Septembre 2020 - Les prédictions

V03 mise à jour le 5 septembre 2020

Toujours d’actualité

Les Lapinsgovin
dans Confinement
et compagnie

Les Lapinsgovin dans "Confinement & compagnie"

Par Philippe Govin

C'est, comme le prédit notre film, la mutation du Covid 19 en ConnerieVirus 21. Les pouvoirs publics mettent au point un test afin d'écarter les personnes contaminées par cette bêtise ambiante ! C'est là qu'on s'aperçoit que nos libertés s'en vont en fumée.

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Septembre 2020

Edito

Prédicateur mon cul…

Par Alain Isenegger

On est tous un peu prophète, tu comprendras bien que 7,5 milliards d’habitants = 7,5 milliards de prédicateurs et au minimum 7,5 milliards de prédications.


Dans ces conditions, pas simple pour connaitre ton avenir !

Alors, comment faire ?

Je me suis souvent posé cette question !


Voici une réponse qui peut te rendre la vie bien plus facile :


Déjà, le matin, quand tu te lèves, tu vas  pisser, ensuite, c’est petit déjeuner ou déjeuner. Tout dépend de l’heure à laquelle tu t’es levé. Tu dois t’adapter à la situation et toujours rester cool.

Après le repas, laisse la digestion se faire, une petite sieste est toujours la bienvenue. Par la suite si l’inspiration est là, tu peux être créatif et laisser libre court à ton imagination.


Tu as bien compris que je laisse le temps au temps.

Pas de prédiction hasardeuse. 

Les mots clefs : plaisir, bon sens, créativité…


Je n’ai jamais été un Nostradamus, une Cassandre, et, lire dans les oracles, ce n’est pas mon truc. 

Je laisse ça pour les charlatans, les religieux, les politiques, pour tous ceux qui voudraient nous faire croire qu’avec leurs idées futures notre vie serait meilleure.


La leur peut être, mais rarement la notre…

dessin Alain Isenegger

Politique fiction !

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

Les dernières Prophéties de Notre Dame…

Texte et dessin Davido

Grand panache de feu

François vascille de l'assise

Bossu a grande infortune

Flèche du Duc violée castrée


En l'année 19 con et vide

Peste royale et moulte confusion sur globe

Spoutnik vaccin du Tsar avide

Et fake news que sociale raison gobe


Au onzième mois, espoir renaît

Dans terres nouvelles longtemps Trumpées

Vieille baderne et fille d'indienne

Le fou s'en va mais veut rester


Grand Turc à la manœuvre

Otan suspend son rôle

Europe revient en Grèce

Pâris pomme de discorde


Rouge Chine vit Russe

En froids conflits propres et net 

Attaque Etats désunis

Effrayés si libertés violées

Faim vols et maladies 

Instruites nations jaunissent

Urgence d'actions et justice

Tyrans partout fuir 


Reigne acquis de St Jean

Déluges violence et bruits

Air puis eau en péril

Terres d'enfer et mers vides


Dames et jeunesses vigiles

Ouvrent voies nouvelles

Pouvoir donné au femmes

Quand hommes tout échoué


Siècle du Dieu Mars

Rixes mais gloire des sciences

Découvertes terres rares

Voyager sans fin

Notre avenir n’est qu’un futur demain

Par Guy Coda

Dessin de Davido

…Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait : Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée.


Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.


Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre….

Apocalypse de Saint Jean : Ouverture des sept sceaux


Notre avenir n’est qu’un futur demain qui lui-même ne sera qu’un aujourd’hui sans avenir puisque l’avenir, comme le passé,  n’est qu’un aujourd’hui permanent qui prétend nous parler de demain en usant de mille subterfuges, par petites touches insidieuses, demain vous verrez, ça ira mieux, demain il fera jour, demain est un autre jour, demain le matin du grand soir, tout ça pour nous faire oublier hier, hier la grande peste, hier les raids vikings, hier la guerre de cent ans, la mort de jeanne d’Arc, la jacquerie réprimée dans le sang, comme toutes les guerres des pauvres, la saint Barthélémy, les guerres de Louis XIV, puis celles de Napoléon, et celle de 70, avant la grand déflagration de 1914 et sa sœur cadette celle de 40, sans oublier la guerre de l’opium (God save the King), celle des Balkans, celle d’Afghanistan puis d’Irak,- enfin toutes ces belles choses que les lendemains radieux qu’on nous promet sont censés nous faire oublier !

Apocalypse now

Mais demain, le vrai, celui qui nous attend vraiment ? Si on en croit Saint Jean, la messe est dite. Notre destin semble scellé. En effet, ce que nous avons vécu jusqu’à ce jour et ce qui nous attend demain semblent bien lui donner raison.


Je n’ai jamais cru en Dieu et il y a longtemps que je ne crois (presque) plus en l’humanité. Toutefois, de cette humanité il m’en reste encore un peu, Dieu merci ! Après tout, il nous reste l’huile et le vin ! Et je me surprends encore à espérer que les criminels endurcis qui régissent notre monde, un jour, reliront l’Apocalypse de Saint Jean… 


Alors peut-être que demain sera meilleur qu’on ne le désespère, peut-être ….

Inexorablement

Par François Lebert

Alors, qu'est-ce que sera demain ?

Désolé, je ne suis pas madame Soleil !

Et pendant ce temps-là, elles tournent...


Elles tournent toujours dans le même sens, les aiguilles.

Au début, on aimerait bien qu'elles tournent plus vite, et puis,

quand arrive la dernière ligne droite, ben c'est l'inverse,

on voudrait tant qu'elles ralentissent un peu!


Alors on essaie d'oublier.

Difficile de prévoir ce qui se passera demain.

On range nos factures dans des grandes boites en carton,

on joue au petit enfant devenu grand

tout en tirant des plans sur la comète...

Le temps, quoi qu'il arrive, passe beaucoup plus vite qu'on ne le croit.

On voudrait simplement que le malheur puisse se passer de notre futur...


La goutte de rosée va se dissiper.

Le petit œuf deviendra oiseau.

La chenille se transformera en papillon.

Le bouton se fera fleur, puis elle deviendra fruit.

Quand le soleil se lève, pense-t-il à demain ?


Demain n'existe pas, pour moi, et pour vous aussi,

l'avenir, c'est ici, ensemble, et maintenant.

Il y a encore tant de rêves en chacun de nous !


Plus tard, après demain, tout à l'heure, un autre monde ?

On verra bien, qui vivra verra !


Et vous, votre futur,

vous le voyez comment?

dessin François Lebert

l’espoir fait vivre !

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

Philippe Govin

Il est enfin parut, commandez-le !

Philippe Govin

Quelques exemples de dessins
que vous retrouverez à l’intérieur du recueil

L’avenir, ça fout les boules !

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat
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Prédictions

Par Pierre Belleney

Les épisodes précédents : Piero, le narrateur, partage sa vie entre Shima La Vieille, une cité multimillénaire au bord des flots et Shima La Nouvelle, un programme d’urbanisme et de santé publique, ses bonzaïs, son amie Alicia, partie en pays lointain, la fourmi Annabelle, parfois le mignon Orlando et, bien évidemment, Michelin, un curiste aux paluches volantes, tant inattendu en ses réparties qu’il en est presque fréquentable.


Sur la rive, il fait chaud

Annabelle et Piero, en monokini arc-en-ciel, assis.es au creux de leurs serviettes bleues pliées en lotus, voilé.es par l’ombre du Grand Arbre, sont très agité.es. Annabelle a entrepris de poser des faux cils à Piero sous l’œil narquois de Michelin qui réserve le second, comme il se doit, et selon son irrépressible manie, à la contemplation attendrie de Leonardo qui, nu, court se jeter à la rivière.


Quel bel après-midi d’été volé à l’oppressante mascarade des tristes pathologies qui défilent, grises, dans les avenues de Shima, regards aux aguets, dans la foule où rodent, invisibles, les infimes petits souffles de la mort qui sait combien précaire est la vie.


Cela va-t-il durer? Un scénariste censé peut-il ainsi se contenter d’un aussi piètre plan que ce tranquille et calme balayage sur ce groupe, certes un peu exubérant, mais tout de même bien trop serein en ces molles actions, par ailleurs purement frivoles?

Apprécions raisonnablement le degré de gravité et l'évolution ultérieure de la situation, y compris son issue: bonne, mauvaise, favorable, optimiste, sombre, ou sûre. Le pronostic a ceci de moutardier, qui te monte au nez, qu’il se prétend scientifique bien que des variables peuvent être parfaitement ignorées, balayées d’un revers de la main, avec le sourire : 

«Vous savez, cela ne change pas le pronostic.»


Ces paroles irréfragables, et jugement conjecturaux, sur ce qui doit arriver, auraient-elles, auraient-ils, plus de valeur qu’une prédiction? Ou, plus raisonnablement, ne serait-il pas nécessaire que les uns soient tempérés et les secondes, plus justement réévaluées ?
– Cela, d’autant plus que tout ce discours semble baigner dans la morale binaire la plus déplorable.

Michelin vient de sortir de sa contemplation. Piero bat des cils:
– Parfait, Annabelle.
– Tu es un amour, Piero.

Leonardo, qui flaire les bisous dans l’air, s’étire, debout sur la rive, s’assied à côté de Michelin et pose sa main gauche sur l’épaule droite d’Annabelle.

– Annabelle, ma chérie, puis-je vous chanter une jolie mélodie irlandaise ?


 – Leonardo, tu le demandes avec tant de gentillesse…

    Mais qu'osé-je prévoir? tandis que la jeunesse
    T'entoure d'un éclat, hélas! bien passager,
    Tu ne peux te fier à toute la tendresse
    D'un cœur en qui le temps ne pourra rien changer.
    Tu le connaîtras mieux : s'accroissant d'âge en âge,
    L'amour constant ressemble à la fleur du soleil,
    Qui rend à son déclin, le soir, le même hommage
    Dont elle a, le matin, salué son réveil !


– Imitée de Thomas Moore, cette mélodie fut écrite par Gérard de Nerval, et publiée en 1828 dans l’Almanach des Muses.


La tendre et indulgente compagnie applaudit Michelin qui fait la modeste et s’empresse de remercier chacun.e par ses bisous onctueux, dont elle connaît les incommensurables pouvoirs de persuasion, nécessaires au bon déroulement de ses fantasmes les plus secrets.


Annabelle pressent qu’un tel rose avenir de partie débridée sera totalement déplacé en ce cadre champêtre que bien des âmes en peine de la nouvelle Shima parcourent, afin de tenter, non sans ferveur, d’oublier leurs morbides anxiétés face au triste constat que prochainement il leur faudrait compter avec des principe psychiques en capacité d'évoluer en dehors des limites de leur corps.

– Et si nous faisions une partie de Risk?
– Oui, oui, je prends les roses!
– Et moi, les violettes!
– Tu te prends pour Bilitis ?


Ainsi, parfois, tant d’événements imprévus se succèdent-ils, sans que quiconque ait su par avance comment l’histoire allait-elle se terminer et que, haletant.es, lecteurs et lectrices s’interrogent, passionnément, tournant les pages, qu’enfin l’énigme des soyeuses étoffes, gracieusement abandonnées au sol, dévoile l’insatisfaisante nudité des corps sublimés par l’attente amoureuse.


– Et maintenant, sur les pâles prairies d’asphodèles, je me promène, ombre impalpable, et le souvenir de ma vie terrestre est la joie de ma vie souterraine; chanson CLVII, dernière épitaphe des chansons de Bilitis.
– Nous t’adorons, Michelin.
– Un jour, je vous présenterai Meryem.

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La précarité ou rester sur le sable !

Henri Plessiet

Par Henri Plessiet

Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


 et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : gazette28.com

"La Belle et la bête" au jardin des contes (Conie-Molitard 28)

Malgré l'écroulement culturel de cette année très étrange, Jean-Jacques Silvestre conteur et son complice Philippe Belleney, plasticien ont décidé contre vents et marées de maintenir leur interprétations de "La Belle et la bête" au jardin des conte à Conie Molitard (28), sous la forme des promenades contées habituelles.


La merveilleuse interprétation cinématographique de ce conte par Jean Cocteau leur à insufflée cette vision baroque de l'univers des contes et plus particulièrement de celui-ci.


Venez découvrir les installations et le récit très personnel réalisés par ces deux artistes qui ne s'en laissent pas conter.


Le Jardin des contes s’est ouvert le dimanche 21 juin
et restera ouvert jusqu’au 30 septembre 2020


Les promenades contées pour les particuliers et les groupes se font uniquement sur réservations au 06 43 87 46 96.


Les renseignements pratiques, la date et l’heure du rendez-vous vous seront communiqués par téléphone. Nous espérons pouvoir assouplir l’organisation à partir du 11 juillet.


Le port du masque pour les personnes à partir de 11 ans est obligatoire. Les mesures sanitaires en vigueur seront respectées.


Nouveautés : spectacles de contes à domicile ou en visio.


Le jardin des contes du 21 juin au 30 septembre 2020

https://www.contesilvestre.fr/jardin-des-contes/


06 43 87 46 96 – jjs@contesilvestre.fr

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Les expos et concerts

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir


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Toute reproduction même partielle est interdite sauf accord des auteurs


V03 mise à jour le 5 septembre 2020

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