Le troupeau était devenu fou, après avoir escaladé les montagnes, traversé les plaines et les rivières ; maintenant, il était tout en haut de la falaise et se précipitait dans l’océan.
A sa tête, les moutons Poutine et les moutons djihads.
Passant près de moi, j’ai réussi à intercepter un mouton Rothschild afin de boire une petite lampée. Vous vous rendez compte, tout ce bon pinard qui allait finir dans l’océan !
Un vrai scandale…
J’ai également fait la même opération avec un mouton pompe afin de remplir ma vieille pétrolette.
Au prix ou est l’essence, l’opération était intéressante…
Par Alain Isenegger
Ces deux là, j’aurai bien aimé les sauver, mais l’appel de la soumission était bien trop fort.
Et puis, une formidable explosion…
Là, j’ai compris que les moutons Poutine et djihad avaient fait péter leur idéologie.
Dans le ciel, une multitude de boutons colorés et de fleurs couleurs orangées retombaient sur le sol.
Il n’y avait plus grand-chose à faire pour les moutons de culottes et les moutons d’or, tous avaient également péris.
Cette histoire est (frappebouldingue) à l’image de notre monde, c’est comme ça et le scénario se répète souvent ainsi…
Intro du Café Philo «Pensées Perchées» du Circonflexe du 18/03/2022
Premier pilier de notre devise républicaine issue de la Révolution Française, la Liberté affichée au fronton de nos édifices nationaux est souvent décriée par nos concitoyens. Mais un idéal inatteignable ne perd en rien sa valeur, même si la candeur populaire confondra bien souvent le palier d'un chemin et l'ambition sans fin.
Comme pour Dieu ou pour l'amour que l'on porte en soi, chacun y mettra d'abord ce qui lui tiendra le plus à cœur de pouvoir défendre. D'un point de vue sémantique, la liberté serait cet état où le sujet n'est pas l'objet de contrainte. Mais d'un point de vue social, il serait illusoire de penser pouvoir vivre ensemble sans l'acceptation de nombreuses contraintes. Depuis le plus jeune âge, de par l'éducation, tout n'est que cadrages qui éloignent de l'enfant sauvage. Tout n'est qu'apprentissages. Par mimétisme, nous apprenons le langage, les comportements, les attitudes qui contraignent l'individu dans son milieu social. La possibilité d'action et de mouvement est incluse dans la définition de la liberté et suppose un libre choix. Mais le ressenti y sera pour beaucoup. Tout enfermement duquel on s'extirpe est vu comme un acquis de liberté. Un degré d'acceptation existe pour chacun de nous, qui renvoie bien souvent à notre histoire personnelle. Notre rapport intime avec les autres est ici engagé.
La possibilité pour une personne, de penser, de s'exprimer et d'agir selon ses valeurs, ses croyances, ses besoins et ses désirs, cette possibilité de faire un choix qui nous soit personnel, nos lois sociales nous demandent à juste titre de l'exercer dans le respect d'une liberté identique accordée aux autres. Elles ne peuvent donc être sans limites. Ces limites étant assurées par la maîtrise acquise dans l'apprentissage discipliné de l'exercice de sa libre pensée, de sa libre expression, de la construction de ses valeurs, ses croyances, ses besoins, ses désirs.
Il n'y a donc pas d'autre liberté à attendre pour l'individu que celle acquise par l'adaptation à son environnement. Il peut refuser les contraintes de son milieu social car il accepte mieux celles du milieu naturel. La est son libre choix. Le choix des contraintes qui lui sont acceptables.
Associant volonté et responsabilité, la liberté est une notion majeure aussi bien en philosophie, en sociologie, en droit qu'en politique.
Il s'agit de lutter contre la soumission, la servitude, l'aliénation. Mais il s'agit aussi de gagner en autonomie personnelle. Il s'agit de rendre cette liberté compatible avec les principes d'égalité et de justice; aller vers plus d'équité dans notre compréhension du vivant, en permettant que nul ne puisse être considéré naturellement soumis à l'autre. Nous organisons la répartition d'un travail commun selon les conceptions qui nous semblent acceptables, étant entendu que chacun joue son rôle et remplira sa tâche.
Car la liberté de se soustraire à ses obligations pourra être vue comme un choix de tricheur; un choix de non respect et de mépris d'autrui. Ce sera toujours enfreindre la règle du jeu social. De plus, ma liberté n'est pas acceptable s'il s'agit d'un enfantillage. Elle ne pourra l'être que dans le cas d'un choix adulte; un choix compris par les autres comme tel.
L'homme a pris peu à peu conscience de ses divers états de soumission; envers la nature, envers dieu ou la nation, envers le respect des anciens et toutes les autres règles définies pour échapper à la barbarie et rendre plus policée ou simplement moins violente notre inclusion dans le tissu social.
Entre le sentiment de liberté et le niveau de conscience, un jeu s'opère qui nous est propre. Une tentation de révolte nous vient de la fine observation de nos aliénations. Mais nous sommes bien souvent prisonniers d'une vision des choses et d'expériences qui nous forgent. Nous sommes aussi souvent acculés à confondre liberté de l'avoir et liberté de l'être. Quand la seule liberté atteignable pour chacun est d'abord intérieure. Elle est fausse autant que douloureuse si la colère seule est la cause de notre action, de nos mouvements. Elle est riche d'infinies possibilités si l'imagination et notre créativité savent la canaliser, l'exalter, l'imposer.
Ainsi, vous demanderai-je, où situez-vous votre propre liberté?
certes. Mais la passion amoureuse n'est pas l'amour romantique. L'amour familial, platonique ou religieux se heurtent à la morale, à l'omerta ou au scandale, dès que les frontières entre Storgé, Filia, Agapé et Eros cessent d'être respectées.
Nous avons vu fleurir, depuis quelques temps, un certain nombre - et même un nombre certain – de boutiques dédiées à la vente de CBD et autres produits naturels
Des études sérieuses ont prouvé les bienfaits de ce produit sur notre santé, notamment ses vertus apaisantes et anti-inflammatoires.
Mais voilà-t-y pas que nos chers élus s’emploient à qui mieux mieux à les faire interdire, au mépris du bien être et de la santé des gens, et naturellement on se pose la question : Pourquoi ?
Or, quand on regarde ailleurs dans le monde, on constate que bon nombre de pays autorisent la vente de ces produits sans qu’il y ait eu –du moins que je sache – la moindre atteinte à la santé publique des dits pays.
(Ci-dessous un extrait d’un article et deux liens pour en savoir plus)
La France joue le mauvais rôle sur le CBD ?
Comme nous avons pu le voir, en Europe, le CBD semble avoir bien progressé avec différents pays l’ayant autorisé pour des usages thérapeutiques comme l’Allemagne, ou encore la Suisse.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est qu’en prenant la liste des pays ayant autorisé son usage thérapeutique, on se rend bien compte que la France est en retard et semble faire office d’irréductible gaulois face à l’invasion du CBD.
Par exemple, l’Angleterre a autorisé son usage thérapeutique en 2018, mais la Belgique a également autorisé son usage en 2019 en considérant le CBD comme un tabac à fumer. Si nous explorons les autres pays limitrophes, l’Italie et l’Espagne ont également autorisé son usage thérapeutique.
Alors de deux choses l’une : ou bien tous ces pays sont des imbéciles qui n’ont rien compris et qui nous mentent, mais si, comme je serais tenté de le croire, ce n’est pas le cas, alors qu’arrive-t-il à nos chers édiles ? subiraient-ils des pressions, et de qui ? Ou alors, troisième alternative, ils sont stupides, mais je ne crois pas, en tous cas pas complètement…
Alors les moutons bêlants qui n’écoutent que ceux qui aboient le plus fort devraient peut-être se poser la bonne question en cette période de concours de promesses qu’on appelle une élection présidentielle….
«C'est cela, justement, que je ne puis pardonner à la société politique contemporaine : qu'elle soit une machine à désespérer les hommes.»
Albert Camus
Dans quelques semaines, ici, en France, ce sera le premier tour des élections présidentielles...
Ben évidemment que pour moi c'est non à Macron, pour moi, la première chose, c'est qu'il devrait être traduit
devant un tribunal populaire, pour avoir embauché le sieur Benalla, il doit être condamné pour ça, ce qu'il a fait est très grave, il a porté préjudice à la République et à ses représentants, les citoyens.
Les Gilets Jaunes, avec leurs yeux crevés et leurs mains arrachées, ont aussi leur mot à dire.
Pour le reste, rappelez-vous le début de son mandat, la baisse des APL, la suppression de l'ISF, l'impôt des riches, et la messe est dite...
Pour le reste, le glyphosate, le réchauffement climatique, le logement, les jeunes, il n'a absolument rien fait... Par contre rallonger l'âge de la retraite, ça, il est pour !
Là, c'est le cœur de la banque Rothschild qui parle.
Évidemment que je vote non à Hidalgo, elle n'a rien à proposer aux citoyens, pas de projet de société, sa gestion de Paris est tout sauf remarquable, elle en est réduite à demander le soutien de Hollande, ce fossoyeur de la gauche, qui nous a infligé Valls et Macron, comment faire confiance à cette personne qui appartient à un parti qui n'a jamais cessé de trahir ses électeurs?
Évidemment que je vote non à Pécresse, avec son patrimoine minimum de 10 millions d'euros, elle n'a rien à refuser aux plus riches, elle est de la même famille que Fillon, et elle n'a que du réchauffé d'extrême droite à nous proposer, là encore je dis avec force non, je dis beurk !
Évidemment Le Pen et Zemmour, c'est non,
là nous sommes dans le domaine de l'excrément de la politique, avec leurs propos nauséabonds, ils ne font que servir le pouvoir de l'argent et de la haine, Bolloré derrière Zemour, la Russie derrière Le Pen, n'en jetez plus, ma poubelle est pleine !
Quand au sinistre Mélanchon, je dis non à celui qui n'a jamais rien compris, qui joue le matamore après avoir sucé les pompes à Mitterrand durant tant d'années, qui est incapable de regrouper des énergies, de diriger un groupe avec un esprit démocratique, et qui ne cesse de s'agiter et de tenir des propos qui sont si souvent regrettables.
Lui, c'est encore plus grave que les autres, parce que les gens qu'il est censé représenter, il leur porte préjudice, je lui en veux donc tout particulièrement.
Bien sûr que je dis non à Jadot, le problème avec lui, c'est qu'il est difficile de faire la différence entre lui et quelqu'un qui n'est pas écolo, on sait parfaitement que ce type-là, s'il avait le pouvoir, ne servirait qu'à protéger les intérêts des industriels en place, c'est une évidence pure, avec lui, l'écologie n'a aucun avenir.
«Je ne suis ni de droite ni de gauche, je suis dans la merde, ça ne porte pas pas toujours bonheur.»
Georges Perros
Par François Lebert
Quant à Dupont-Aignan, là encore je dis non, mais est-ce vraiment une surprise?
Comment dire oui à un pauvre type qui ne cesse de recouvrir maladroitement de boue la France?
Voilà, alors ceux à qui je ne dirai pas non, il en reste pas beaucoup, le communiste à de belles paroles, mais je n'ai pas confiance en lui, les communistes ont souvent trahis leurs électeurs pour obtenir un strapontin dans les arènes du pouvoir, je ne peux plus leur faire confiance...
Il me reste Philippe Poutou du Nouveau Parti anticapitaliste ou Nathalie Artaud de Lutte Ouvrière...
Eux tiennent des propos qui peuvent m'intéresser, ils parlent du petit peuple, de celui d'en bas, des sans-dents...
Donc ils n'ont aucune chance d'être élus!!!
Ça se passe comme ça dans notre démocratie!
«Les érections pestilentielles» approchent, comme disait le regretté Coluche, et qui a prouvé que lorsqu'on dit des choses qui dérangent le pouvoir en place, on pouvait tout perdre ! Il reste quand même les restaus du Coeur (qui auraient dû être mis en place par des politiques hommes ou femmes consciencieux).
Moi, je vais relire Gaston Couté ou Octave Mirbeau.
Le grand classique consiste à compter des moutons pour s’endormir. Si vous êtes vraiment berger, je vous déconseille vivement cette pratique, car si par hasard il en manque un, vous serez obligé de vous lever pour le retrouver, ce qui peut vous amener au lendemain midi !
Pour y remédier, utilisez notre Moutonix, le modèle peut être personnalisé avec des lapins, des poules, des vaches, etc. En y fixant une chainette, vous pourrez attacher la chef de votre bergerie et ainsi vous dormirez tranquille.
Les épisodes précédents : Suite à l’assassinat de son ami Achraf, inspecteur au BARO, l’une des sombres officines des multiples polices de Lumus, «seule planète habitable de l’univers», Piero a quitté Shima, la capitale de l’empire. Sous la protection de Juan Miguel Betua, ami de Achraf et commissaire au BARO, Piero, détenteur de documents sensibles, est en exil à Bégum, dans l’émirat de Shamârdadj; depuis un discret riad dont, par sécurité, il ne peut sortir, il correspond mensuellement avec les terriens de l’Ego du Moi(s).
Au douar An-l-Hadjar
Émirat de Shamârdadj, An-l-Hadjar, 27 mars 1400
Salut l’Ego, les narcisses fleurissent?
Je rêvasse dans la nuit, au douar An-l-Hadjar, sous la Voie Lactée ; je vous vois, loin, très loin, dans les bras d’Orion. Ali dort dans le pick-up.
Plongé dans les sombres data qu’Achraf m’avait léguées, cloîtré dans mon riad de Bégum, face à mes deux fenêtres, je commençais à sombrer dans une grosse léthargie cafardeuse. La nuit, je me réveillais en sueur, poursuivi par un cauchemar récurrent: la vision de la brigade YaJaJesus qui défonçait la porte de l’appartement d’Achraf… et tout ce sang, partout… Lou, Sjiznek, Achraf… trouverez-vous la paix ?
Amine, l’homme de confiance de Juan, ne tenait pas particulièrement à ce que je prenne le risque de sortir en ville et d’ainsi me faire éventuellement repérer par quelques sbires de la Grise que l’empire rétribuait grassement afin qu’ils n’aient nul remord à me trancher la gorge et me couper la langue. Mais bon… je n’en pouvais plus ; Amine a fini par accepter que je fasse une sortie dans le désert, sous la protection d’Ali, le chauffeur à la conversation variée qui ne manque pas d’humour. Voilà pourquoi je rêvasse dans la nuit, au douar An-l-Hadjar avec la croix d’argent d’Achraf autour du cou et Ali qui dort, repu, dans le pick-up : pas de loup en vue ; les moutons sont sereins. Ils bêlent gentiment et font docilement leur crottin ; de grosses livres de bon migou que l’on vendra et qu’on mangera du bon ragoût sous la tente pendant que Dolly la chamelle philosophera au sujet du moment idéal pour se couper les ongles et les poils.
Ce soir, Ali était nostalgique. Il avait envie d’un bon ragoût de mouton : «Alors, tu vois, Piero, tu prépares un bon petit feu doux. Tu choisis un joli broutard qui, pendant six mois, s’est bien rempli la panse de vert pâturage. Tu aiguises ton couteau. Tu caresses gentiment l’animal, qu’il soit en paix ; et tu l’égorges de manière parfaite. Lorsque tu tues, tue de manière parfaite. On n’est pas des gorets.
Tu verses de l’huile d’olive dans une cocotte en fonte blottie dans le petit feu doux puis un bon kilo de poumons et de panse, avec l’ail, les tomates, le piment, le cumin et le curcuma.
Tu fais mijoter sur le feu en remuant de temps en temps, jusqu’à ce que tout cela roussisse gentiment; puis tu ajoutes un verre d’eau et les olives dénoyautées. Tu couvres et tu laisses cuire jusqu’à ce que les tripes soient tendres et la sauce, onctueuse. Tu ajoutes la coriandre quelques minutes avant de servir.»
Dans la nuit, chantent le bendir, l’imzad et la tamja; je songe au poème que Sarah B. Cohen a écrit pour accompagner la mot-graphie «Chemin» de Mohamed Rachdi. Elle y croise un grand ascalaphe qui songe au creux des palmiers: «Les prisons du réel entravent nos fantaisies buissonnières et troublent la mémoire de nos rêves».
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de notre ami Luc Rigel, comédien et auteur qui hantait depuis quelques années les lieux culturels du Perche et notamment ceux de Nogent-le-Rotrou.
Homme de théâtre, comédien et auteur, amoureux des mots et des vers, auteur de roman, marionnettiste…
Luc est parti rejoindre Molière alors qu’il devait lui consacrer une conférence en mai au sein des ateliers Mai(s) Pourquoi organisé par le Circonflexe.
Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».
Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.
Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.
et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.
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V03 modifiée le 8 avril 2022
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