Mars 2022 - L’amour

V03 modifiée le 6 mars 2022

Pensez à revenir sur la page de temps en temps le long du moi(s), celle-ci est mise à jour régulièrement en fonction de l’actualité.

dessin Alain Isenegger

L’Ego du moi(s) Vidéo sur

Vidéo de l'Ego du moi(s) janvier 2022

Quoi de plus naturel que de se servir de la flèche de Cupidon pour frapper les points sensibles

Mais où va-t-elle cette flèche lancée par Cupidon pour illustrer l'Amour ?

Un chemin semé d'embûches bien-sûr mais tout à fait normal quand il s'agit de l'amour !

L’amour

Par Alain Isenegger

Quand on parle d’amour, on pense à Roméo et Juliette, Orphée et Eurydice ou encore Tristan et  Iseut, les grands mythes de la mythologie  ou du moyen âge.

Moi, je voudrais parler de l’amour au sens général entre tous les peuples et entre toutes les générations, jeunes, adultes et anciens.

Un récent scandale nous a montré les déficiences de notre système.

Honte aux fossoyeurs d’Orpéa et Cie qui n’ont aucune considération pour la gente humaine et merci à Victor Castanet d’avoir dénoncé ces horreurs.

Et le système savait. Le profit sans aucun état d’âme est plus fort que la bienséance et l’amour.

On ne peut pas faire de l’argent avec tout. Ces derniers temps, on a parlé de la vieillesse, mais on pourrait très bien parler aussi des soignants et de l’hôpital.

En attendant le prochain scandale, aimons-nous les uns, les autres…

dessin Alain Isenegger
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Par amour !

Par Paul Baringou

Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou
Paul Baringou

Tous les moi(s) un petit condensé de l’actualité
vue par notre dessinateur de presse du Mans.

L’amour

Texte et dessin Davido

Intro du Café Philo «Pensées Perchées» du Circonflexe
le 18/02/2022

A première vue, nous faisons face à un véritable océan reflétant tous les aspects du sentiment, même si on lui préfère un verbe d'une étendue plus large encore - le verbe aimer - pour exprimer que nous aimons les glaces ou les belles voitures. Mais dans le langage que nous utilisons, il paraît déjà vain de s'en contenter pour établir la palette de ce que nous éprouvons. Comme le mot Dieu ne peut à lui seul clarifier tout ce que tant d'humains désignent en le nommant. La plupart des chercheurs ont renoncé à trouver des critères pouvant en établir la mesure, des tentatives ayant même été faites pour l'observer et en faire l'analyse, se basant sur la croissance de l'intimité.

L'amour désigne un sentiment intense d'affection et d'attachement envers un être vivant (ou survivant en nous), une chose qui nous est chère dont on recherche la proximité physique, intellectuelle, et quelque fois de l'intimité provenant de notre imaginaire.

Mais son sens nous semble imprécis ou variable, car notre langue a hérité des pudeurs d'une culture.

Les Grecs, dans un rapport non chrétien, et pour cause, entre la raison et le ressenti, différenciaient autrement les subtilités de chaque battement du cœur.

. Storgé désignait l'amour liant parent et enfant. Celui de la mère, plus particulièrement.

. Philia évoquait l'estime réciproque et les sentiments d'amitié existant entre les membres d'un même sexe.

. Agapé approche l'amour du prochain désintéressé, altruiste, que Jésus invoquera, qui fera religion. Même s'il fut rare, voir impossible aux hommes, de s'en montrer digne.

. Eros est ce sentiment amoureux qui accompagne le désir.

Dans les années 60, aux Etats-Unis, selon la revue Planète, trois mots qualifiaient l'amour.

«Love» qui ne parlait que du sentiment amoureux, quand «Sex» se détachait de la nécessité du sentiment et que «Fun» augurait des relations de simple flirt ou bien plus poussées, mais sans intention d'engagement de part et d'autre.

Ainsi, contexte social et habitudes culturelles attribuent à l'amour des significations variables. Il convient toujours d'affiner. To Love, To Like… en anglais, permettent une différentiation qui manque à la langue française. Querer, Amar, Gustar en Espagnol, offrent également des nuances intéressantes.

Il s'agira toujours de tendresse et d'empathie, certes. Mais la passion amoureuse n'est pas l'amour romantique. L'amour familial, platonique ou religieux se heurtent à la morale, à l'omerta ou au scandale, dès que les frontières entre Storgé, Filia, Agapé et Eros cessent d'être respectées.

Dessin de Davido

Les philosophes se sont bien sûr interrogés sur les différents aspects de ces tendres sentiments qui nous poussent vers l'autre. Ceux reçus des parents, pensés d'abord comme inconditionnels ou fusionnels. Ceux de l'amitié que prépare le foyer familial. Ceux de la passion, ses émotions, ses besoins de possession, de don, de fidélité…

Empédocle imaginait déjà l'amour et la haine comme les deux forces originaires de l'être, quand la psychanalyste Mélanie Klein interrogera le besoin que nous avons de l'autre. Soit pour pouvoir le haïr en transférant sur lui tout ce que nous savons inconsciemment être mauvais et dangereux chez nous. Soit car nous obtenons de l'autre conservation et plaisir.

Pour Socrate, aimer c'est désirer ce que l'on n'a pas. Il évoque la contemplation de la beauté, la fécondation par la créativité et non par la possession. Dans le Banquet de Platon, Aristophane imagine l'amour comme une aspiration à l'unité originelle.

Inspiré par le Bouddhisme, Schopenhauer avance, quant à lui, que l'amour n'est qu'une illusion du Vouloir-vivre. Illusion créée par ce besoin qu'a l'espèce de se reproduire, de se conserver vivante.

Il nous dit que «L'amour n'est qu'un piège tendu à l'individu pour perpétuer l'espèce.»

Pour clore ce bref aperçu et engager le débat,  je citerai Christèle Laflèche, mon professeur en école de Pub, qui commença son premier cours de psychologie par cette question:

«J'ai besoin de toi parce que je t'aime ou je t'aime parce que j'ai besoin de toi...

Qu'en pensez-vous?».

Ah l’amour! Que c’est beau l’amour !

Par Guy Coda

Et voilà le thème qui a sans doute fait couler le plus de sang, de larmes, d’encre et de pellicule depuis que l’homme a décidé d’ajouter les sentiments à notre part animale, cette partie de nous dont on refuse de parler parce qu’elle nous fait honte tant elle a été stigmatisée par la morale et les religions. Et pourtant elle est là, et bien là, elle s’impose à nous dès le plus jeune âge, et on la sent monter dans nos veines, plus présente, plus exigeante à chaque printemps qui commence.

Alors il fallait bien lui trouver une justification, l’enrober de quelque jolie formule qui nous permette d’y succomber avec la meilleur conscience du monde puisqu’ainsi, Dieu merci, la morale était sauve !

Certes, on peut penser qu’il y a plusieurs sortes d’amour: l’amour de Dieu, l’amour du prochain, l’amour filial ou parental, l’amour de l’argent, et d’autres encore, mais surtout il y a l’Amour avec un grand A, l’amour sans attributs, sans épithètes, l’amour tout court.

Mais celui-là, s’il n’a nul besoin d’attributs ou d’épithètes, induit toutefois quelque chose qui échappe aux autres: la sexualité. 

Car en effet, la première chose qu’on fait quand on tombe amoureux, c’est précisément de «faire l’amour» et cette expression, si concise, nous en dit bien plus qu’un long discours: il n’y a pas «d’amour tout court» sans désir sexuel.

On peut toujours rétorquer qu’on peut avoir du désir sans éprouver de sentiment amoureux. En effet, le désir peut se passer d’amour, les bordels en sont un bel exemple, mais l’amour n’existe pas sans désir. Ainsi s’accomplit, Diable merci, la grande réconciliation entre la morale et nos pulsions les plus vraies, et c’est bien pourquoi aujourd’hui, dans le désordre mortifère que traverse notre époque, crions plus fort que jamais: faites l’amour, pas la guerre !

Peinture de Guy Coda
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Sauve qui peut

Par François Lebert

Dessin François Lebert
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Ça finira bien par marcher

Philippe Govin

Par Philippe Govin © Les lapinsgovin

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Sont Gonflé(e)s quand même !

Par Didier Leplat

Photo Didier Leplat
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Faut-il encore lire, Lorenzo Da Ponte, Alexandre Dumas et Jean Racine ?

Par Pierre Belleney

Les épisodes précédents : Suite à l’assassinat de son ami Achraf, inspecteur au BARO de Grobujot City en Zone Franche, Piero a quitté Shima, capitale de l’empire de Lumus, «la seule planète habitable de l’univers» (martèle le dogme). Exilé dans l’émirat de Shamârdadj, depuis un discret riad de Bégum dont, par sécurité, il ne peut sortir, Piero correspond mensuellement avec les terriens de l’Ego du Moi(s); il clavarde également très régulièrement avec Michelin, son discret, attentionné, perspicace et aimable ami lumusien à qui il a confié, durant son absence, les jolies plantes de son jardin.

En ce jour de saint-Valentin – eh oui, cette journée est bien inscrite au calendrier des festivités annuelles de l’Empire et de l’Émirat! Tout Lumus fête la saint-Valentin! La croyance en l‘amour universel y est très vivace malgré les effroyables tueries quotidiennes qui ensanglantent la planète entière. Mon angoisse récurrente et préférée envahit soudainement mes pensées: bien qu’Alicia réside en haut de la médina, à quelques centaines de mètres d’ici, depuis que je suis arrivé à Bégum, je n’ai plus eu de ses nouvelles.

Je tourne en rond devant mes deux fenêtres; le genre de moment où le bassin du patio n’exerce plus aucun charme en mon esprit chagrin; bref, s’impose une petite tchatche de consolation avec Michelin. Je me rappelle de justesse qu’Amine, le gérant du riad, m’a précisé que, si je voulais accéder au métavers, il était préférable que j’utilise l’une des machines de l’accueil. Allez, je descends: un petit thé, deux cornes de gazelle et je chatouille la souris.

*

– CC, Michelin.

– Salut mon chéri ! Comment va l’Alicia ?

– Elle m’écrit: «Il me faut du temps». Michelin, je souffre d’ignorance, de ne pas savoir ce qu’est sa vie.

– Tu t’enchaînes, dans la dépendance, dans la fidélité à un amour qui n’existe peut-être plus.

– «Peut-être»… c’est gentil, tu me laisses ouverte la porte de l’espérance; mais que vient faire là, «la fidélité à un amour»?

– Singulier, n’est-ce pas, cher Piero: au pluriel, les amours sont féminines.

– Tu fais genre.

– Oui, c’est ça: je fais genre.

– Tu veux dire quoi, avec tes amours féminines?

– Lepollero, Piero, Leporello:

Madamina, il catalogo è questo
Delle belle che amò il padron mio;
un catalogo egli è che ho fatt'io;
Osservate, leggete con me.

Très chère dame, voici la liste
des beautés séduites par mon maître,
Une liste tenue par votre serviteur
Observez, lisez donc avec moi.

Pierre Belleney : photographie prise à Montpellier en octobre 2021.

– OK, Michelin. STP, épargne-moi la grassouillette d’hiver et la maigrelette d’été! Je te parle d’amour…

– Je te parle de Q.

– Vive la balayette!

– Fais pas ton petit salaud, Piero.

– Je tourne juste vinaigre.

– Et tu vas le boire jusqu’à la lie.

– Sonne l’Hallali !

    Et voilà! Ainsi s’arrêta cette tchatche. Michelin était agacé et j’étais encore plus angoissé. Mais bon sang, d’où elle vient, cette angoisse? Alicia, elle a pourtant bien écrit que «rien n’avait changé», non? Alors, pourquoi douter? En amour, qui doute accuse! Juste ciel, mon sang dans mes veines se glace!



La Dactylo, surnommée «Lady doigts», frappe les lettres en touche. C’est une machine détraquée.

https://www.instagram.com/ladactylo/

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Comment j’ai découvert la revue « Fragments »

Un jour, fin 2020, en me baladant dans le magasin de la maison de la Presse à Vendôme,

je suis tombé sur une nouvelle revue, Fragments,

indiquant fièrement : «revue de littérature prolétarienne» !!!

Je me suis demandé si je ne rêvais pas, et je me suis procuré la dite revue.

Je n'ai pas été déçu du tout, j'ai découvert un type formidable, Michel Ragon, écrivain connu, passionné de culture prolétaire, mais pas seulement, il a aussi été critique d'art et passionné d'architecture, entre autre...

Il y a aussi des poèmes de Laurent Jeulin, des textes de Tessi Rom, un entretien avec un éditeur imprimeur, la première partie d'une étude sur la littérature prolétarienne de 1970 à 2020...


Je me suis demandé qui était les types capables de mettre en œuvre cette volonté si généreuse, si étonnante, de donner la parole aux gens d'en bas, ceux qui bossent, ouvriers, paysans, tout ceux qui vivent du travail de leurs mains...

C'est peu de dire que ce n'est pas dans l'air du temps, mais il faut bien admettre que l'air du temps ne sent pas très bon !


Ensuite j'ai mis un peu de temps avant de rejoindre cette bande de joyeux rêveurs, par timidité d'abord, et par doute envers mon travail, mais maintenant c'est bon, je suis parti avec eux pour de nouvelles aventures, en avant, littérature prolétarienne !

On a un projet en cours d'édition d'un livre de mes textes et de mes dessins...

Et si vous entendez parler du Cercle Culturel de Littérature Ouvrière, Paysanne et Sociale, (CCLOPS) n'ayez pas peur, venez nous voir, et venez nous lire, nous sommes de la même famille, celle des hommes et des femmes à la recherche de leur propre humanité...

L’actualité des Livres

Cliquez sur le titre de chaque livre pour voir les infos

Par François Lebert

CCLOPS

La revue Fragments est née durant l'hiver 2020.

Elle est conçue par une association, le Cercle Culturel de Littérature Ouvrière, Paysanne et Sociale. (CCLOPS)

Fragments

« Revue de littérature prolétarienne »

son objectif est de donner la parole à ceux qui ne sont pas autorisés à s'exprimer à cause de leurs activités professionnelles...

Vous savez, ceux de la France d'en bas...

Et ce dans plusieurs domaines :

littérature, dessin, musique, peinture, théâtre, cinéma...

Abonnement /revue Fragments /CCLOPS

Pour s'abonner, c'est 30 euros pour 5 numéros, il n'y a pas de condition de durée, il faut juste préciser à partir de quel numéro vous désirez que votre abonnement commence.

Vous pouvez participer ou non comme adhérent au CCLOPS, cela vous permet de participer à la vie de l'association à votre choix.

La cotisation est de 15 euros par an si l'adhésion est couplée avec un abonnement à la revue Fragments, sinon c'est 30 euros par an sans abonnement, ça permet de faire vivre l'association :

participation à des salons, fond financier pour l'édition de livres...


Pour l'abonnement et/ou la cotisation au CCLOPS, il suffit d'adresser votre règlement à l'adresse suivante :

CCLOPS

79 rue du docteur Roux - 95130 Franconville la Garenne

Adresse Internet : cclops@orange.fr

Blog : cclops.ekablog.com


Revue Fragments /anciens numéros

Les quatre premiers numéros sont vendus au tarif de 7 euros par numéro le prix des numéros suivants sera de 9,50 euros

Voir disponibilité auprès du CCLOPS.


Rappel : adhérer au CCLOPS, ça permet de participer aux activités de l'association, assemblée générale, présence lors de salons, comité de rédaction, distribution des numéros de la revue, colportage, PATACLOPS, toujours dans le but de promouvoir la parole de ceux à qui on la refuse le plus souvent, il suffit de s'acquitter d'une cotisation annuelle de 30 euros, à envoyer au CCLOPS.

Si vous êtes abonnés à la revue Fragments, ce sera 15 euros.

Par Jean-Pierre Picard et Sylvie Depondt


Photos de Didier Leplat
et de Damien Rouger

PMP l'histoire de la marque par Didier Leplat

Par Dominique Destrées

Ces Messieurs de Heidelberg par Jean-Yves Duval

Par Emmanuel Tardy

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Notre partenariat avec « La Gazette »

Depuis plus d’un an maintenant, nous travaillons en partenariat avec l’association « L’amitié Beauce, Perche et Thymerais » qui édite tous les trimestres la revue « La Gazette ».


Cette revue vient de recevoir l’agrément préfectoral « Jeunesse - éducation populaire locale » qui découle des 22 années d’activité associative générée par l’association.


Cet échange très riche, nous permet de profiter de 6 pages à l’intérieur de cette revue pour y transmettre nos informations et notre point de vue sur l’art, la poésie et la philosophie.


et vous permettra de découvrir votre région ainsi qu’une grande partie de ses acteurs dans des échanges plein d’humanité.


N’hésitez-pas à vous abonner.

Le Perche par Didier Leplat
Le magazine la Gazette

La Gazette - Beauce, Perche et Thymerais

Le magazine culturel de vos communes

Renseignements : 09 62 69 55 72 ou 06 49 40 12 95

Place Saint-Nicolas 28190 Courville-sur-Eure

site : gazette28.com

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Les expos et concerts

Café philo le circonflexe -  la Tolérance
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V03 modifiée le 6 mars 2022

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