Mars 2021 - Traces

V02 mise à jour le 3 mars 2021

L’Ego du moi(s) Vidéo

sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) Janvier 2021

L'Ego du moi(s) vous présente ce magnifique produit "Anti-Trace" pour venir à bout des traces d'avion dans le ciel, des débris de satellite, pour maîtriser la connerie et la bêtise humaine. Il permet aussi de gérer les traces de plastique. C'est un produit à base d'huile d'HEFIDI qui permet une meilleure pénétration dans la matière. Bref, la nature vous dit merci d'utiliser Anti-Trace.

Le circuit du Diable

Par Alain Isenegger

dessin Alain Isenegger

Sur la route escarpée, fais attention aux fossés, ils sont nombreux, ensemencés de ronces et d’épines.


Ce circuit est chaotique, méfie-toi des raccourcies et des chemins incertains.


Le virage le plus au nord du nom de KIM est une difficulté majeure, s’en suit une longue ligne droite appelée BOLSO.


Accélération, décélération, arrestation….


Si ton moteur moteur se met à POUT POUTINé, n’hésite pas à  rERDOGRAdé, mais surtout ne t’arrête pas, tu n’es pas sûre de repartir.

Tracer son chemin

Paul Baringou

Avant d’aborder la courbe DONALD bien connue pour sa chaussée très détériorée, mais soit disant fraichement restaurée, n’écoute pas les sirènes du grand oncle t’enivrer.


Surtout, reste toujours concentré, à l’approche du lieu-dit le dragon, il ne faut pas prendre la direction SI JIMP, c’est un cul de sac et en général, mon général …………………


Pour terminer, tu vas tomber sur la chicane SARKO, le gauche-droite FRANCOIS modifié MANU qui ne sont plus vraiment des difficultés. 


Pour le moment, le chemin est praticable mais attention, l’orage gronde et en cas de tempête, il  sera le circuit de tous les dangers, « le circuit du diable ».

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

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Ce que Dieu m’a dit

Texte et dessin Davido

Dessin de Davido

Que veux-tu que j'y fasse?

Ce que j'ai mis en place,

Ce phénomène de masse

Fait d'espèces et de races,

Délaissé de guerre lasse,

S'il mène à une impasse

Avec la fonte des glaces,

Tout ceci me dépasse!

Ceux qui suivent mes traces 

Manquent vraiment de classe…


Que veux-tu que j'y fasse?

Je constate la casse,

Bien qu'ayant fait main basse

Sur de nombreux Parnasses 

Et souvent fait la chasse

Aux paillettes et aux strass,

La foi qu'on met en place

Pour tuer des bidasses…

Car on ne suit mes traces

Qu'en ouvrant des espaces !

Vois-tu, suivent mes traces

Des abrutis coriaces!


Que veux-tu que j'y fasse?

Tous sont pris dans la nasse,

Bien trop d'erreurs s'entassent,

Les pauvres se déplacent,

Les riches s'en débarrassent

Et prient pour que la crasse

Que partout ils amassent

Épargne leurs palaces.

Lorsqu'ils sont sur mes traces,

C'est dû à des menaces…


Que veux-tu que j'y fasse?

Trop disent avoir la grâce,

Peu chantent comme la Callas.

Comme pour l'ami Midas,

Des richesses tu brasses

Puis la mort tu embrasses.

Mon pouvoir c'est l'audace

De notre face à face.

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Crimes et faits divers

Par Guy Coda

Des traces, certes, l’humanité en a laissées, nombreuses et variées : l’histoire, l’art, l’archéologie, l’industrie, l’activité humaine en général, sans oublier la vie animale et végétale, en regorgent. 

D’après la définition (un peu réductrice à mon sens) des dictionnaires, les traces sont les « empreintes laissées par le passage d’un homme ou d’un animal ». C’est un peu succinct mais tant pis. Amusons-nous un peu : imaginons un instant que l’homme est un animal et essayons de repérer ses traces. Pas besoin d’être un pisteur Apache chevronné, elles sont, hélas, infiniment nombreuses et faciles à repérer !

Pour faire court, prenons un exemple : la récente et dramatique actualité nous informe que deux ados viennent d’être tués à coups de couteau à la suite d’une rixe entre bandes rivales quelque part dans l’Essonne. Triste réalité, et ce n’est malheureusement pas une première ! (Ça a même commencé déjà avec Caïn !) 

Alors la question légitime qu’on se pose est de savoir quelles peuvent être les causes du développement inquiétant de cette forme de violence, et, pire encore, de sa BANALISATION, et d’emblée on comprend que les causes en question sont sans doute multiples et complexes.

Développement exponentiel des profits et des règles du marché libéral qui engendre l’appauvrissement de la population, le chômage des jeunes (et des moins jeunes), laxisme de l’éducation et des institutions culturelles, ghettoïsation des gens «issus de l’immigration» comme on dit pudiquement, effet amplificateur des réseaux sociaux, et j’en passe…

Mais comme je ne suis ni sociologue, ni psychologue, ni criminologue, ni flic, ni éduc-spé, ni machinlogue, je ne me hasarderai pas à formuler d’hypothèse péremptoire. Ce qui ne m’empêche pas néanmoins de regarder ce qui se passe autour de moi.

Et j’ai fait quelques constats, dont celui-ci :

En consultant régulièrement les programmes télé, je trouve ÇA (Là je vais faire mon «Télérama») : 

Mardi 23 – 

14 h - NRJ : crimes et faits divers

RMC : autopsie d’un meurtre

14h15 - chérie 25 : Snapped, tuer pour elle

17h25 – planète + : faites entrer l’accuser

19h35 – NRJ : crimes et faits divers

20h25 - NRJ : crimes et faits divers

21h05 – chérie 25 : les couples tueurs

Illustration de Guy Coda

Mercredi 24

22h49 canal + : l’art du mensonge

22h55 – chérie 25 : crimes

Jeudi 25

12h15 - NRJ : crimes et faits divers

14h - RMC : autopsie d’un meurtre

14h15 – chérie 25 : tuer pour elle

Etc. etc.etc. 

Quant aux (nombreux) polars, thrillers, films d’action, et séries policières que nous propose généreusement notre chère télévision, ils commencent en général par la découverte d’un cadavre, avec la complicité d’une caméra voyeuriste qui s’attarde avec zèle sur la victime découpée en rondelles…et qui se terminent par la figure du héros qui a tué tous les méchants, avec la meilleure conscience du monde … 

Je n’aborderai pas la rubrique «jeux vidéo» car, même s’ils ne sont pas tous violents, bon nombre d’entre eux sont quand même basés essentiellement sur le fait que pour gagner il faut tuer un max d’ennemis! Normal, ce sont, là aussi, des méchants !

Voilà, cherchez l’erreur !

Et une petite vidéo : Tarzan laisse sa trace

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Trace de vie

Par François Lebert

Un arbre, une fleur, un oiseau,

un ciel rempli de soleil,

traces de vie...


Dans la neige,

des empreintes de pas,

un chemin qui conduit vers toi...


Sur mon cahier, des mots,

des phrases, des histoires,

juste quelques traces noires

de l'instant qui s'efface...


Écrire...

Sortir de ma tête.

S'extraire de soi avec un crayon.

Envie d'espoir foutraque.

Feuille verte posée sur le sang de la terre.

Poing à la ligne ma colère.

Bourdonnement des insectes

devant l'écran de l'horloge.

Dernier éclat sanglant

d'une existence en route vers sa fin.

Auto-allumage.

Point d'exclamation!

Sous la cendre, du rouge intense,

dernière trace visible

d'une vie intense...

dessin François Lebert

Traces d’humanité

Crasses ou traces ?

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

Philippe Govin
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Filijeux

Par Philippe Belleney

De toutes ces traces, laquelle disparaîtra en premier ?

Photo Philippe Belleney
Photo Philippe Belleney
Photo Philippe Belleney

A

B

C

Photo Philippe Belleney
Photo Philippe Belleney
Photo Philippe Belleney

D

E

F

Photo Philippe Belleney
Photo Philippe Belleney

G

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Blanc d’Espagne

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat
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Sur la trace des Thraces

Texte et photo : Pierre Belleney

Les épisodes précédents : Vivre à Shima, le grand programme du plan sanitaire du Ministère de la Santé Publique, n’est pas une mince affaire. L’une des toutes premières nécessités à combler est de ne pas mourir d’ennui en ce vase clos où tout le monde a grande peur de simplement mourir. Les statistiques sont anxiogènes et les conversations prennent parfois tant d’étranges tournures que l’on peine à en entrevoir le résultat définitif.

Assis sur un banc de la grande place, j’en étais là de ces lugubres pensées alors que, une fois de plus, Michelin m’assommait avec ses insupportables, importunes et assommantes considérations. Surgit alors un rayon de soleil. Michelin, gros pervers pernicieux me lâche deux secondes. Les petites souris l’émoustillent autant que les jolis minous.

 – Bonjour, jolie Annabelle, tu m’as l’air bien songeuse ?

 – Oh ! ça va, Michelin ! Si tu veux tout savoir, en cet après-midi grisâtre, je suis partie aux grenouilles. J’en ai trouvé d’excellentes (m’a dit Yuka), congelées, au carrefour du coin, celui qui mène au corridor des pas perdus, sur la trace des Thraces.

 – Le frigidarium précéda le frigidaire issu du brillant cerveau de William Crapo Durant dit «Billy», big boss de General Motor. Ceci fut un commentaire possible au sujet de ton carrefour du coin.

 – OK, Michelin ! OK ! Revenons-en au présent : j’erre sans fil d’Ariane, aux hasards de mes pas perdus, sur la trace des Thraces.

 – En ouverture italienne, je te proposerai, en toute subjectivité assumée, cette citation de Claude Courtot :

« Que notre époque manque de grands mythes collectifs valables, me semble évident, mais loin de le déplorer, j’entends assumer pleinement ma solitude et le caractère rigoureusement individuel de ma mythologie personnelle. C’est ma manière d’être «absolument moderne ».

 – Te sens-tu rassuré ?

 – Courtoisement, je prends les devants.

 – Michelin, je vais te confier un gros secret ; en cette semaine de Carnaval, mes promenades dans les rues de la ville pourraient apparaître comme totalement surréalistes. Le masque sous le menton, je me pose des questions du genre : pourquoi les corridors seraient-ils sinistres et les pas, perdus ? Cette remise en question réalisée, il me devient alors beaucoup plus aisé et plaisant de partir sur la trace des Thraces, histoire de me monter ma petite mythologie personnelle.

 – Bien entendu, Annabelle, tout à fait ; en plein milieu du corridor, tu as reçu un message des anges qui te suggéraient de rentrer chez toi, car le fureteur pourrait très probablement t’aider à trouver la trace des Thraces.

– Par le grand Tétras, que n’y avais-je point pensé ?

– Croyais-tu que seul ton père s’en souvenait ?

– Quelquefois.

– Tu batifoles.

– Dans les roseaux du delta de la Maritza…

– Un petit pot de yaourt à la main, en compagnie d’une adorable Scyrmiade…

– Aux pieds nus et bronzés, chaînettes d’argent aux chevilles.

– Ses grands yeux, légèrement bridés, sous le voile léger de ses cheveux, paupières fermées, arcs parfaits vers ses pommettes d’indienne, face de lune dorée, au-dessus du grand fleuve…

– Flûtes et tambourins, Hej! Michelin, certaines amours laissent d’indélébiles traces.

*

 J’interviens, histoire de dissiper gentiment toutes ces brumes bucoliques et mélancoliques:

– Ainsi à Shima vont les vies d’une petite fourmi en tutu mauve à pois roses et d’un rentier désœuvré en costume élégant et chapeau feutre, assis sur un banc de la grande place, avant que ne sonne l’heure du couvre-feu.

Annabelle en est vexée :

– La tienne vaut-elle mieux?

*

(Je suis un incompris en ce dimanche 21 02 2021, 22:22)
(Tiens, un chiffre miroir)
(MDR:)

Honey, please, follow me…

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Petits pas

Photos Philippe Aumand

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Disproportion

Photos Henri Plessiet

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L’actualité des Livres

Cliquez sur le titre de chaque livre pour voir les infos

Par Didier Leplat (photos)
et Pierre Fressonnet (textes)

Dreux, nos années 1970

Par Dominique Godfard

Par Alain Thirel

Il me poussera d’autres ailes que les anciennes…

Par Muriel Fiez
et Paul Baringou

Le pays où vont mourir les rêves

Par Stéphane Maillot

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Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


 et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95

Place Saint-Nicolas 28190 Courville-sur-Eure

site : gazette28.com

Les expos et concerts :
en berne suite aux restrictions gouvernementales

A Verneuil-sur-Avre, nous sommes prêts !

En attendant de vous retrouver, nous sommes actifs et nous travaillons toujours sur la programmation culturelle 2021/2022.

Dès que nous le pourrons, nous vous proposerons des spectacles, des animations et des expositions. Voici le programme prévu pour avril et mai :

• un seul-en-scène avec Gauthier Fourcade «si j'étais un arbre»

• Les Ménestriers pour un spectacle musical

• les jeux de la Ludo d'Iton

• le festival de l'Eure Poétique et Musicale

• un spectacle la compagnie de danse Le Monde devant avec « Si je murmure… »

• et des expositions à l’espace Saint-Laurent bien sûr !

On vous attend… à bientôt

Et pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas encore,

La photo du service au grand comple :

• Julie Dautriche, responsable du service

• Didier Husson, adjoint en charge du développement culturel

• Lolita Marcel, régisseuse des spectacles

• Michaël Oudoux, Régisseur technique


Photo © KR Agency pour la ville de Verneuil 2021 - Tous droits réservés

Chemin des ateliers du Perche

17-18 et 24-25 avril 2021

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N’hésitez-pas à cliquer sur les photos pour les agrandir


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Toute reproduction même partielle est interdite sauf accord des auteurs


V01 mise à jour le 3 mars 2021

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