Juillet 2020 - Les étoiles

V04 Mise à jour le 14 juillet 2020

Toujours d’actualité

Les Lapinsgovin
dans Confinement
et compagnie

Les Lapinsgovin dans "Confinement & compagnie"

Par Philippe Govin

Mission de l'équipe de l'Ego du mois : partir dans les étoiles à la recherche d'un monde meilleur. 

A force de refaire le monde durant la période de confinement, Il fallait bien mettre en application de ce que nous avions élaborer sans pouvoir le mettre en pratique

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Mai 2020

Edito

Un univers de poussière

Par Alain Isenegger

Notre univers n’est  que poussière,  infiniment grand, infiniment petit.


Certains ont bien tentés de nous imposer des images divines et les croyances en tous genres sont bien ancrées dans notre monde, pas dans le mien.


Pas de début, pas de fin, uniquement des étoilesqui naissent et qui meurent à des milliers d’années lumières de notre espace-temps.


Nous, humains, la naissance et la mort font partie de notre chemin, alors, dirigeants, chefs de tous horizons, n’oubliez pas, vous n’êtes pas des dieux mais de simples mortels. 

A la poussière vous retournerez.


Les étoiles rouges et la bannière étoilée ne brillent pas de mille feux comme des quasars, et les asters qui ornent vos étendards sont sérieusement éculés.


Les étoiles de la liberté, de la pensée, de l’humanisme disparaissent dans les profondeurs des trous noirs parfois pour ressortir dans des amas stellaires d’autoritarisme et de racisme.

dessin Alain Isenegger

Pandore et sa boite que l’on croyait disparus sont de retour, notre planète est en danger, mais, rassurez-vous l’univers, lui, restera toujours vivant…

Politique étoile filante

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

J’étale

Texte et dessin Davido

J'étale sur mes toiles

Des atolls d'étoiles,

Des atomes d'écaille

Que j'émaille et cisaille. 


De pétales en sépales,

Corolles cueillies hors sol,

Étole sur nos épaules,

Châle de poudre florale.


J'étale, vaille que vaille,

Des symboles, des Graal,

Des idoles de paille

De taille colossale.


Sidérale mitraille,

Affolante coupole,

Volantes auréoles

Immenses par la taille.

J'étale sur ma toile

Un volume d'étoiles,

Foule de sphères astrales

Filles de Saint Phalle.


De ténèbres et de Braille,

D'une large parabole

Vers laquelle je m'envole,

Je perce chaque faille.


J'étale, maille après maille,

Lucioles de cristal,

Fioles de feu vital,

D'un lumineux métal.


Si belles sont les étoiles

Des rêves qui consolent,

Lointaines acropoles,

Refuges, abris, grand voiles…

Dessin de Davido

Du bon usage des étoiles

Par Guy Coda

Les étoiles, tout le monde (ou presque) les aime, les vénère, les admire, parfois les craint. Elles alimentent notre imaginaire, nos fantasmes, nos espoirs, nos peurs aussi.


C’est vrai que c’est beau les étoiles, oui, mais lesquelles ?

Puisqu’il y a, et il y a eu :

* Les étoiles

* Les étoiles du show biz

* Les stars de cinéma, d’Hollywood et d’ailleurs

* Les étoiles filantes

* La nuit des étoiles filantes

* L’étoile du berger

* L’étoile du nord (la belle affiche de Cassandre pour cette ligne de chemin de fer au début du 20e siècle)

* L’étoile cirées (non, là tu déconnes, Coda !)

* Etoile des neiges (on l’a tous chantée au moins une fois !)

* L’étoile des Alpes (une petite chaine de magasins de proximité des années 50 en Savoie, cherchez pas, vous n’étiez pas nés !)

* L’étoile du Kremlin (hélas)

* L’étoile du drapeau chinois (hélas)

* Les étoiles de la «stars spangled banner » (trois fois hélas)

* Le fouet et l’étoile (roman de Frank Herbert (Dune))

* L’étoile à matelas …pfffff !!!

* La piste aux étoiles, célèbre émission de télé consacrée au cirque, (mais là encore, nombre d’entre vous n’étaient pas nés!)

* Une étoile est née (en anglais : a star is born)

* Une étoile est morte, ça donne une super-nova

* Dormir à la belle étoile


* Naitre sous une bonne étoile

* Avoir la tête dans les étoiles

* Un restaurant quatre étoiles

* Un chef étoilé


Bref, je vais pas toutes vous les faire, vous avez compris donc que les étoiles, finalement, elles tiennent de la place !

Alors continuons à les admirer, à s’en éblouir les yeux, voire à les compter si on a du temps à perdre, mais surtout ne les mettons pas à toutes les sauces!

Du mauvais usage des étoiles

Petite vidéo de Guy Coda à regarder sans modération

La gravité des étoiles ou variation interstellaire

Par François Lebert

« Un peuple est perdu quand il ne fait plus la révérence aux étoiles.» Goethe (1749-1832)


La nuit

Je rêve

De mettre les étoiles

En boite

De décrocher la lune

Pour éclairer mon chemin

Vers le paradis

C'est ma façon à moi

De chercher la lumière

On quête toujours

La douce présence

D'une lumière...


Une étoile qui scintille indique

qu'un bonheur en train de s'accomplir.


Depuis toujours

Je suis amoureux des étoiles

Parce que la suffisance des hommes

N'a jamais pu altérer leur éclat

Elles dessinent des formes étranges

Dans le ciel de la nuit

La Grande Ourse

Castor et Pollux

La voix Lactée...


Les étoiles sont vivantes

Elles sont les réverbères du cosmos

L'infini est leur berceau

Leur vérité est lumineuse...

Elles naissent et puis elles meurent

Si près si loin de nous...


Comment apprivoiser une étoile ?


Regarde !

Regarde là-bas, les étoiles,

Les merveilleuses étoiles !

De plus en plus fort

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

Philippe Govin

Il est enfin parut, commandez-le !

Philippe Govin

Quelques exemples de dessins
que vous retrouverez à l’intérieur du recueil

La tête dans les étoiles

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat

On m’a souvent raconté, notamment ma maman, que très petit quand j’étais encore dans mon berceau, je regardais avec extase et bonheur les étoiles dans le ciel.


Ensuite, ma curiosité fut rapidement mise en haleine par l’aventure spatiale qui débuta alors que je n’avais que 5 ans. Je me souviens très bien de mon père fournissant des explications lors du lancement du premier satellite. Il résonne encore dans ma mémoire les « Bip Bip » émis par Spoutnik  que les Russes nous faisaient écouter à la radio en cette année 1957.


Très rapidement ce fut Gagarine, puis les américains avec beaucoup de retard qui s’engagèrent dans la compétition. Le discours de Kennedy avait sans doute motivé les troupes, il ne fallait donc pas qu’elles se fassent battre par les russes… Guerre froide oblige.


Les évolutions de capsules de part et d’autre se succédaient afin de franchir pas à pas les étapes nécessaires pour atteindre la Lune, objectif souhaité par Kennedy dans son discours du 12 septembre 1962.


Antoine, un de mes copains d’école était lui aussi passionné et souvent nous en discutions dans la cour de récréation. Cela nous branchait davantage que le football ou la balle au prisonnier. Dans la course à la Lune, nous étions tous les deux pour les américains, davantage par rapport à leur avancées technologiques que par idée politique !


C’est d’ailleurs durant un de ces épisodes qu’il me confia faire parti d’un club d’astronomie aux « Arts et Métiers » à Paris.

A fond et enthousiaste, il m’a fallu très peu de temps pour convaincre mes parents de m’y inscrire !


C’est ainsi que tous les samedis après-midi, je me rendais avec Antoine dans ce magnifique musée.


C’était du steampunk avant l’âge !


Pour accéder à la salle où notre moniteur nous dispensait son savoir, il fallait passer par des galeries du musée fermées au public. C’était merveilleux, dans ces pièces, on y trouvait de tout, dont bon nombres de machines et d’assemblages fabriqués essentiellement en laiton… Par exemple, j’ai le souvenir de ce magnifique diviseur (machine à fabriquer les engrenages) avec son plateau rempli de petits trous, ses poulies et ses bras de levier. A un autre endroit des couloirs, sous caisse en verre, on pouvait voir aussi des étranges mécanismes dont certains supportaient des boîtiers d’appareil photo, certainement pour immortaliser les expériences. Une vraie caverne pour inventeur fou en mal de création !

Photo Didier Leplat
Photo Didier Leplat

Assemblage de 60 photos, direction l’Etoile polaire

Photo Didier Leplat

Assemblage de 120 photos

Etudier les astres permet aussi d’en apprendre beaucoup sur la Terre. C’est ce qui se passait dans ce club où notre maître nous enseignait par la pratique les rudiments. La place de la Terre dans le système solaire, son inclinaison qui génère les saisons, le travail de la Lune pour les marées et l’équilibre général de rotation de notre planète… Tout cela n’avait plus de mystère pour moi.


Notre moniteur était génial. Il nous expliquait tout de manière simple et nous faisait fabriquer des éléments indispensables à la bonne observation et prise de vue des astres.


Très vite nous avons fabriqué une petite monture équatoriale à planchette pour faire des photos en pose longue. La monture équatoriale permet d’installer une lunette, un appareil photo ou un télescope sur un axe fictif parallèle à l’axe de rotation de la terre.


Tous les sujets étaient abordés, de la photo à l’astronomie, la science et même la philosophie, c’est ça qui me motivait déjà à l’époque. 


La deuxième année, le projet était encore plus ambitieux puisqu’il s’agissait de nous construire un télescope avec un miroir que nous polirions nous même. Il s’agissait d’un modèle «Newton» avec son miroir secondaire plan, fixé au tube avec une araignée !


Un samedi après-midi, la télévision est même venu nous filmer ! Je ne sais plus trop le nom de l’émission, mais je me souviens avoir filmé la télé lors de son passage avec la caméra 9,5 de mon père !


Celui-ci m’avait acheté le tube en PVC pour supporter l’optique de 105 mm de diamètre. L’opération de polissage était pas forcément compliquée mais longue et fastidieuse et à la fin de l’année, le miroir n’était toujours pas prêt !


Malheureusement, à la rentrée suivante, je me suis retrouvé à Chartres en seconde, et je ne pus me rendre aux Arts et Métiers pour terminer mon télescope !

Quelques images du film 9,5 que j’ai retrouvé
lors de notre passage à la télévision

Sur la photo du haut, notre moniteur expliquant les rudiments

de la lunette astronomique.

Sur la photo du bas, je suis à gauche au premier plan
et mon copain Antoine derrière.

À cinq, douze ou six branches

Les épisodes précédents : Piero, le narrateur, vit en un monde étrange à Shima, un programme d’urbanisme et de santé publique. Le traitement qu'il y subit effondre sa libido ; ses bonzaïs, son amie Alicia, pianiste et chanteuse, la fourmi Annabelle, parfois le mignon Orlando, le soutiennent dans cette épreuve dont il parvient à s’échapper momentanément lors d’incursions en quelques mondes oniriques qu’aucun programme ne peut lui interdire.


À cinq, douze ou six branches

Ma bonne étoile ne m’a pas envoyé de SMS depuis bien longtemps; ce soir, sur un banc de la Place des Bienfaiteurs, je commence à sérieusement douter de tout; pas un amazigh dans le coin avec qui rouler un pétard; le Rallye Dakar est passé depuis un sacré moment et *Dolly a disparu dans le grand désert orangé.


Je sens que le spleen me prend, que ce n’est pas la peine d’en parler avec Annabelle, partie en week-end avec son petit tutu rose à paillettes mauves et encore moins avec Orlando qui a filé en pirogue en se disant que ce n’était pas la peine de rester à s’ennuyer à mourir en compagnie d’un type en berne. Les charmants baisers n’ont qu’un temps.


Je me vois encore, si fier, si beau, alezan, front de gueules à l’étoile d’argent au blason, laisser – avec tout de même un léger pincement au cœur – derrière moi le Jura, la cancoillotte et quelques amours empreints de romantique nostalgie.


Des Alpes, des glaciers et des neiges, un soir de Noël, à la clarté de la lune, mon regard la voit encore se coucher et dormir, ah, la belle.


Danseur à neutrons, j’en ai plein les yeux, j’exulte, telle l’astérie en sa chère mer.


Depuis, une question m’obsède :

Est-elle venue du berger, du matin, ou du soir, de David ou de Kleene, de Sion ou de Ninja ?


La réponse serait-elle double, double optique, multiple, bonne ou mauvaise, jaune ou jeune, rouge ?

* Voir l’Ego de Moi(s), Trompe-l’œil, février 2019

Infographie: Pierre Belleney


En diagramme ?

Et voilà, qu’en mes songes vains, une première, montante, future! – la plus jolie des danseuses phéniciennes – bondit gracieusement sur mes genoux et me répond, vive, alerte, souriante :

 – Je suis amazone et bipolaire.


Puis elle disparaît, errante, filante, en filé; sublime corps céleste, point lumineux qui s’étire dans le ciel nocturne.

Je crois que je devrais aller m’envoyer un cognac à l’hôtel du Maroc, devant cette ridicule nature morte à l’edelweiss qui tente de me faire croire que Shima est un paradis.


Passe monsieur Michelin, l’air vaguement désabusé – sincèrement, monsieur, cet hôtel en méritent-il vraiment trois? Il s’assied – il se croit tout permis – Satisfaite, sourire de vieille folle en tête, elle me nargue mielleusement, pose sa grosse patte molle sur ma cuisse gauche :

– Attendriez-vous un pneumatique ? La vie est bien trop courte pour ne pas s’amuser.


Ouf, retentit le ding-ding de Messenger

Par Pierre Belleney

L’Europe des étoiles

Par Henri Plessiet

Henri Plessiet

L’actualité des Livres

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PMP, la marque de trains miniatures

des années 1950

C’est en 1952 que je naquis... et j’ai eu la chance de naître au sein de la famille d’un des créateurs de la société !

Robert Leplat, mon père et Pierre-Marie Pillon fondèrent PMP tout de suite après la guerre vers 1946/47... Ne me demander pas plus de précision... Je n’étais pas encore né et jamais je n’eus l’idée de poser la question à mon papa du temps de son vivant quant à la date de création et de ses motivations réelles !

Mon père, ajusteur, outilleur, ingénieur, inventeur... devait, je pense, au sein du binôme se consacrer sur les parties techniques et sur la fabrication. M. Pillon, quant à lui devait s’occuper de la partie commerciale et administrative... Ceci n’est toutefois que supposition, car là aussi je n’ai aucune information précise. A ma naissance et quand j’ai pu avoir conscience de tout ça, mon père avait rompu les relations avec M. Pillon.

De ma mémoire ne ressort que le nom de
M. Pillon mais pas son visage. Ma sœur, légèrement plus âgée que moi, se dit se rappeler de lui comme un homme très gentil avec les enfants.

Certaines personnes disent que l’anagramme de PMP viendrait des initiales de Pierre-Marie Pillon, je ne peux vraiment l’affirmer, ni l’infirmer.  Je me rappelle, étant enfant, bien sûr, que mon père disait aux gens qui lui posait la question : « PMP, c’est comme Petit Métro Parisien... » une manière très subtile de s’éloigner de la mémoire de son ancien associé !

C’est vrai que le métro fut la première création de la Société. Par miracle, j’ai encore en ma possession une de ces voitures qui sont de nos jours très difficiles à trouver !

Etre enfant et avoir un papa fabriquant de jouet... quel bonheur allez-vous me dire !

Et bien, c’est à la fois vrai mais pas toujours !

C’est vrai que j’avais beaucoup de matériel à ma disposition mais je ne pouvais pas disposer de la totalité du catalogue en permanence. Je ne sais pas comment j’ai pu faire, alors que j’avais moins de 10 ans à l’époque et que ce n’était que des jouets pour moi, pour réussir à conserver beaucoup de modèles qui m’ont suivis tout au long de ma vie, alors que je ne suis pas vraiment passionné par le train électrique !

C’est en hommage à mon papa que j’ai décidé de vous faire partager tous mes souvenirs concernant la société PMP que vous trouverez sur le site internet :

www.trains-pmp.com

Les locomotives PMP dessinées par Didier Leplat

Planche (en vente sur la boutique du site)
de toutes les locomotives redessinées par mes soins

Planche d'une rame Pulmann avec en tête la CC7001 dessinée par Didier leplat

Planche (en vente sur la boutique du site)
d’une rame «Pulmann» redessinées par mes soins

La Boër 030, la seule locomotive à vapeur réalisée en miniature par PMP et dessinée par Didier Leplat

La Boër 030, la seule locomotive à vapeur réalisée en miniature par PMP

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat

Leader sur son marché en France tout de suite après la guerre 39-45, la société PMP a permit de remettre en avant l’écartement HO dans le domaine du train électrique miniature.

Initialement, la première réalisation concerna une rame de métro type Sprague-Thomson vendue en boîte, pratiquement introuvable de nos jours.

Très rapidement PMP conçut une flopée de modèles de locomotives électriques en phase avec les sorties réelles des machines, comme la CC 7001 ou la BB 9004, d’où une impression réelle de modernité à l’époque. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’y a pratiquement pas de machines à vapeur hormis cette Boër 030 très recherchée par les collectionneurs.

L’alimentation électrique à courant alternatif du début qui compliquait l’inversion de marche des locomotives, fut vite remplacée par la création d’un moteur à courant continu bien plus efficace et réactif pour la réalisation des réseaux.

L’expansion de l’entreprise fut réelle dans les années 1950. La concurrence de la marque Jouef avec des produits vraiment peu cher, mis un terme au développement au début des années 1960 ce qui força l’entreprise à déposer le bilan.

Fils de Robert Leplat, fondateur de l’entreprise avec Pierre-Marie Pillon, j’ai conservé la mémoire de l’entreprise dans ses grandes lignes et je voulais par l’intermédiaire du site internet vous la faire partager.

Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


 et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

4 rue de la Mairie 28190 PONTGOUIN

site : gazette28.com

"La Belle et la bête" au jardin des contes (Conie-Molitard 28)

Malgré l'écroulement culturel de cette année très étrange, Jean-Jacques Silvestre conteur et son complice Philippe Belleney, plasticien ont décidé contre vents et marées de maintenir leur interprétations de "La Belle et la bête" au jardin des conte à Conie Molitard (28), sous la forme des promenades contées habituelles.


La merveilleuse interprétation cinématographique de ce conte par Jean Cocteau leur à insufflée cette vision baroque de l'univers des contes et plus particulièrement de celui-ci.


Venez découvrir les installations et le récit très personnel réalisés par ces deux artistes qui ne s'en laissent pas conter.


Le Jardin des contes s’est ouvert le dimanche 21 juin
et restera ouvert jusqu’au 30 septembre 2020


Les promenades contées pour les particuliers et les groupes se font uniquement sur réservations au 06 43 87 46 96.


Les renseignements pratiques, la date et l’heure du rendez-vous vous seront communiqués par téléphone. Nous espérons pouvoir assouplir l’organisation à partir du 11 juillet.


Le port du masque pour les personnes à partir de 11 ans est obligatoire. Les mesures sanitaires en vigueur seront respectées.


Nouveautés : spectacles de contes à domicile ou en visio.


Le jardin des contes du 21 juin au 30 septembre 2020

https://www.contesilvestre.fr/jardin-des-contes/


06 43 87 46 96 – jjs@contesilvestre.fr

Rencontre avec Moustapha Mouhammed,

un indien de Pondicherry dans le Perche

Par Didier Leplat

Le Covid 19 n’a pas fait que des mauvaises choses, il m’a permis de rencontrer Moustapha, photographe indien de Pondicherry.


Dans un premier temps, celui-ci était l’invité du château des Vaux ( Apprentis d’Auteuil à côté de La Loupe), pour un projet artistique photographique qui devait débuter le 16 mars de cette année. Le confinement a stoppé net ce projet nommé « Ind’émoi ». Celui-ci devait mettre en valeur le patrimoine et la culture indienne à travers des photographies réalisées par les jeunes paysagistes du château. Aussitôt Moustapha retourna à Paris dans l’espoir de prendre un dernier avion pour rentrer chez lui avant la fermeture des frontières, Mais trop tard, il était coincé chez nous en France. Restait alors pour lui de trouver une solution provisoire pour son hébergement. Dès lors, une belle chaîne de solidarité s’est mise en place et un ami d’Apprentis d’Auteuil lui a mis à disposition un petit studio près du Panthéon à côté du Château des Vaux de La Loupe. Mis en confinement, Moustapha doit supporter la solitude encore plus dure plus lui qui est étranger. Malheureusement pour lui le confinement est terminé en France, mais pas encore dans son pays et il doit toujours rester en France en attendant le déconfinement en Inde.


Il est resté malgré tout positif grâce au soutien du Château des Vaux.


Début juillet, c’est un nouveau projet qui voit le jour. Celui-ci a été mis en place au bénéfice des jeunes confiés par la protection de l’Enfance qui ne pouvaient pas repartir chez eux durant ces premières semaines de vacances. Ce fut alors la reprise de 4 ateliers de sensibilisation interculturelle et de solidarité internationale, tout cela à part de ses photos et d’animations en photo langage.

Moustapha et moi à la maison

Moustapha devant le Trombinotron

Pour voir son travail : http://mousty.in/

Instagram : @moustapha_photos

Ces ateliers ont été financés par la Région Centre Val de Loire et l’AFD (Agence Française du Développement), ils permettent pudiquement de sensibiliser les jeunes, dont des mineurs isolés d’origine africaine, asiatique ou autre.


A travers les photos de Moustapha, ils ont pu aborder les thèmes variés comme les inégalités, l’accès à l’eau, la pauvreté, les changements climatiques et aussi de découvrir la culture indienne et ses traditions.


C’est à cette occasion et par l’intermédiaire de Facebook que j’ai pu rencontrer Moustapha, je l’ai invité à passer une après-midi dans mon studio du Trombinotron où nous avons pu échanger.


Moustapha est reparti sur Paris et espère retourner très prochainement chez lui mais les nouvelles sont mauvaises avec un virus omniprésent et des frontières fermées jusqu’au 31 juillet. 


La solidarité va continuer pour l’aider. Moustapha garde néanmoins le moral et en profite pour photographier Paris, ses habitants et ses monuments, toujours en noir et blanc, sa marque de fabrique.

Un très beau tirage que nous a offert Moustapha

Interview exclusive de Camille Fournier, aspirante astronaute pour l’Agence Spatiale Européenne

Par Baptiste Colliette

Plongeons tous ensemble pour un long voyage vers mars, peut être n’y aura-t-il pas de retour...


Venez découvrir en interview Camille Fournier, 19 ans, Aspirante Astronaute pour l’agence spatiale Européenne.


Son parcours, ses attentes, ses ambitions,…
vous saurez absolument tout !!


La vidéo, c’est ici :

Les expos

Expo de Claudette Peypouquet et Charles Galais

rue Léon Ferré à Illiers-Combray


Cette exposition est visible de la rue

7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir


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Cette newsletter est une production de l’Aréopage - Les Indépendants du Perche ©2020

Toute reproduction même partielle est interdite sauf accord des auteurs


V04 Mise à jour le 14 juillet 2020

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