Sommaire
Edito : Oùh Lala… par Alain Isenegger
Où est-on par Paul Baringou
Branche de « où » par Davido
Mais où est Guy Coda ?
Où c’est quand qu’on va par François Lebert
Aïe par Philippe Govin
Il faut qu’on parte de cet enfer par Didier Leplat
Où sommes nous, inspecteur Ducouloux par Pierre Belleney
Exposition « Portraits du monde » de Marc Garanger
Pensez à revenir sur la page de temps en temps le long du moi(s), celle-ci est mise à jour régulièrement en fonction de l’actualité.
Septembre 2021 - Mais où va-t-on ?
V02 mise à jour le 1er septembre 2021
En avant la musique !
Quoi de mieux pour annoncer cet Ego du moi(s) de septembre !
Le « stop motion Légo »
De Pablito réalisé
en une nuit
Merci à toi Pablito !
Entre le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la crise sanitaire du covid 19, la prise de pouvoir des Talibans...
Jusqu'où tout cela ira ?
Nos gouvernants nous dirigent-ils dans la bonne direction ?
Autant de questions, autant de chemins !
Oùh lala…
Par Alain Isenegger
Où est-on ?
Il est loin le temps ou le feu apporté aux hommes par Prométhée rendait ces mêmes hommes heureux. Les dieux de l’Olympepensait-on oublié sont de retour et déversent actuellement sur notre monde les pires cataclysmes.
Héphaïstos est de retour en crachant sur notre planète les flammes de l’enfer.
Poséidon dieu des eaux et de la mer n’est pas en reste, à grands coups de trident il déclenche des tsunamis, des tempêtes, des tremblements de terres qui font vaciller tous nos continents.
Eole dieu des vents lui aussi est bien présent en nous envoyant ouragans, cyclones et son non moins célèbre monstre dragon: Typhon.
Les hommes aimant la guerre, Ares se délecte des conflits, des massacres et du peu d’humanisme de nos civilisations.
Charon le passeur est débordé par les réfugiés qui veulent quittés un enfer pour une soi-disant terre promise qui parfois est bien loin des attentes de ces derniers.
Je ne parlerai pas de ces Aliènes qui viennent de je ne sais où et qui nous obligent à vivre masqués à l’image de certaines contrées ou la vie des femmes n’a que peu d’importance.
Mais où sont donc passé nos «héros» pour combattre ces légendes et les renvoyer dans leurs mondes?
Superman a perdu ses ailes, Lucky Lucke ses pistoles et n’est plus que l’ombre de lui-même, les membres de l’EGO sont atteints par les rhumatismes, alors voyez-vous :
Oùh lala, Oùh lala, Oùh lala …….
Ces mots-là, nous n’avons pas fini de les prononcer…
Par Paul Baringou
Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.
Branche de « où »
Texte et dessin Davido
J'ai cueilli ce matin cette branche de «où»
Qui parle de ce monde, qui parle de ces fous,
Tous ceux qui s’entremêlent et se mêlent de tout,
Quittent un demi sommeil, quitte à prendre des coups.
J'effeuille ces questions qui nous prennent le chou,
Mélanges d'opinions, messages de partout,
Méthodiques options qui ne valent pas un clou,
Miraculeux remèdes qui ne coûtent pas un sou.
Mais les augures ne prônent que des fautes de goût,
Le râle d'une nature ne voulant plus de nous,
Notre rôle immature ou la noirceur des trous,
Le règne de l'obscur désespoir entre loups.
Où mènent nos parjures ou bien notre dégoût,
Où, rejets des ordures, déferlantes de boues,
D'un argile n'ayant cure du modèle, d'un atout,
Si construire ce qui dure n'est plus qu'un roman doux?
Où, par un vrai chemin pointé depuis la proue,
Mener tous ces gamins sans les tenir en joug,
Ceux qui devront demain rejouer ce va-tout
Échappé de nos mains, tel un témoin trop mou?
Où, si être des millions à se chercher des poux
Reste la seule prédiction d'un quelconque gourou,
Planter notre fanion, recréer le Pérou,
Trouver la solution, quand tout semble si flou?
Où combattre l'impur, gravir le Canigou,
Faire de l’Estrémadure, du pays Andalou,
D'un passé de culture, souvenirs de Cordoue,
Un espoir de futur et des liens qu'on renoue?
Où voir cette figure du noble qui se dévoue,
Si fier sur sa monture, adoubé à genoux,
Sans entraves et sans murs, combatif et debout,
Comptant sur une allure tranquille de bout en bout?…
J'ai cueilli ces épines, cette branche de «où»,
Dans le concours Lépine du monde et ses dessous.
Je sais qu'il se destine à n'être que courroux,
Mais ce qui se dessine dépend aussi de nous.
Où est Guy Coda ?
On ne l’a pas trouvé ce moi(s)-ci !
Où ? « C’est quand qu’on va où ? » (Renaud)
Par François Lebert
T'étais où?
Une fête s'est déroulée par ici.
Des cloches ont sonné.
Un signal a été donné.
Où sont passées les gazelles?
T'étais oùchérie ?
Je te cherche toujours.
Il faudrait pouvoir viser juste.
Mes cendriers sont tous remplis.
Mais où et donc or ni car?
Où avais-je la tête?
Où avais-je les yeux
Quand le grand feu
Dépouillait le paysage
De son espoir infini?
Rêver en regardant par la fenêtre
Reprendre le chemin des écoliers
Faire l'école buissonnière...
Où va-t-il se dérouler le combat?
Nous venons de l'inconnu
Et chacun d'entre nous y retourne...
Au cœur de la nuit
Là où tout n'est que luxe, calme et volupté
Entendre les battements de cœur
De nos chers parents et ami(e)s disparus...
Un rendez-vous nous attend
Nul ne sait ni où ni quand.
La pluie avait les yeux de mon enfance
Elle s'imprimait sur le papier
Avec des mots venus d'on ne sait où.
Là où il n'y aura plus de noms
Les corbeaux pleureront la cendre.
Et toi, tu étais où
Quand j'avais besoin de toi?
Paco Sans Distinguo
Aïe !
Par Philippe Govin © Les lapinsgovin
Il faut qu’on parte de cet enfer…
Voyage dans l’espace, voyage cérébral,
voyage dans le temps, dans l’esprit et la matière.
Se mettre en scène pour éveiller sa conscience.
Existe t-il vraiment une réalité entre le voir et l’imaginaire?
Sortir de l’espace temps invite l’esprit à se transporter instantanément aux confins de l’univers ou dans des endroits irréels.
Partager cette réalité qui n’en est pas, autorise la pensée à s’échapper de son côté basique, terre à terre, sans élévation.
Ce petit bonhomme nu dans l’univers, c’est votre image, celle de l’humanité qui se cherche en quête de comprendre pourquoi et comment tout cela a commencé.
Partir de rien pour arriver à quoi ?
L’espace et le temps finiront toujours par se rejoindre, et c’est à cet instant que vous existerez vraiment.
Par Didier Leplat
Ne nous dirigeons-nous pas vers ces « Abysses galactiques » que notre cerveau a du mal à appréhender
Où sommes-nous, Inspecteur Ducouloux ?
Par Pierre Belleney
Résumé : Depuis quatre ans, la vie de Piero dépend d’un plan sanitaire expérimental du Ministère de la Santé Publique de l’empire de Shima. Le mois dernier, son ami Noël Achraf Ducouloux, inspecteur au BARO de Grobujot City, capitale économique de l’empire, lui a envoyé un courrier où il explique se sentir menacé de mort prochaine.
Le seul objet céleste connu pour abriter la vie
Préoccupé et mélancolique, je pensais à mon ami Achraf. Cela m’arrive assez souvent de penser à une personne chère et que, justement, je reçoive d’elle un SMS, à cet instant même.
*
Au clair de la Lune, mon ami Piero, j’ai l’estomac en vrac devant mon café; c’est clair, la cardamome n’y pourra pas grand-chose. Tu vois un peu la scène? Je verse le marc dans la soucoupe et je vois de lointaines rosées estivales, une mer verte qui se glisse et s’allonge sur une plage blonde où danse une jeune femme brune aux yeux bleus qui rêve sur un fameux swing du vieux Fred de Warszawa.
*
Warszawa? Où sommes-nous, Inspecteur Ducouloux ?
*
Bien loin de Shima – dans la Voie Lactée, dans le bras d’Orion, sur la Terre, l’invisible jumelle de Lumus – à dos d’âne, sur un chemin de muletiers, dans les montagnes des Cévennes, sur le Massif de l’Aigoual. Il fait soleil, le ciel est bleu, l’air assez frais; pas de loup en vue: les moutons sont sereins.
*
Où allons-nous, Inspecteur Ducouloux ?
*
Revêts ton ample cape, mets ton grand chapeau, prends ton solide bâton, on transhume. De Valleraugue, on file par Le Vigan, Ganges, Saint-Hyppolite-du-Fort, Sauve, Quissac, Nîmes, Manduel, Tarascon, Saint-Remy-de-Provence, Orgon, Senas, Mallemort, La Roque d’Anthéron, Le Puy Sainte Réparade, Peyrolles, Rians, La Verdière, Sillans la Cascade, Draguignan, Fayence et voici Grasse.
*
Où en est-on, Inspecteur Ducouloux?
*
Je vais te mettre au parfum. Je passe pas mal de temps à fouiner dans les data de l’université impériale du Klapas de Shima. j’y ai déjà trouvé plusieurs fois la mention de cette planète invisible, jumelle de Lumus, non répertoriée dans les recueils d’astronomie contemporaine de la bibliothèque impériale.
*
Ah, ah, ah, Achraf… cherche pas à m’égarer. Revenons-en à nos moutons !
*
Dans la section «Anthropologie» de la bibliothèque impériale, j’ai trouvé une très ancienne vidéo tournée sur le Massif de l’Aigoual et ce commentaire : l’un des revenus des bergers transhumants est le ramassage et la vente du crottin de brebis, appelé aussi le migou. Ce fumier animal, collecté lorsque les brebis sont sorties pâturer, est mis en sac pour être vendu à des négociants qui viennent les chercher régulièrement au cours de l'estive. Ce fumier de moutons et brebis, composé de pailles, d’excréments et d’urines est un fertilisant de très grande qualité utilisé dans la culture des fleurs, dans la région de Grasse; et ça sent la rose de Jouvence.
Toutefois – et autant que les moutons – les chiens, les renards et autres loups qui rodent autour des troupeaux pissent et chient, bien naturellement et peuvent être vecteurs d’une maladie, l’échinococcose, transmise par un ténia, un ver plat nommé Echinococcus multilocularis.
Une seconde précaution est donc de répandre le migou frais, au minimum trois mois avant de cultiver sur la planche, afin que meurent les œufs de ce sinistre parasite.
Il est bien évidemment abondamment conseillé de vermifuger régulièrement et correctement les moutons pour éviter qu’ils en soient porteurs.
*
Ouh… mais je suis en plein délire, Achraf! Tu es en train de me dire que ce n’est pas une légende, qu’il existe des informations trop précises, trop terre à terre pour être niées, que ce ne peut être du délire de poète, que la Terre existe!
*
Non, Piero; Lumus est la troisième planète par ordre d’éloignement au soleil d’Ibiza et la cinquième plus grande du système d’Almageste aussi bien par la masse que le diamètre. Par ailleurs, elle est le seul objet céleste connu pour abriter la vie. (Article Lumus, Grande Encyclopédie de l’Université impériale du Klapas de Shima). Je voulais juste émettre l’hypothèse qu’il y a des milliards de moutons et de brebis susceptibles de se ramasser cette merde d’échinococcose si l’on omet de les vermifuger.
*
Cette maladie est-elle transmissible aux humanoïdes ?
*
Tu m’as bien, très bien compris, Piero. Alors, si tu tiens à la vie, enregistre bien que je suis la reine des abeilles; sous chimio, mes ouvrières butinent à la rue et je ne vais pas mieux: j’écris n’importe quoi. OK? La Terre, c’est une légende.
*
OK, Achraf, on s’en sortira ! @+
Achraf a joint cette fameuse vieille archive vidéo, Le Migou des Cévennes. Camarades Shins, vous en faites ce que vous voulez. Mais, attention, hein, ça craint ! Seulement en partage privé !
PJ : https://www.youtube.com/watch?v=jOfZnHMWACk
PS : Si rien ne vous choque dans cette histoire, dites-vous que vous êtes, très probablement, un ou une Shin et que vous descendez d’une très ancienne tribu nomade de l’Arahas, le plus grand désert de la planète Lumus.
La bise à toute la compagnie.
Exposition « Portraits du monde » de Marc Garanger
Marc Garanger est né en 1935 en Normandie et décédé en 2020, également en Normandie
En 1960, sursitaire, déjà photographe au centre pédagogique de Lyon, il est appelé à faire son service militaire en Algérie. Il photographie la guerre. L’Etat voulant donner une carte d’identté aux autochtones, il reçoit l’ordre de faire les portraits. Il a principalement photographié les femmes, 2000 en 10 jours, puisque les hommes étaient dans le maquis. Les portraits de Femmes Algériennes ont été exposés plus de 300 fois dans le monde enter.
Il reçoit en 1966 le prix Nièpce avec les portraits de Femmes Algériennes et ses photos des funérailles de Palmiro Togliat à Rome, où son ami l’écrivain Roger Vailland l’avait emmené.
Avec ensuite un premier voyage en Tchécoslovaquie de l’autre côté du rideau de fer, il voyage et photographie toujours plus à l’Est, jusqu’en Yakoute où il réalise un flm avec son épouse Catherine Garanger : « Taïga, Terre des Chamans ».
Tout au long de sa carrière, il voyage et photographie également partout dans le monde : en Afrique, en Asie et en Amérique pour les magazines, les éditeurs de livres et de vidéodisques et pour la publicité.
Notre partenariat avec « La Gazette »
Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».
Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.
N’hésitez-pas à vous abonner.
La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais
Le magazine culturel de vos communes
Renseignements : 02 37 29 06 07 ou 06 49 40 12 95
Place Saint-Nicolas 28190 Courville-sur-Eure
site : gazette28.com
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