! 

Car ce phénomène de la croissance, vous le savez, est devenu un des sujets majeurs de préoccupation de notre société. Mais entendons-nous bien : quand je parle de croissance, je parle de CROISSANCE, et non pas de ces épiphénomènes secondaires qu’on rencontre tous les jours devant notre porte, comme par exemple ce qui est arrivé à un de mes voisins récemment : 


désireux de remettre à neuf son jardin, il a réensemencé du gazon puis, pour le laisser pousser tranquillement, il est parti quelques jours en vacances. À son retour, le gazon avait poussé de cinquante centimètres ! Il avait semé sans le savoir du gazon à croissance rapide ! Ahah ! Ah ah ! Ou encore cet ami qui l’autre jour vient me voir en larmes, me racontant qu’en l’espace de quelques mois son fils avait été saisi d’une crise de croissance spectaculaire, à tel point qu’aujourd’hui le môme avait une tête de plus que lui ! «Tu comprends», me dit-il, «maintenant je ne peux plus lui mettre une baffe sans risquer d’en prendre deux !»


Non, cher public, je ne vous parlerai pas de cette croissance-là, ni de la croissance du croissant, parce que là aussi, le croissant a beaucoup progressé dans notre société et la croissance de l’Islam est aujourd’hui un fait avéré !


Mais revenons à nos moutons - c’est une formule, vous l’aurez compris, car je ne connais rien aux moutons, rien du tout ! Je sais seulement qu’à ce jour on dénombre de plus en plus d’éleveurs de moutons et comme les loups prolifèrent dans nos pays civilisés, dans nos campagnes comme dans nos villes, les éleveurs ont été obligés de s’entourer de chiens spécialement dressés à cet effet, sans aucune efficacité d’ailleurs puisque les loups sont bien plus malins que les chiens ! Alors dans les montagnes c’est bien ! En ville, c’est autre chose ! Il n’y a guère que dans un gouvernement que les deux espèces pourraient s’entendre ! – mais revenons à nos… préoccupations.

dessin Guy Coda

Par Guy Coda

Donc je vais vous parler de LA CROISSANCE. 

J’ai lu récemment dans la presse, de droite comme de gauche, mais surtout de droite, car la presse de gauche, elle s’est réduite comme une peau de chagrin, (c’est vrai, si on regarde de près les grands groupes de presse, de plus en plus gros d’ailleurs, force est de constater qu’ils n’appartiennent pas aux gilets jaunes et autres gens du peuple) donc, disais-je, j’ai parcouru attentivement la presse (surtout de droite) pour voir un peu ce qu’elle pouvait relater, en termes d’analyse, au sujet de LA CROISSANCE. J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé, ou si peu de choses que cela ne vaut pas la peine d’en parler ! Je ne vous parlerai donc pas de la presse et nous allons maintenant aborder le vrai sujet de cette conférence : LA CROISSANCE ! 


Enfin! me direz-vous ! Oui, je sens bien votre impatience d’en apprendre plus sur ce phénomène particulier qui est au cœur de nos préoccupations ! Patience ! Comme le disait Hérodote: « La hâte est mère de l’échec ! », ou bien Aristote: « La goutte finit par percer la pierre et la plante qui y pousse finit par la rompre » ou encore William Shakespeare: « Qu’ils sont pauvres ceux qui n’ont pas de patience ! » et enfin ce proverbe persan : « Avec de la patience, le verger devient confiture» !


Alors, chers amis, soyez patients et vous serez riches ! J’en suis la preuve vivante : «depuis le temps que tu milites pour tous les partis au pouvoir », me disait ma femme,  « il serai temps qu’ils pensent un peu à toi »! 


Et bien rassure-toi, cher public, c’est fait ! J’ai été patient et aujourd’hui je suis riche ! Merci Shakespeare (que je n’ai toujours pas lu d’ailleurs mais avec la croissance exponentielle de mes émoluments j’aurai une bonne retraite et je pourrai enfin découvrir ce grand génie !)


Quant à vous, chers amis, suivez le conseil des grands penseurs : soyez patients ! Et puis surtout, regardez la télévision, car, et là je citerai le grand Groucho Marx, qui a écrit «Le Capital»: La patience est l’art de trouver autre chose à faire !


Dons nous allons parler de LA CROISSANCE.

Mais pas aujourd’hui car je vois que le temps de parole qui m’est imparti s’est écoulé, et à mon grand regret je dois maintenant vous quitter ! Mais rassure-toi, cher public, nous aurons l’occasion de reparler de LA CROISSANCE, car – passez-moi cette formule populaire – les écolos n’ont pas fini de nous emmerder avec ça !

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Prisonnier de la croissance, addict du chocolat !

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat
Photo Didier Leplat

Comment ne pas craquer devant une belle boîte de chocolats…

Comment ne pas être tenté d’en venir à bout et de les croquer les uns après les autres avec jouissance, bonheur et envie.

Difficile de se raisonner, de penser aux ressources de la terre qui pourraient s’épuiser, d’imaginer un instant que ce petit plaisir pourrait finalement nuire à la perte de l’humanité…

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Prisonnier de la croissance,

un problème écologique

Pour comprendre ce qu’est la « croissance » il va falloir remonter le temps de quelles années, revenons dans les années 1760 au début de la révolution industrielle, car c’est bien ce point de départ qu’il faut selon moi considérer comme début de la croissance et de la société de consommation que nous connaissons encore.


Avec l’apparition des premières usines, le principe de production à la chaine s’est vite développé, et la simplicité de production est devenue primordiale pour pouvoir avoir de la marchandise en grandes quantités. Avec le temps, est vite arrivé la consommation de masse. Cette consommation de masse, toujours actuelle, est devenu un problème majeur environementalement parlant (on parle même de surconsommation), en l’espace de moins de 300 ans nous avons consommé une majeure partie de nos recoures naturelles. En 2019, selon L’Environnement Magazine, l’humanité aurait atteint le jour du dépassement le 29 juillet, c’est a dire « qu’à l’échelle planétaire, nous avons péché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir au court d’une année » selon l’association WWF France, à l’origine du rapport annuel publié par le Global Footprint Network et il en est de même quant à nos émissions de gaz à effets de serre qui ont été plus importants que ce que la planète peut absorber.


Le problème que cela engendre paraît assez simple à résoudre, mais il reste un débat planétaire. Le monde, le confort et l’être humain en général que nous connaissons à notre époque a un besoin constant à satisfaire (besoins naturels nécessaires ou non et besoin superflu, mais ça c’est de la philo, laissons ça à Epicure..). Il y a aussi et surtout l’aspect économique et le manque à gagner derrière, c’est une affaire de plusieurs milliards de chiffre d’affaire pour les entreprises exploitants les ressources (énergie, agriculture, élevage,...), Les gouvernements également ont un profit hors norme à tirer de ces industries, et l’industrie d’internet aussi (qui produit une quantité énorme de chaleur qu’il faut en permanence refroidir par exemple).


Alors dans tout ce merdi** comment tout démêler ?


A notre échelle d’humain, nous pouvons tous agir à notre façon et en fonction de nos capacités, tout d’abords commencer par trier nos déchets est je pense à la portée de tous, ce simple geste, si adopter par tout le monde serait déjà une amélioration considérable, nous pouvons aussi essayer de diminuer notre consommation de viande et ainsi baisser la demande de production et donc diminuer les élevages.


Nous pouvons aussi préférer l’utilisation d’objets en bois, verre ou bambou à l’utilisation objets en plastique. Et pour les plus motivés d’entre nous, il est même faisable de produire nous même nos produits d’entretiens et cosmétiques, ça coûte moins chère et c’est plus sain pour votre corps et votre air ambiant (sachant que nos  «intérieur » sont 7 a 10 fois plus pollué que l’air extérieur selon GreenBitchMedia).

Par Baptiste Colliette

Photo Didier Leplat

Les entreprises elles aussi ont leurs parts de responsabilités, cependant certaines ont recourt à des chartes d’éco responsabilité sérieuse, c’est pourquoi il est préférable de consommer les services et produits de ces entreprises ce qui pourrai à terme pousser les autres entreprises à revoir leurs modèles économiques et adopteraient elles aussi un comportement éco responsable. Il existe aussi des lois écologiques imposées par le gouvernement aux entreprises.Dans certain pays, le gouvernement impose des lois écologiques. Mais ce n’est pas le cas dans tout les pays. Et parfois, même si des pays adoptent des lois écologiques, ils ont tout de même des projets ayant des ampleur écologiques colossales ( comme par exemple La France avec l’entreprise TOTAL), c’est pourquoi il est impératif que les gouvernements réagissent réellement au problème.


Toutefois un espoir est aussi mis dans la science, des tas de sujets de recherche ont pour cause l’écologie, certaines recherches sont très prometteuses dans la réduction des déchets plastiques notamment l’étude réalisée par des chercheurs japonais qui ont découvert une bactérie qui se nourrit de PET (molécule du plastique) ce qui pourrait être une solution à la crise mondiale du plastique.


Nous vivons sur cette planète depuis des milliers d’années, durant toutes ces années d’évolution l’Etre humain a vécu dans le respect de l’écosystème, avec la révolution industriel, en seulement 300 ans l’Etre humain, lui même, semble avoir perdu toute cette notion de respect envers notre écosystème, et ce que nous sommes entrain de vivre comme le réchauffement climatique, trop longtemps nié, n’est qu’un signal d’alarme nous signifiant qu’il est temps de réagir, mais visiblement malgré le nombre monstre de petits comportements tout simple à adopter, le message semble que trop peu compris.


Mais en y réfléchissant bien, à qui profite le crime ? Qui est réellement entrain de s’éteindre ?


Baptiste Colliette

Travail en collaboration avec Cloé Chailly, que je remercie.

Tu m’as appris plein de choses.

Le profit… toujours le profit !

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

Philippe Govin
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Par Stéphane Maillot

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Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


 et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : gazette28.com

L’actualité des expositions

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V4 Mise à jour le 8 mars 2020

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